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01-06-2003

EPA/DHA, des précurseurs de médiateurs cellulaires qui interviennent dans de multiples fonctions biologiques

De nombreuses études ont démontré l'importance de consommer du poisson et des acides gras polyinsaturés Oméga3. Ils ont des effets bénéfiques sur l'insulino-résistance, la santé cardiovasculaire, les diabète de type2, les maladies auto-immunes, les pathologies inflammatoires chroniques ou, encore, pour la prévention de maladies dégénératives du cerveau. Ils interviennent dans la santé et le bien-être de la femme à différentes étapes de sa vie. Ils sont notamment impliqués dans les douleurs menstruelles, la grossesse, le développement du fœtus ou l'allaitement maternel.

Les chercheurs se sont intéressés à la consommation de poisson et d'acides gras polyinsaturés de la série des Oméga3 lorsque plusieurs équipes scientifiques danoises et américaines ont constaté que, dans le Grand Nord, les Esquimaux étaient rarement touchés par les maladies cardiovasculaires comme l'athérosclérose. Ces populations se nourrissent essentiellement de produits de la mer riches, notamment, en acides gras polyinsaturés. Si l'on analyse leur sang, on retrouve des niveaux de cholestérol et de triglycérides nettement plus faibles que dans celui des Danois dont l'alimentation, plus proche de la nôtre, intègre des quantités importantes de graisses animales et de laitages.

Lorsque les Esquimaux quittent le Grand Nord pour vivre au Danemark, ils perdent en même temps leur protection contre les maladies cardiovasculaires. Cela montre bien que le facteur alimentaire joue un rôle considérable.

Cet effet protecteur de la consommation de poisson est expliqué par l'action des Oméga3 sur les différents facteurs de risque: inflammation, coagulation élevée, hypertension artérielle, hyperlipidémie…, sur le développement de l'athérome lui-même et la transmission des signaux cellulaires.

Les acides gras polyinsaturés Oméga3

L'EPA (acide eicosapentaénoïque) et le DHA (acide docosahexaénoïque), deux acides gras polyinsaturés de la série Oméga3, sont présents en abondance dans la chair des poissons des mers froides. Ils entrent également dans la composition de certaines huiles comme l'huile de colza ou l'huile de noix. Ils sont apportés en faible quantité par notre alimentation.

Les acides gras polyinsaturés sont les précurseurs de certains médiateurs cellulaires comme les eicosanoïdes (terme regroupant prostaglandines, prostacyclines, thromboxanes et leucotriènes) qui interviennent dans de nombreuses fonctions biologiques. Les Oméga3 sont également impliqués dans la fluidité membranaire.

Des études épidémiologiques ont souligné le lien existant entre l'augmentation de la consommation d'Oméga3 et la diminution de l'incidence des maladies cardiovasculaires ainsi que des complications qui leur sont associées.

Leur action au niveau vasculaire

Les lésions vasculaires résultent de phénomènes complexes dans lesquels interviennent de nombreux paramètres comme les lipoprotéines, les plaquettes et leurs produits d'oxydation, les cellules endothéliales et leurs métabolites.
Les fractions LDL des lipoprotéines conduisent le cholestérol fabriqué par le foie aux organes qui en ont besoin. Lorsque la concentration de cholestérol transporté par les lipoprotéines devient trop importante, les cellules des différents tissus ne le captent plus et il se dépose sur les parois des artères. Petit à petit, de véritables plaques de graisses, appelées athéromes, se forment. On parle, dans ce cas, de “mauvais cholestérol”.

Les fractions HDL des lipoprotéines sont capables de capter le cholestérol excédentaire pour le ramener au foie où il est éliminé. Elles ont la faculté de diminuer le risque de voir apparaître des plaques d'athérome. On les qualifie de “bon cholestérol”. L'équilibre HDL/LDL est donc très important pour la régulation du métabolisme des lipides.
Tout comme le rapport bon/mauvais cholestérol, des niveaux élevés de triglycérides sont des marqueurs du risque cardiovasculaire.


Les acides gras de la série Oméga3 agissent sur le profil lipidique en diminuant la synthèse hépatique de LDL et en augmentant celle de HDL avec, pour résultat, une meilleure épuration du cholestérol excédentaire. Ils permettent également de diminuer de façon importante les triglycérides circulants. De plus, ils ont non seulement une action bénéfique sur la viscosité sanguine mais également sur les structures endothéliales.

Des effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire

Un article publié en avril 2002 dans le Journal of the American Medical Association indique que les femmes qui consomment davantage de poisson et d'acide gras Oméga3 (présents dans le poisson) ont moins de risque de développer une maladie cardiovasculaire ou d'en mourir que celles qui en consomment peu ou pas.

Ces résultats proviennent de la Nurses' Health Study, une vaste étude qui a suivi pendant seize ans 84688 femmes âgées de 34 à 59 ans. Plus la consommation de poisson et d'acides gras Oméga3 est importante, plus le risque de maladie cardiovasculaire est faible. Le lien est encore plus fort pour les décès coronariens. Les femmes ayant mangé du poisson au moins cinq fois par semaine pendant seize ans avaient 45% moins de risque de souffrir de maladie cardiovasculaire. Le risque diminuait de 20% pour celles qui consommaient du poisson une à trois fois par semaine.

Un second article paru dans le New England Journal of Medicine a regardé les niveaux d'acides gras Oméga3 dans le sang prélevé sur des hommes dix-sept années avant qu'ils n'entrent dans la Physicians' Health Study qui a suivi 22000 hommes médecins d'âge moyen.

Les chercheurs ont constaté une relation frappante entre les niveaux sanguins d'Oméga3 avant l'entrée dans l'étude et le risque de mourir ultérieurement de maladie cardiovasculaire. En particulier, des niveaux sanguins élevés d'Oméga3 semblent apporter une protection significative contre le risque de mort subite.

Enfin, un troisième article publié dans Circulation décrit une vaste étude italienne dans laquelle plus de 11000 hommes et femmes ayant fait un infarctus moins de trois mois auparavant ont été divisés en quatre groupes. Chacun a respectivement reçu un traitement traditionnel, une supplémentation en vitamineE, une capsule d'huile de poisson ou de la vitamineE et de l'huile de poisson.

La prise quotidienne d'une capsule d'huile de poisson, après quatre mois de supplémentation, a nettement diminué le risque de mort subite et, au bout de six à huit mois, celui de mort cardiovasculaire. Cet effet peut être expliqué par l'action anti-arythmique des acides gras Oméga3.

Et, plus récemment, l'Association américaine de cardiologie (American Heart Association) a émis la recommandation que tous les Américains devraient consommer davantage d'huiles de poisson et d'huiles végétales (Circulation: Journal of The American Heart Association, Nov. 18, 2002). Elle suggère plus précisément que les personnes souffrant de maladie cardiovasculaire devrait avoir un apport quotidien de deux à quatre grammes d'huile de poisson. Le comité scientifique de l'association américaine recommande que chaque personne souffrant de maladie cardiaque envisage de prendre des suppléments nutritionnels d'huile de poisson si son alimentation ne lui en apporte pas sufisamment.

Le cerveau a besoin de DHA

Le DHA est l'un des principaux acides gras polyinsaturés du cerveau. Il apporte la fluidité membranaire nécessaire aux cellules nerveuses pour que les impulsions nerveuses électriques puissent circuler facilement dans les circuits cérébraux.
Lorsque les niveaux de DHA sont faibles, la production de prostaglandines, d'importants régulateurs de l'impulsion nerveuse, est déstabilisée. Ensuite, une inflammation des prostaglandines se produit dans le cerveau semblable à celle que l'on trouve à l'origine de problèmes articulaires ou digestifs.

Selon Donald O. Rudin et Clara Felix, auteurs de The Omega Phenomenon (Le phénomène Oméga3) chez des personnes sensibles, le même processus qui provoque des spasmes dans l'intestin peut déclencher des spasmes de peur irrationnelle, de panique ou de rage lorsque leur cerveau est affecté de façon similaire. On pourrait regarder la maladie mentale comme “un syndrome d'irritation du cerveau”, un cousin du syndrome d'irritation de l'intestin ou du syndrome d'irritation de l'œsophage.

Plus récemment, de faibles niveaux de DHA ont été reliés à de faibles niveaux de sérotonine dans le cerveau qui, encore une fois, est connecté à une augmentation de la tendance dépressive, suicidaire ou à la violence. Une consommation élevée de poisson a également été associée à une diminution significative des pertes de mémoire et des troubles cognitifs liés à l'âge ainsi qu'à un plus faible risque de développer la maladie d'Alzheimer. Une étude a montré que lorsque l'on donne une supplémentation en huile de poisson à des patients atteints de maladie d'Alzheimer, leur qualité de vie s'améliore de façon significative.

Améliore l'humeur

Plusieurs études ont établi une très nette association entre de faibles niveaux d'acide Oméga3 et la dépression. Ainsi, chez des patients hospitalisés, le rapport acide arachidonique sur EPA prédit la sévérité de l'affection. D'autres travaux scientifiques ont montré que dans les pays où la consommation de poisson est importante, il y a peu de cas de dépression.

Des chercheurs de la Harvard Medical School ont utilisé avec succès une supplémentation en huile de poisson pour traiter des troubles bipolaires. Ils font également état de résultats encourageants dans la prise en charge de la schizophrénie. Une supplémentation avec des Oméga3, essentiellement sous forme d'EPA pendant six semaines, améliore significativement le score global de patients schizophrènes.

Oméga3 et polyarthrite rhumatoïde

Plusieurs arguments épidémiologiques soutiennent l'hypothèse selon laquelle la consommation de poisson gras préviendrait l'apparition de la polyarthrite rhumatoïde. La prévalence de cette maladie est moins élevée chez les Esquimaux qui consomment de fortes quantités de poissons et de mammifères marins riches en Oméga3. L'expression de cette maladie est moins sévère chez les habitants des îles Féroé qui ont également une alimentation riche en poisson.

Des essais cliniques ont été réalisés utilisant les Oméga3 dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde. Dans la plupart des cas, une amélioration significative des paramètres cliniques de la maladie a été observée sous traitement par Oméga3 avec parfois une différence significative entre le groupe traité et le groupe sous placebo.
Les améliorations peuvent porter sur le nombre d'articulations douloureuses ou gonflées, sur l'engourdissement matinal, l'appréciation des progrès par le médecin ou le malade. Les résultats de ces études indiquent que l'effet clinique ne se manifeste habituellement qu'au bout de huit semaines de traitement, voire, le plus souvent après douze semaines.


Grossesse, poisson et Oméga3

Pendant la grossesse, les acides gras essentiels jouent un rôle important aussi bien pour la santé de la femme enceinte que pour le développement du fœtus et, ensuite, pour celui du nouveau-né.

En particulier, le statut maternel en DHA diminue progressivement au cours de la gestation. Les déficits en acides gras polyinsaturés risquent donc de se produire aux derniers stades de la grossesse au moment où le développement du cerveau du fœtus est le plus important.

Après l'accouchement, la normalisation des niveaux de DHA semble se faire très lentement et les besoins paraissent difficilement couverts par la seule alimentation. On a pu constater que des déficits en Oméga3 pouvaient persister jusqu'à six semaines après l'accouchement et qu'ils étaient encore plus prononcés chez les mères nourrissant leur enfant.
Poisson, naissance prématurée et petit poids de naissance. Des chercheurs ont observé que, chez les populations habitant les îles Féroé et qui se nourrissent principalement de poisson, le poids de naissance est plus élevé et la durée de gestation plus longue. Cette constatation suggérait que la consommation de produits issus de la mer, riches en acides gras Oméga3, pouvait avoir une influence sur la durée de la grossesse. Cette action pouvait s'exercer par une modification de l'équilibre de la production des prostaglandines impliquées dans l'accouchement naturel. Par ailleurs, on pouvait penser que cette consommation augmentait le poids de naissance en prolongeant la durée de la gestation ou en augmentant le rythme de croissance fœtale.

Une équipe de chercheurs danois, animée par le Dr Olson, a suivi la grossesse de 8729 femmes divisées en plusieurs groupes selon leur consommation de poisson. La fréquence d'accouchement prématuré tombait de 7% chez les femmes ne consommant pas du tout de poisson à 1,9% chez celles qui en mangeaient au moins une fois par semaine. Ces effets peuvent s'expliquer par l'action des acides gras Oméga3 ou par celle d'autres substances présentes dans les produits de la mer.
Cette étude montre qu'une faible consommation de poisson est un facteur de risque important d'accouchement prématuré et de faible poids de naissance. Chez les femmes consommant peu ou pas de poisson, de petites quantités d'acides gras Oméga3 apportées par du poisson, des huiles de poisson ou des compléments nutritionnels peuvent aider à prévenir ces risques.

Une autre recherche, menée à l'université de Laval au Québec, vient confirmer ces résultats et souligne que la consommation de poisson au cours de la grossesse a un effet bénéfique sur le poids de naissance du nouveau-né. L'étude a comparé deux populations, l'une de la côte nord du Québec qui consomme des quantités importantes de poisson, l'autre au sud du pays qui en mange peu.

Les concentrations en acides gras Oméga3 dans le sang du cordon ombilical des nouveau-nés de la côte nord du Québec étaient 3,3 fois supérieures à celles des nouveau-nés du sud. La durée de la grossesse des femmes de la côte nord était prolongée de 2,4 jours par unité d'Oméga3 présente dans le cordon ombilical. De plus, les nouveau-nés pesaient 262g de plus que ceux du sud.
Poisson et périmètre crânien. 499 femmes enceintes ont participé à une session de vingt minutes de conseils nutritionnels au cours de laquelle il leur a été conseillé d'augmenter leur consommation de poissons gras tout en diminuant celle d'aliments contenant des graisses saturées.

Les résultats de l'étude ont montré que, chez les femmes ayant suivi ces conseils, le poids de naissance des enfants était légèrement plus élevé, le nombre d'accouchements prématurés plus faible et, à la naissance, les nouveau-nés avaient un périmètre crânien plus important que les enfants de celles qui n'avaient pas suivi ces conseils.
Produits de la mer et développement de l'enfant. Le cerveau est riche en acides gras polyinsaturés de la série des Oméga3. Le plus important d'entre eux, le DHA est nécessaire au développement harmonieux des fonctions cérébrales, en particulier, pour celui de la vision, qu'une carence peut perturber de façon durable.

Au cours de la grossesse et plus particulièrement pendant son troisième trimestre, les acides gras polyinsaturés sont sélectivement transférés du sang maternel au sang fœtal et, par suite, aux tissus du fœtus.

L'accumulation des acides gras polyinsaturés dans le fœtus est donc dépendant de leur niveau chez la mère.
Selon une étude publiée dans l'American Journal of Clinical Nutrition, les enfants nés à terme dont les mères ont consommé du poisson gras au cours de leur grossesse ont un développement visuel plus rapide que les autres. Il en est de même lorsqu'ils sont allaités par leur mère.

Les femmes dont l'alimentation a été supplémentée en DHA voient la concentration de ce dernier augmenter dans leur lait et leur plasma avec, pour résultat chez l'enfant, des niveaux plus élevés de DHA après la naissance.

Dépression post-partum. La consommation de poisson ou de concentré d'huile de poisson a montré des bénéfices dans le traitement de la dépression post-partum et dans certaines pathologies psychiatriques comme la psychose maniaco-dépressive ou la dépression. Les femmes qui ont dans leur lait des niveaux élevés de DHA semblent moins sujettes à la dépression post-partum.

Mais on ne peut attribuer actuellement aux seuls acides gras polyinsaturés les effets psychotropes liés à la consommation de poisson. Certains peptides de la chair du poisson libérés par la digestion des protéines peuvent également être impliqués.


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