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01-06-2001

Vitamine E, maladie d'Alzheimer et maladie de Parkinson

L'implication des radicaux libres dans le développement de nombreuses affections du cerveau et des tissus nerveux, comme la maladie d'Alzheimer ou la maladie de Parkinson a été largement démontrée. La richesse du cerveau en acides gras polyinsaturés, sensibles à la lipoperoxydation, laisse supposer que des antioxydants liposolubles comme la vitamine E ont un rôle important à jouer dans la protection du cerveau et des tissus neuronaux contre les lésions radicalaires.ombreux effets fonctionnels sur la physiologie digestive et sur l'immunité.
Sélégiline, vitamine E et maladie d'Alzheimer

Des études cliniques et épidémiologiques suggèrent que la vitamine E pourrait aider à prévenir le développement de la maladie d'Alzheimer.

C'est une étude, publiée en 1997 dans le New England Journal of Medicine, réalisée sous l'égide de l'Institut Américain de la Santé, qui a mis en valeur l'intérêt de cette vitamine antioxydante dans le traitement de la maladie d'Alzheimer.

Appelée Alzheimer's Disease Cooperative Study, cette étude a concerné 23 centres spécialisés aux Etats-Unis et porté sur 341 patients souffrant d'une forme modérée de la maladie d'Alzheimer. Les patients ont été divisés en quatre groupes. Pendant deux ans, le premier a reçu un placebo, le deuxième 2000 U.I. de vitamine E, le troisième 10 mg par jour de sélégiline, un médicament utilisé dans le traitement de la maladie de Parkinson, et le quatrième de la sélégiline associée à de la vitamine E.

L'objectif de cette étude n'était pas de regarder une possible amélioration de l'état des patients mais de voir si la sélégiline et/ou la vitamine E pouvaient retarder la progression de la maladie. Pendant la durée de l'étude, certains signes et symptômes susceptibles de s'aggraver avec le temps ont été évalués tous les trois mois. Quatre critères avaient été retenue : le décès, le placement dans un établissement spécialisé, la perte de la capacité à effectuer les activités de la vie quotidienne et la progression vers une démence sévère.

Au bout de deux ans, une analyse combinant ces quatre critères a permis de constater un effet significatif : par rapport au groupe sous placebo, la progression de la détérioration fonctionnelle était retardée de 214 jours chez les patients traités par la sélégiline et de 230 jours avec la vitamine E. L'association de la vitamine E et de la sélégiline donnait un moins bon résultat et n'apportait aux patients qu'un délai supplémentaire de 145 jours.

Si l'on prenait chacun des quatre critères séparément, les résultats n'étaient pas statistiquement significatifs sauf chez les sujets recevant de la vitamine E dont le placement en établissement était réduit de 13%.

Pour les chercheurs, ces résultats étaient encourageants et ces traitements devraient être envisagés chez les patients atteints de formes modérées de la maladie d'Alzheimer. Aucun autre traitement n'avait encore montré une telle capacité à retarder les étapes importantes de la progression de cette maladie.

Ces résultats ont également souligné le besoin de nouvelles études pour déterminer si la vitamine E pouvait également retarder la progression des symptômes chez des patients atteints d'une maladie d'Alzheimer plus légère, en particulier sur les mesures cognitives et si elle peut prévenir la démence chez des personnes âgées avec des troubles cognitifs très légers ou encore inexistants.

Une nouvelle étude clinique multicentrique a été initiée l'année dernière. Elle concerne des personnes âgées avec des désordres cognitifs légers. Son objectif est de déterminer si la vitamine E ou le donépézil (Aricept) sont plus efficaces qu'un placebo pour prévenir ou retarder le diagnostic de la maladie d'Alzheimer.

Vitamines antioxydantes et maladie de Parkinson

L'utilisation de la vitamine E et d'autres antioxydants dans la maladie de Parkinson, en particulier, à un stade précoce de la maladie, a fait l'objet de plusieurs études.

14 patients atteints de la maladie de Parkinson ont pris quotidiennement pendant environ 7 ans 300 à 400 UI. Dans le groupe supplémenté, la gravité de la maladie était nettement moins importante que chez des sujets du même âge non supplémentés et ils étaient capables de vaquer aux activités de la vie quotidienne.

La supplémentation quotidienne d'un groupe de patients souffrant d'un début de maladie de Parkinson avec 3 200 UI de vitamine E et 3000 mg de vitamine C a permis de retarder le recours à la lévopoda pour traiter les symptômes. Les patients recevant le traitement antioxydant ont eu besoin de lévopoda deux ans et demi plus tard que ceux qui n'en prenaient pas.


Vitamin E and Alzheimer disease : the basis for additional clinical trial, Grundman M., American Journal of Clinical Nutrition, 2000, Vol. 71, n°2, 630S-636S.

A controlled trial of selegiline, alpha-tocopherol or both as treatment for Alzheimer's disease. The Alzheimer's disease cooperative study, New England Journal of Medicine, 1997; 336:1216-1222.

An open trial of high-dosage antioxidants in early Parkinson's disease, American Journal of Clinical Nutrition, 1991;53: 380S-382S.

Retrospective evaluation of vitamin E therapy in Parkinson's disease, Annals of New York Academy of sciences,1989; 570:441-442.
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