Pycnogénol et ménopause

Une étude a impliqué 155 femmes péri-ménopausées qui ont reçu de façon aléatoire quotidiennement 200 mg de pycnogénol ou un placebo. À l'aide d'un questionnaire portant sur les symptômes somatiques, l'humeur dépressive, les symptômes vasomoteurs, la mémoire et la concentration, l'intérêt, l'anxiété, le comportement sexuel, les problèmes de sommeil et les symptômes menstruels, elles ont listé leurs symptômes. Elles ont également été reçues en consultation dans une clinique un mois, trois mois et six mois après le début de l'étude ; leur indice de masse corporelle, leur pression sanguine, leur profil lipidique et leur statut antioxydant ont été évalués.
Chez les femmes supplémentées en pycnogénol, au bout de six mois, les niveaux de cholestérol avaient baissé de 10 % par rapport à ceux des femmes sous placebo. Leur statut antioxydant s'était également élevé. Dans le groupe placebo, le questionnaire n'a pas permis de constater une amélioration des différents paramètres alors que cela a été le cas dans le groupe supplémenté.

(Acta Obstetricia et Gynecologia 2007, 86: 978-985.)