«Une substance brevetée capable de mimer la restriction calorique et ainsi d’augmenter la durée de vie et de retarder l’apparition des maladies liées à l’âge. »
Pour prolonger la durée de vie des organismes unicellulaires et multicellulaires animaux, de nombreuses tentatives ont été effectuées au cours des 70 dernières années : composés nutritionnels, suppléments vitaminiques ou antioxydants, exercice physique, hormones… Bien que ces tentatives aboutissent parfois à une meilleure santé, seule l’activation de certains gènes bénéfiques permet l’augmentation de la durée de vie.
Parmi les méthodes efficaces pour prolonger la durée de vie moyenne et maximale, on peut retenir l'activation de certains gènes par la restriction calorique, c'est-à-dire la limitation de l'apport calorique total provenant des glucides, des lipides ou des protéines à un niveau de 25% à 60% inférieur à la normal.
L'oxaloacétate mime et reproduit les effets connus et bénéfiques de la restriction calorique, sans qu'il soit nécessaire d'y avoir recours.
L’acide oxaloacétique, ou l’oxaloacétate qui en est la forme ionique, est retrouvé naturellement dans les oranges et les pommes fraîchement cueillies. Toutefois, cette molécule est hautement instable et ne se conserve pas plus d’une journée à température ambiante. Dans l’organisme, l’oxaloacétate est présent dans chaque cellule, et ses métabolites sont directement impliqués dans la production de l'énergie mitochondriale puisqu’il apparait comme intermédiaire dans le cycle de Krebs.
Grâce à un procédé complexe, l’oxaloacétate peut désormais être stabilisé et rendu parfaitement biodisponible. Cette substance vient d’ailleurs de recevoir un des tout-premiers brevets dans le cadre de l’allongement de la durée de vie, en mimant les effets de la restriction calorique. En ce sens, l’oxaloacétate se rapproche des propriétés du resvératrol mais agit par des mécanismes différents.
C'est un des rares produits dont la capacité à accroître la durée de vie a été vérifiée sur des souris mâles, qui ont une espérance de vie plus courte que les souris femelles. Lorsque le taux de mortalité moyen de 50 % a été atteint, on a constaté que la supplémentation en oxaloacétate provoquait une augmentation de la durée de vie moyenne d'environ 25 % par rapport aux souris témoins.
En plus de ces résultats spectaculaires, les chercheurs ont constaté que les souris soumises au seul apport d'oxaloacétate présentaient des symptômes minimes d'inflammation et une moindre tendance au phénomène de « courbure osseuse » lié à l'âge. De surcroît, la densité de tissu osseux était plus élevée par rapport à celle des animaux témoins, indiquant une efficacité contre l’ostéoporose.
Des études ultérieures ont montré que l'activité de l'oxaloacétate n'est pas limitée à la souris. On a ainsi pu vérifier chez la mouche drosophile melanogaster une augmentation de la durée de vie de 20 % en moyenne après adjonction d'oxaloacétate à la nourriture. Des résultats comparables ont également été obtenus sur le ver C. elegans nematode.
Prolonger la vie et protéger l'organisme des maladies liées au vieillissement (pathologies rénales, maladies auto-immunes, diabète)
D’après de toutes récentes recherches, l’oxaloacétate possèderait d’autres propriétés exceptionnelles, non seulement chez la souris, mais également chez l’homme :
- Il améliore les résultats à tous les tests d'endurance chez les souris,
- Il renforce significativement le statut antioxydant,
- Il régule la glycémie,
- Il s’oppose à la dénaturation des acides nucléiques dans les mitochondries,
- Il protège les cellules pancréatiques, le tissu cérébral et les organes de la vision en limitant le développement de la cataracte et de la DMLA,
- Il possède une action positive sur l’arthrite et les raideurs articulaires,
- Il bloque la production de graisses par l’organisme,
- Il répare l'ADN dans les cellules, de la peau ou d’autres tissus, endommagées par les rayons UV,
- Il diminue certains symptômes engendrés par l’alcoolisme chronique (perte de poids, nausées, diarrhées, tremblements…) ou tout simplement ceux de la gueule de bois, suite à une surconsommation ponctuelle d’alcool,
- Il réduit l’apoptose,
- Il retarde l’apparition de la plupart des complications associées aux maladies liées au vieillissement,
- Il réduit l'incidence ou le traitement du cancer primaire ou métastasique. Il peut être pris avant, pendant ou après la chimiothérapie,
- Et surtout régule l’expression de certains gènes bénéfiques qui sont activés lors de la restriction calorique. L’oxaloacétate imite donc les conditions cellulaires obtenues avec la restriction calorique mais sans la nécessité de réduire l'apport alimentaire. Il permet de rétablir le ratio NAD+/NADH. En effet, en passant aisément les membranes cellulaires, il est réduit en malate par l’enzyme malate deshydrogénase dans le cytosol. Cette réaction convertit également le NADH en NAD+, augmentant ainsi le ratio NAD+/NADH qui est en rapport avec l’effet de signalisation qui permet l'expression de gènes bénéfiques, imitant efficacement l'effet de la restriction calorique.
La restriction calorique (de 30 à 50 %) est une méthode largement éprouvée pour prolonger la durée de vie des mammifères, y compris des primates. Elle a une influence bénéfique sur la plupart des paramètres biologiques et retarde l'apparition des maladies dégénératives (démence, Alzheimer, Parkinson). Chez l'humain, la restriction calorique réduit le risque d'athérosclérose, le pic glycémique à jeun, la pression artérielle systolique et diastolique, les triglycérides, le LDL-cholestérol et le cholestérol total.
Apporter, par la supplémentation nutritionnelle, l'équivalent de la restriction calorique constitue un progrès majeur pour s'opposer au vieillissement et aux maladies dégénératives. L'oxaloacétate, en tant que mimétique de la restriction calorique, induit des modifications d'expression génétique nombreuses et bénéfiques. C'est aussi un des seuls suppléments dont il a été démontré qu'il allongeait réellement la vie.
Après examen, la FDA américaine a désigné l’oxaloacétate comme un «médicament orphelin» pour le traitement du gliome (y compris le glioblastome). Cette désignation est utilisée pour encourager le développement de substances naturelles qui aident à lutter contre les «maladies orphelines» et qui ne pourraient normalement pas être développés en raison du petit nombre de personnes atteints de ces maladies.
L’oxaloacétate fait également actuellement l’objet d’essais cliniques pour le traitement de la maladie de Parkinson. Les résultats de ces études seront publiés prochainement.