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01-03-2010

La personne qui pourrait avoir une durée de vie à quatre chiffres est déjà née

Entretien avec le Dr Aubrey de Grey

Dr Aubrey de GreyLe Dr Aubrey de Grey est un biogérontologue (la biogérontologie est l'étude des processus biologiques de vieillissement) installé à Cambridge, au Royaume-Uni, et est actuellement président et directeur général scientifique de la Methuselah Foundation, une association à but non lucratif dont l'objet est de combattre les processus du vieillissement. Il est également rédacteur en chef de Rejuvenation Research, le seul journal à comité de lecture dans le monde spécialisé dans l'intervention sur le vieillissement. Ses sujets de recherche concernent les « lésions », ces effets moléculaires et cellulaires secondaires du métabolisme qui s'accumulent et deviennent finalement pathogènes. Ces « lésions » sont à l'origine du vieillissement des mammifères. Le travail d'Aubrey de Grey consiste à définir les interventions qui seraient nécessaires pour les réparer et/ou les éviter. Il a développé un programme potentiel pour de telles réparations, appelé Strategies for Engineered Negligible Senescence (SENS), ou Stratégies pour orchestrer la sénescence négligeable, qui répartit les problèmes du vieillissement en sept classes majeures de lésions et identifie des approches détaillées pour traiter chacune d'entre elles. L'un des aspects clés de SENS réside dans sa capacité d'étendre sans limites la durée de la vie en étant en bonne santé, même avec des processus de réparation qui restent imparfaits. La réparation nécessite seulement d'approcher la perfection suffisamment rapidement pour maintenir le niveau des lésions en dessous des niveaux pathogènes. Le Dr de Grey a nommé ce rythme nécessaire d'amélioration des thérapies de réparation « longevity escape velocity », ou vélocité de l'évasion de la longévité. En 2007, il a publié un livre Ending Aging (En finir avec le vieillissement) qui présente ses idées pour un large public.

Dans notre monde actuel, captivé comme il l'est par la guerre, la maladie chronique et l'extrême pauvreté, il est stupéfiant de penser que pratiquement les deux tiers de l'ensemble des décès sont encore dus au vieillissement et à ses corollaires. Cela veut dire que près de 100 000 personnes meurent chaque jour - un grand nombre d'entre elles après des souffrances prolongées - pour des raisons qui, selon le Dr Aubrey de Grey, pourraient pourtant ne plus exister dans moins de 30 ans ! Comme le présente son livre Ending Aging - The Rejuvenation Breakthroughs That Could Reverse Human Aging in Our Lifetime1, le Dr de Grey a pour objectif de mettre un frein au vieillissement. Ainsi, si les traitements de son programme SENS (Strategies for Engineered Negligible Senescence2) étaient complètement développés, il serait possible de repousser indéfiniment les aspects physiques du vieillissement.
C'est un concept que non seulement le grand public, mais également ses pairs du monde scientifique ont du mal à comprendre. Ces mêmes pairs qui le critiquent n'ont cependant pas été capables de prouver totalement - à la satisfaction d'un jury rassemblant quelques-uns des scientifiques les plus autorisés dans ce domaine - que les théories du Dr de Grey étaient scientifiquement impossibles. Cela nous laisse avec une vraie réalité d'alternative à considérer, dans laquelle la vieillesse, avec toutes ses fragilités, ses infirmités et ses processus dégénératifs, appartiendrait simplement au passé.
Le Dr de Grey a commencé son travail dans le domaine de l'intelligence artificielle (IA), en se consacrant au développement de machines qui devaient simplifier l'existence de l'homme. Aujourd'hui, alors qu'il se préoccupe toujours de faciliter la vie des hommes, il est un biogérontologue réputé et le directeur général scientifique de la fondation SENS qui coordonne la recherche mondiale des sciences consacrées à l'arrêt du vieillissement.
Nutra News s'était déjà, il y a quatre ans, entretenu avec le Dr de Grey (cf. Nutra News, juin 2006) et s'est de nouveau approché de lui en cette année 2010 pour en apprendre davantage sur ses travaux et la manière dont ils se sont développés.

 

Quel est le lien entre l'intelligence artificielle et la biogérontologie ?

Dr de Grey : J'ai travaillé sur l'IA pour des raisons humanitaires, et c'est après avoir rencontré et épousé ma femme (une biologiste), en 1990, que mes priorités ont changé. En fréquentant des biologistes, il est devenu clair pour moi qu'il y avait une zone d'étude qui était assez délaissée. Il était important, à mes yeux, de travailler à la conception de machines pour aider les gens, mais il est ensuite devenu encore plus important pour moi d'essayer de stopper les maladies liées au vieillissement. J'ai décidé de consacrer toutes mes ressources à cette mission. Je n'avais pas de ressources financières, mais j'avais les bonnes compétences et le bon état d'esprit. En biologie, il y a très peu de gens qui travaillent comme généralistes - chacun se concentrant sur des spécialisations très étroites. C'est bien sûr tout à fait nécessaire, mais lorsque j'étais dans les technologies de l'information, j'avais beaucoup d'amis physiciens. En physique, de nombreux théoriciens apportent des concepts sur lesquels travaillent des spécialistes. La biologie n'a pas cela, et c'est ce que je fais. Je suis venu à la biologie avec deux choses : une capacité à faire de la recherche et une bonne biologie de base provenant de toutes les discussions avec ma femme autour de la table du dîner. J'étais parfaitement ignorant en biochimie, mais je l'ai apprise par moi-même en partant de zéro. L'autre compétence dont j'ignorais tout et que je n'avais jamais acquise est la compétence expérimentale. Cependant, je n'avais pas besoin de l'avoir, car de nombreuses personnes meilleures que moi et mieux qualifiées l'ont.

Quels ont été vos premiers pas dans le traitement de rajeunissement ?

Dr de Grey : Le fait que des mutations mitochondriales sont à l'origine de dégénérescences liées au vieillissement était déjà un fait établi. Mais il restait encore de nombreuses questions sans réponse, et début 1996, j'ai trouvé une nouvelle hypothèse que j'ai publiée en 1997. Elle a été très bien reçue et « m'a placé », si je puis dire, « sur la carte de la biogérontologie ». J'ai passé quelques autres années en étant essentiellement inoffensif avant que le concept complet de SENS ne sorte à l'été 2000 à San Francisco lors d'un workshop uniquement sur invitations. L'article issu de ce workshop a été publié au début de l'année 2002 et a ouvert une période assez agitée. J'ai d'abord été poliment ignoré, puis ridiculisé, mais, depuis le concours de la MIT Technology Review (référence aux détracteurs du Dr de Grey incapables de complètement discréditer ses théories mentionnées ci-dessus, NDLR), SENS a gagné une reconnaissance réticente et a réuni des gens d'un grand nombre de disciplines différentes sous la bannière de la « médecine régénératrice ».
À la fin de l'année 2002, j'ai créé la fondation Mathusalem (Methuselah Foundation) avec David Gobel (un homme d'affaires de Washington D. C.) et nous avons avancé avec le concept de Mouse Prize (le prix de la Souris) - un prix en numéraire donné à toute personne qui rajeunissait et/ou augmentait efficacement la durée de vie de souris. C'était davantage un exercice de relations publiques qu'autre chose. Nous avons commencé avec 5 000 dollars et, maintenant, nous avons quelques millions de dollars à attribuer (à travers des donations philanthropiques). En 2005, une seconde tranche d'opérations s'est développée avec des projets spécifiques de recherche, mais, en 2008, nous avons réalisé que nous n'avions pas tenu les promesses que nous avions visées. Pour ce faire, nous avions besoin de davantage de fonds et avons compris que notre approche à deux niveaux - prix en numéraire et recherche, sous la même bannière - devait être scindée. La fondation SENS a alors été mise en place en mars 2009 et la Methuselah Foundation s'est séparée de sa partie recherche au profit de SENS. En tant que directeur général de la recherche, je coordonne et dirige les différents projets de recherche en cours.

Le siège des deux fondations est aux États-Unis - il est plus facile de créer une organisation caritative aux États-Unis -, et la plupart de mes collègues sont installés là-bas. Nous avons cependant des membres affiliés au Royaume-Uni, comme la Biogerontology Research Foundation à Reading, et nous sommes en train de créer une fondation SENS en Europe.

Vous faites référence à ce processus comme à une « médecine régénératrice », pourtant vous ne parlez pas de la médecine comme nous la connaissons aujourd'hui, mais plutôt de technologie ou d'ingénierie génétique.

Dr de Grey : Selon moi, il n'y a aucune différence entre médecine et technologie. La médecine est une branche de la technologie, et en fait, avec le temps, nous voyons de plus en plus de solutions non biologiques à des problèmes de santé. Prenez par exemple les implants cochléaires et les nanotechnologies.

Vous avez dit dans le passé « Nous n'avons pas de gènes pour vieillir ». Si nous ne sommes pas programmés pour vieillir, qu'est-ce que le vieillissement puisqu'il concerne le corps de l'homme et que nous sommes en train de parler de « guérir » le vieillissement comme si c'était une maladie ? 

Dr de Grey : Le vieillissement, c'est juste de « l'usure ». Comme n'importe quelle machine - le corps n'est que cela, une machine très complexe -, il accumule les lésions. Plus nous devenons vieux, plus nous accumulons des lésions jusqu'à ce que des parties commencent à tomber en panne. Dans une simple machine faite par l'homme, on répare simplement la lésion dès qu'elle apparaît avant que la machine ne commence à mal fonctionner. La même logique s'applique au corps humain.
Concernant le programme SENS, il y a un problème de terminologie avec l'utilisation du mot « guérir ». Guérir impliquerait l'« élargissement » de la maladie, mais avec le vieillissement, la maladie ne va pas s'en aller rapidement à n'importe quel moment. C'est davantage une question de réparation et de maintenance avec l'objectif de maintenir les lésions en dessous du niveau qui provoque l'apparition de la pathologie.

Vous avez identifié sept types de lésions du vieillissement qu'il faudrait inverser. De quelle façon avez-vous isolé ces sept-là comme cibles clés de votre technologie ? Et les hormones et les os ? N'existe-t-il pas également des causes environnementales au vieillissement ?

Dr de Grey : En fait, il ne s'agissait pas d'« isolation », mais plutôt de « classification ». Au cours des années « inoffensives », j'ai passé beaucoup de temps à écouter les gens dans cette branche et peu à peu ces sept catégories ont émergé comme les plus saillantes. Qu'est-ce qui distingue un homme de vingt ans d'un homme de quarante ? La composition moléculaire. Les lésions s'accumulent seulement dans les structures d'une grande longévité, telles que l'ADN ou les protéines, et la bonne nouvelle, c'est que les technologies pour remédier à certaines d'entre elles font déjà l'objet d'études cliniques.

Les 7 causes de mortalité

 

Perte de cellules
Des cellules immortelles
Des mutations nucléaires
Des mutations mitochondriales
Des déchets intracellulaires
Des déchets extracellulaires

 

vieillissementLes hormones sont bien sûr des médiateurs majeurs de problèmes. Mais la grande question est de savoir comment maintenir le niveau des hormones. Bien entendu, un moyen consiste à les remplacer. Mais nous avons alors besoin d'être sûrs que nous les remplaçons par la bonne quantité de l'hormone spécifique, au bon niveau et au bon moment. Techniquement, c'est extrêmement difficile à faire. Il est beaucoup plus simple de restaurer la fonctionnalité des glandes qui les sécrètent.
Le rythme du vieillissement varie selon chaque individu, et oui, bien sûr, l'environnement influence le vieillissement, mais jusqu'à quel point ? Quelle est l'ampleur de cette influence ? La principale cause du vieillissement est le métabolisme basal qui est quelque chose que nous ne pouvons pas altérer. Oui, il est bon d'optimiser sa santé - une bonne alimentation, un bon exercice physique -, mais ne soyez pas trop optimistes et ne pensez pas que cela vous conservera jeunes pour toujours. Ce que cela fera, c'est de vous maintenir en meilleure santé et en meilleure forme plus longtemps de telle sorte que cela augmentera vos chances de bénéficier des thérapies SENS dès qu'elles seront prêtes !

Initialement, vous parliez d'une espérance de vie de 150 ans, mais théoriquement vous avez dit que nous pourrions essayer d'atteindre une durée de vie à quatre chiffres. Comment ?

Dr de Grey : Il y a deux types de progrès : fondamental - qui est vraiment difficile à prévoir - et incrémental - qui se produit à un rythme fiable. En ce moment, l'espérance de vie maximale enregistrée est de 122 ans. Les thérapies du programme SENS essaient actuellement d'ajouter trente années à une vie saine et donc trente années à la vie totale, portant l'espérance de vie totale à 150 ans.
Laissez-moi prendre comme précédent le rythme de développement d'autres technologies : par exemple, le phénomène de voler. En 1903, les frères Wright ont fait le premier vol soutenu de 12 secondes. Seulement vingt ans plus tard, un avion a traversé l'Atlantique, et encore vingt années après un avion a passé le mur du son. Cela ne fait que 40 ans depuis le premier progrès. Comme pour voler, l'obtention de la première augmentation de trente années sera un progrès fondamental, mais le progrès incrémental ultérieur sera prévisible et continuel. Nous ne savons pas en fait combien de temps va se passer avant la première augmentation de trente années (les chances sont à 50?50 de l'obtenir dans les vingt-cinq prochaines années, mais c'est vraiment de la spéculation), or, une fois arrivé là, la technologie incrémentale va prendre effet et les gens qui sont seulement un peu plus jeunes que les premiers à avoir atteint 150 ans pourraient avoir une espérance de vie à quatre chiffres.

Quels seront vos critères de choix pour les sujets lorsque cette technologie sera prête ? Sans doute devront-ils être en excellente santé (pour leur âge chronologique), sinon ils seront trop difficiles à réparer ?

Dr de Grey : Eh bien, pas obligatoirement. SENS se concentre sur les thérapies préventives. Le rajeunissement de personnes n'étant pas en mauvaise santé peut alors être associé à d'autres traitements pour faire face à la mauvaise santé.

Alors, pouvons-nous pousser cette théorie plus loin et imaginer que la technologie sera développée pour pouvoir simplement « réparer » les maladies chroniques ?

Dr de Grey : Tout simplement. Oui.

La sénescence des cellules est l'une des protections de l'organisme contre le cancer. SENS cible l'obtention d'une « sénescence négligeable ». Cela ne pourrait-il pas augmenter notre vulnérabilité au cancer et à d'autres crises ?

Dr de Grey : Ici, « sénescence » n'est pas utilisé dans un sens biologique, mais plutôt dans le sens gérontologique « d'augmenter la mortalité avec l'augmentation de l'âge ». Mais oui, l'une des défenses de l'organisme contre le cancer est la prévention de la division cellulaire (par sénescence). Les technologies SENS vont faire en sorte de renforcer la capacité de l'organisme à entrer dans la sénescence. Nous serons capables de changer l'ADN de sorte que même une hypermutation devienne impossible parce que l'enzyme télomérase ne sera pas activée.

 

« En dehors de la petite quantité qui se trouve dans nos mitochondries, tout notre ADN est logé dans le noyau de nos cellules. De même que l'ADN mitochondrial, il accumule les lésions tout au long de notre vie et cela peut théoriquement conduire à d'innombrables problèmes de santé. Cependant, je crois que, en pratique, seul l'un de ces problèmes - le cancer - se produit au cours de ce que nous considérons actuellement comme une durée de vie normale. Par conséquent, si nous pouvions vraiment mettre le cancer complètement en échec, les mutations nucléaires deviendraient inoffensives. Le composant le plus audacieux de SENS n'est que cela - un moyen de mettre le cancer totalement en échec ».


D'après vous, la Terre peut-elle réellement supporter que nous vivions tous au moins 100 ans ?

Dr de Grey : C'est une question que l'on me pose tout le temps. La surpopulation est certainement un facteur à prendre en considération. Cependant, un grand nombre des pays les plus développés connaît actuellement un taux de natalité négatif, et les pays semi-développés seront dans la même situation dans un futur pas très éloigné. Confrontés à la réalité d'une population vieillissante, ils seront bien intéressés par les thérapies SENS. Et le taux de natalité n'est pas le seul facteur ici. Prenez en compte l'âge auquel les femmes voudront avoir des enfants : avec la ménopause repoussée indéfiniment, les femmes pourront avoir des bébés à 170 ans et au-delà.
Bien sûr, je ne souhaite pas minimiser la nécessité de réduire le taux de natalité si celui de mortalité diminue aussi. Mais nous avons déjà un problème : 100 000 personnes meurent chaque jour après des souffrances prolongées. C'est seulement en fermant les yeux sur cela que nous pouvons imaginer ne pas avoir un problème à régler. Bien sûr, il y aura des problèmes (dans ce nouveau futur sans âge), mais sont-ils suffisamment importants pour l'emporter sur le bénéfice de sauver 100 000 vies par jour ?

 

 population

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Références :

1. Ending Aging - The Rejuvenation Breakthroughs That Could Reverse Human Aging in Our Lifetime : En finir avec le vieillissement - Les progrès du rajeunissement qui pourraient inverser le vieillissement de l'homme de notre vivant), de Aubrey de Grey et Michael Rae, St Martin's Griffin, 2008
2. Stratégies pour orchestrer la sénescence négligeable.

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