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Les résultats de plusieurs études ont récemment mis en lumière le rôle que le Lycopène (le caroténoïde qui donne sa couleur rouge à la tomate) pourrait jouer dans la protection de la santé de l'homme et, en particulier, dans la réduction du risque de cancer.
En effet, dès 1995, une étude épidémiologique, portant sur 48.000 volontaires pendant 7 ans, conduite par le Dr Edward Giovanucci, de la Harward School of Public Health, indiquait que les hommes qui mangent des tomates ou des produits à base de tomates au moins 10 fois par semaine avaient 45% moins de risque de développer un cancer de la prostate que ceux qui en consommaient peu (Giovanucci, W.et al., Intake of carotenoids and retinol in relation to risk of prostate cancer. J.National Cancer Institute, 87 : 1767-1776,1995). En mars 1997, au congrès international organisé par la fondation américaine pour la Santé à New York, plusieurs autres études ont clairement démontré l'effet bénéfique de la consommation de tomates sur la réduction du risque de certains cancers. D'autres travaux ont démontré que le Lycopène que contiennent les tomates est le facteur qui contribue à cette réduction de risque.
Ainsi, une étude réalisée par Carlo La Vecchia, de l'Institut Mario Negri pour la Recherche Pharmacologique, démontre que les taux plasmatiques de Lycopène sont particulièrement bas chez les fumeurs et les personnes atteintes de cancer du poumon. Plusieurs autres études épidémiologiques démontrent une forte corrélation inverse entre le taux sérique de Lycopène et le risque d'apparition de certains cancers : cervical, intra-épithélial, pancréatique, de la vessie et des voies digestives. On pense également que le rôle fortement photoprotecteur du Lycopène - 6 fois plus pigmentant que le b -carotène - peut prévenir le développement de certaines tumeurs cutanées dans les zones exposées au soleil.
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