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01-08-2008

La ménaquinone-7, protège la santé des os et des artères

MK-7La ménaquinone-7 est la fraction avec la biodisponibilité et l'activité les plus élevées des ménaquinones formant la vitamine K2. Des études récentes montrent qu'en régulant le calcium, la vitamine K2 prévient les maladies cardio-vasculaires et l'ostéoporose ainsi que certains types de cancers.


Des travaux scientifiques indiquent que sans vitamine K2, la régulation du calcium est perturbée, avec pour conséquences possibles le développement d'ostéoporose et/ou de maladies cardio-vasculaires. Une insuffisance de vitamine K2 conduit à une diminution de la densité minérale osseuse et un excès de calcium dans les parois artérielles augmente le risque de maladies cardiaques.

La vitamine K2 prévient efficacement l'ostéoporose

La vitamine K2 est indispensable pour activer une protéine spécifique responsable de l'optimisation de la liaison du calcium à la structure osseuse qui rend les os plus solides.


Les Japonais connaissent depuis longtemps la capacité de la vitamine K2 à maintenir ou restaurer la santé des os. Dans certaines régions du Japon, le natto - ou soja fermenté - est fréquemment consommé plusieurs fois par semaine. Il est particulièrement riche en vitamine K2, plus spécifiquement en ménaquinone-7. Les populations vivant dans ces régions ont des niveaux sanguins de MK-7 bien plus élevés que les autres et également beaucoup moins d'ostéoporose et de fractures osseuses.
Des essais cliniques confirment que la prise de vitamine K2 réduit l'incidence des fractures osseuses. Une étude japonaise de deux ans montre ainsi que la vitamine K2 a diminué l'incidence des fractures de la colonne vertébrale de 52 % chez 120 patientes souffrant d'ostéoporose par rapport à des sujets n'ayant pas reçu de supplémentation1.
Vitamine D3Une étude a comparé les effets de la vitamine K2 et ceux de l'étidronate, un médicament, sur l'incidence des fractures de la colonne vertébrale de femmes ménopausées. Les femmes ayant pris 45 mg de vitamine K2 avaient un taux de fractures de 0,8 % contre 8,7 % pour celles ayant pris le médicament. Dans le groupe sous placebo, le taux était de 21 %2.
Les effets de la vitamine K2 et du risedronate ont été examinés sur la formation et la résorption osseuse, le système lacunaire des ostéocytes et la porosité de l'os cortical de rats traités par des glucocorticoïdes. Quarante-neuf rats Sprague-Dawley femelles âgés de trois mois ont été répartis de façon aléatoire en cinq groupes qui ont reçu des glucocorticoïdes, des glucocorticoïdes + de la vitamine K2, des glucocorticoïdes + du risedronate, des glucocorticoïdes + de la vitamine K2 + du risedronate et un groupe témoin. La vitamine K2 comme le risedronate ont augmenté la densité des ostéocytes et l'occupation de l'espace lacunaire, et ont prévenu l'accroissement de la porosité de l'os cortical induite par les glucocorticoïdes. Associés, ils exerçaient une action synergique3.

La vitamine D3 renforce l'action de la MK-7

Une étude a porté sur 92 femmes souffrant d'ostéoporose, ménopausées depuis plus de 5 ans et âgées de 55 à 81 ans, qui ont reçu de façon aléatoire de la vitamine D3, de la vitamine K2, des vitamines D3 et K2 ou du calcium quotidiennement pendant deux ans. Leur densité minérale osseuse a été évaluée au début de l'étude puis après un et deux ans de traitement. Les résultats ont montré que la vitamine K2 associée à la vitamine D3 avait augmenté la densité minérale osseuse de la colonne vertébrale autant que l'avait fait la supplémentation en calcium4.

Vitamine D3


Dans une autre étude, 172 femmes avec une ostéopénie ou une ostéoporose ont reçu de façon aléatoire de la vitamine K2, de la vitamine D3, l'association des deux ou un placebo quotidiennement pendant deux ans. Leur densité minérale osseuse a été mesurée au début de l'étude puis tous les six mois. L'association des deux vitamines a nettement plus augmenté la densité minérale osseuse que la vitamine K2 seule5.

La vitamine K2 prévient les maladies coronariennes

Vitamine K2Des dépôts anormaux de calcium peuvent apparaître dans la paroi interne des artères où il renforce la plaque d'athérome. La vitamine K2 semble prévenir ces anomalies et ainsi exercer un effet protecteur contre les maladies cardio-vasculaires. Dans les artères, elle active en effet une protéine qui empêche le calcium de se déposer dans les parois des vaisseaux.
Le lien entre la vitamine K2 et les maladies cardiaques a été établi dans une vaste étude hollandaise en double aveugle contrôlée contre placebo, qui a porté sur 4 800 sujets suivis pendant sept ans. Cette étude a révélé que les sujets ingérant les quantités de vitamine K2 les plus importantes dans leur alimentation avaient un risque 57 % moins important de mourir de maladie cardiaque que ceux qui en consommaient moins. Une consommation plus importante de vitamine K2 correspondait également à moins de dépôts de calcium dans l'aorte (une mesure indirecte de l'athéro-sclérose), alors qu'une consommation moindre montrait une calcification modérée à sévère. Le plus faible risque de crise cardiaque et de calcification de l'aorte était observé chez les sujets ayant inclus plus de 32,7 mcg de vitamine K2 dans leur alimentation6.

La vitamine K2 diminue la calcification des artères

Vitamine K2Une étude sur des rats montre que la calcification des artères et la perte d'élasticité des vaisseaux sanguins qui en découle peuvent être réversibles avec la prise de vitamine K2.
Les chercheurs ont induit un durcissement artériel chez des rats en interférant avec le métabolisme de la vitamine K en ajoutant de la warfarine à leur alimentation. Les animaux ont d'abord été répartis en deux groupes : un groupe témoin avec de la vitamine K ajouté à leur alimentation, l'autre traité avec de la warfarine pour induire une calcification. Au bout de six mois, les artères des animaux traités avec de la warfarine ont montré des signes d'un durcissement significatif. Ces animaux ont ensuite été répartis en quatre groupes pour recevoir pendant six semaines supplémentaires : une alimentation normale + de la warfarine, une alimentation normale + de la vitamine K1, une alimentation normale + une forte dose de vitamine K1 ou une alimentation normale + une dose élevée de vitamine K2. Au cours de ces six semaines supplémentaires, la calcification a continué dans les groupes d'animaux recevant de la warfarine ou de la vitamine K1 à dose normale. Dans les deux autres groupes, la calcification a été stoppée et le durcissement existant des artères a diminué d'environ 40 % après six semaines de supplémentation7.

Un effet anticancéreux

Dans une petite étude japonaise portant sur 40 femmes ayant une cirrhose du foie causée par une infection virale, il y avait une nette différence de l'incidence de cancer entre les femmes prenant ou non de la vitamine K2 : seulement deux sur vingt et une ont développé un cancer dans le groupe supplémenté, contre 9 sur 19 dans celui sous placebo9.
Les activités anticancéreuses de la vitamine K ont été observées sur différentes lignées cellulaires. Des chercheurs ont évalué l'association existant entre la consommation de phylloquinone (vitamine K1) et de ménaquinone (vitamine K2) sur le cancer de la prostate chez 11 319 hommes. Au début de l'étude, la consommation alimentaire habituelle de vitamines K1 et K2 a été évaluée par un questionnaire de fréquence d'aliments. Les chercheurs ont ensuite comparé la consommation des deux formes de vitamine avec le risque de développer un cancer de la prostate. Au cours du suivi d'une durée moyenne de 8,6 ans, 268 cas de cancers de la prostate dont 113 avancés ont été identifiés. La vitamine K2 était associée à une réduction de 63 % du risque de cancer avancé de la prostate. La vitamine K1, par contre, n'avait aucune incidence sur le cancer de la prostate8.
Des chercheurs japonais ont investigué en laboratoire les effets de la vitamine K2 sur la récurrence de tumeurs après un traitement pour un carcinome hépatocellulaire. L'administration de vitamine K2 a un effet inhibiteur sur la croissance des cellules de carcinome hépatocellulaire10. La vitamine K2 a également démontré des effets inhibiteurs sur des myélomes et des lymphomes, suggérant de possibles applications pour combattre ces cancers hématologiques chez des patients11.

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Références :


1. Shiraki M et al., Vitamin K2 effectively prevents fractures and sustains bone mineral density in osteoporosis, J. Bone Miner. Res., 2000 Mar, 15(3):515-21.
2. Iwamoto J. et al., Combined treatment with vitamin K2 and biphosphonate in postmenopausal women with osteoporosis, Yonsei Med. J., 2003 Oct 30, 44(5):751-6.
3. Iwamoto J. et al., Effects f vitamin K2 and risedronate on bone formation and resorption, osteocyte lacunal system and porosity in the cortical bone of glucocorticoid-treated rats, Calcif. Tissue Int., 2008 June, e-pub ahead of print.
4. Iwamoto J. et al., Effect of combined administration of vitamin D3 and vitamin K2 on bone mineral density of the lumbar spine in postmenopausal women with osteoporosis, J. Orthp. Sci., 2000, 5:546-551.
5. Ushioyama T. et al., Effect of continuous combined therapy with vitamin K2 and vitamin D3 on bone mineral density and coagulofibrinolysis function in postmenopausal women, Maturitas, 41(2002) 211-221.
6. Geleijnse J.M. et al., Dietary intake of menaquinone is associated with a reduced risk of coronary heart disease: the Rotterdam Study, J. Nutr., 2004 Nov, 134(11):3100-5.
7. Shurgers L.J. et al., Regression of warfarine-induced medial elastocalcinosis by high intake of vitamin K in rats, Blood, published on-line ahead of print doi: 10.1182/bood-2006-07-035345.
8. Nimptsch et al., Dietary intake of vitamin K and risk of prostate cancer in the Heidelberg cohort of the european prospective investigation into cancer and nutrition, American J.of Clinical Nutrition, April 2008, 87(4):985-992.
9. Habu D. et al., Role of vitamin K2 in the development of hepatocellular carcinoma in women with vial cirrhosis of the liver, JAMA, 2004 Jul 21, 292(3):358-61.
10. Mizuta T. et al., Hepatocellular carcinoma and vitamin K, Vitam Horm., 2008, 78:435-42.
11. Tsujioka T. et al., The mechanisms of vitamin K2-induced apoptosis of myeloma and lymphoma cells, Haematologica, 2006 May, 91(5):613-9.

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