De précédentes études avaient suggéré que l'acide docosahexaénoïque (DHA) pouvait se révéler utile dans le traitement de la maladie d'Alzheimer, mais cette nouvelle étude est la première, selon les chercheurs, à montrer qu'il pourrait retarder ou prévenir le développement de la maladie tard dans la vie.
Dans cette étude, des chercheurs ont examiné les effets du DHA sur des souris produites pour développer les plaques cérébrales associées à la maladie d'Alzheimer.
Un groupe d'animaux a reçu une alimentation ressemblant à une alimentation typiquement américaine avec dix fois plus d'acides gras oméga-6 que d'oméga-3, comme ceux que l'on trouve dans les huiles de maïs, d'arachide ou de tournesol. Un rapport élevé oméga-6 sur oméga-3 est associé à une augmentation du risque de nombreuses maladies.
Trois autres groupes d'animaux ont été nourris avec une alimentation plus saine apportant un rapport 1:1 d'oméga-6 sur oméga-3. L'un a reçu une supplémentation en DHA et les deux autres groupes, du DHA plus des acides gras oméga-6. Les quantités d'hydrates de carbone, de protéines et de calories étaient identiques dans tous les régimes.
Après trois mois, toutes les souris ayant reçu une alimentation riche en DHA avaient de plus faibles niveaux de protéines bêta-amyloïdes et tau que celles dans le groupe témoin. Mais au bout de neuf mois, seules les souris recevant l'alimentation enrichie seulement en DHA avaient de plus faibles niveaux de ces deux protéines.
Les chercheurs en ont conclu que ces résultats suggéraient que le DHA agissait mieux seul qu'associé aux acides gras oméga-6 et que des études sur l'homme étaient maintenant nécessaires pour évaluer de quelle façon les acides gras oméga-3 pourraient agir contre la maladie d'Alzheimer.
(Journal of Neuroscience, April 18, 2007, vol. 27, News release, University of California, Irvine.)
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