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01-09-1999

Les effets bénéfiques des thérapies hormonales sur les troubles associés au vieillissement Interview du Dr Thierry Hertoghe


Nutranews : Vous êtes considéré comme l'un des meilleurs spécialistes européens des traitements hormonaux. Pouvez-vous résumer pour nos lecteurs votre expérience en ce domaine ?
Dr Hertoghe : Mon expérience vient d'une longue tradition familiale en hormonothérapie depuis 1890, étalée sur 4 générations de médecins de père en fils, enrichie par l' étude approfondie de la littérature médicale sur les thérapies hormonales et des rencontres avec plusieurs éminences grises en la matière.

Nutranews : Qu'est ce qui fait l'originalité de votre approche ?
Dr Hertoghe : Comme le disait un de mes amis, il faut d'abord traiter l'homme et non pas son organe ou ses analyses de laboratoire. Cette façon de voir globalement résume assez bien mon approche : j'essaie de prendre le patient tout entier en compte en analysant un éventail assez large de facteurs pouvant interférer sur sa santé, et surtout sur sa santé hormonale.

Ainsi, pour établir un bon diagnostic hormonal, je me base sur une évaluation approfondie des symptômes psychiques et signes physiques de la carence (qui traduisent les effets finaux des hormones au niveau des cellules), sur un bilan biologique suffisamment vaste fait de tests sanguins et urinaires, et sur un contrôle de tous les facteurs alimentaires, infectieux et environnementaux (toxiques) pouvant interférer. Un bon traitement hormonal forme selon moi un tout qui comprend à côté du traitement correcteur de la carence hormonale aussi des conseils nutritionnels et environnementaux car une alimentation mal orientée et un habitat toxique peut favoriser ou aggraver une déficience hormonale.

Je me suis davantage intéressé, ces dernières années, aux déficiences hormonales liées à l'âge. Avec l'âge, plusieurs glandes endocrines s'affaiblissent et je cherche à détecter et à traiter chez chaque patient aussi scientifiquement que possible tous les déficits hormonaux intermédiaires ou graves qui en résultent et non pas seulement le déficit le plus grave. Les déficits hormonaux qui apparaissent avec l'âge, sont souvent des déficits plus modérés, moins nets, mais peuvent déjà causer ou aggraver de nombreuses plaintes.

Nutranews : A quel âge conseillez-vous de commencer le traitement en :

  • DHEA
  • Mélatonine
  • Hormone de croissance

    Dr Hertoghe :

    Il n'y a pas d'âge bien défini pour l'apparition d'un déficit. Il faut traiter selon mon expérience dès qu'un déficit hormonal apparaît que ce soit pendant l'enfance, l'adolescence, à l'âge de jeune adulte ou de l'adulte âgé. Ne pas traiter une déficience hormonale évidente laisse le patient avec ses plaintes de déficience, ce qui signifie une souffrance psychique et un affaiblissement physique d'autant plus inutiles qu'ils peuvent être évités ou atténués par le traitement hormonal approprié, et ce d'une manière saine et prudente.

    Pour la DHEA, les premiers signes de déficience s'installent souvent entre la trentaine et la quarantaine. A 40 ans, chez la plupart d'entre nous le taux de DHEA a baissé d'au moins 20 à 35 %, une baisse qui peut déjà nécessiter un traitement.

    La déficience modérée en mélatonine s'installe dans la trentaine, avec un sommeil qui devient plus léger, inquiet et qui permet de moins bien récupérer, surtout chez les personnes soumises au stress. C'est dans la trentaine ou dans les deux décades suivantes que beaucoup de personnes souffrant d'un mauvais sommeil dormiront mieux le soir avec un petit supplément de mélatonine.

    L'hormone de croissance : le besoin de supplémentation en cette hormone tout-à-fait majeure pour freiner le processus de vieillissement commence à se faire sentir dans la trentaine. A 40 ans et au plus tard à 50, 60 ans, il peut s'avérer important pour garder une santé optimale de corriger la carence en hormone de croissance qui s'aggrave avec l'âge, par de petites doses quotidiennes de cette hormone.

  • Nutranews : Est-il toujours nécessaire de réaliser des dosages hormonaux avant de commencer la supplémentation ? et ensuite, avec quelle fréquence ?
    Dr Hertoghe : En règle générale, il est important de réaliser des dosages hormonaux préalables à toute supplémentation, même pour la mélatonine. Le problème pour établir le diagnostic biologique d'une déficience en mélatonine est qu'il est généralement très difficile d'obtenir son dosage ou celui de son dérivé dans la salive ou les urines de 24 h. Si bien que la plupart des médecins proposent de prescrire de la mélatonine de façon empirique en se basant sur l'intensité des signes cliniques de déficience pour commencer un traitement et l'absence de survenue de signes de surdosage lors du traitement pour mettre ce traitement au point. Si pour le médecin expérimenté les dosages hormonaux dans le sang et les urines de 24 h confirment très souvent l'impression clinique, mieux vaut toujours faire un bilan aussi complet que possible : établir une liste des symptômes des déficiences hormonales chez ce patient, des signes cliniques (plaintes et examen physique), des dosages dans le sang et les urines de 24 h et de contrôler sa réponse au traitement. Après le premier bilan, des dosages des hormones déficientes sont à refaire 2 ou 6 mois plus tard selon la carence hormonale, et ensuite tous les six à douze mois lors d'un suivi classique.

    Nutranews : Quels sont les principaux bénéfices à attendre de la supplémentation (ou traitement) en :

  • DHEA
  • Mélatonine
  • Hormone de croissance

    Dr Hertoghe :

    La DHEA : le patient qui corrige sa déficience de façon appropriée c'est-à-dire à dose correctrice, sans surdosage, éprouve en général des effets bénéfiques modérés de meilleure vitalité, d'une humeur plus enjouée avec moins d'anxiété, retrouve une peau et des muqueuses (des yeux) moins sèches, une pilosité plus abondante là où il le faut c'est-à-dire au niveau des aisselles et du pubis. Chez les femmes plus âgées, une supplémentation à la DHEA peut faire réapparaître la couche de graisse au niveau du Mont de Vénus, cette petite épaisseur qui fait bomber le pubis chez la femme et qui s'aplatit avec l'âge.

    Mélatonine :
    Effets : un meilleur sommeil, plus profond et serein, qui ressemble au sommeil profond et pauvre en soucis de l'enfant, un sommeil plus récupérateur avec un réveil plus facile, une diminution importante des ruminations anxieuses et une meilleure qualité des rêves.

    Hormone de croissance : effets sur le mental : une qualité de vie meilleure, un effet désangoissant profond, une lucidité plus grande permettant de mieux différencier ce qui est essentiel de l'accessoire, un sommeil plus court mais plus profond et nettement plus récupérateur; au niveau physique : un corps plus ferme, un raffermissement de tous les grands relâchements musculaires qui se font avec l'âge, le triceps et les muscles abdominaux qui pendent, se resserrent, la graisse sous la peau diminue de 25 %, au niveau des genoux entre autres. La peau et les cheveux s'épaississent assez souvent. A l'intérieur du corps cette hormone peut inverser l'athérosclérose (une inversion démontrée à l'échographie des artères carotidiennes du cou chez de jeunes adultes déficients en hormone de croissance et mis en traitement), l'hormone de croissance peut renforcer le cœur décompensé (et sortir des insuffisants cardiaques de l'hôpital), renforcer les os (inverser l'ostéoporose des vertèbres par exemple avec jusqu'à 15 % d'accroissement de la densité minérale osseuse à certains endroits en deux ans), etc.

  • Nutranews : Quel type de thérapie proposez-vous à la périménopause et à la ménopause, et que peut-on en attendre ?
    Dr Hertoghe : Chez la femme, à la périménopause et à la ménopause, il est important de combler le manque d'hormones sexuelles, non seulement féminines (oestrogènes, progestérone) mais aussi mâles (testostérone, DHEA). L'hormone féminine oestradiol naturelle que je préconise de prendre est à appliquer par la voie transdermale (passage par la peau) de cette manière l'on évite l'accumulation de ses oestrogènes dans le foie avec toutes sortes de perturbations indésirables du métabolisme. La progestérone naturelle micronisée doit être prise par la voie buccale (par voie transdermale elle ne contrecarre pas assez l'oestradiol). Une jeune femme produit 60 à 70 % autant d'androgènes qu'un homme (si l'on prend en considération le poids ou le nombre de molécules d'androgènes produit par jour). Ce sont les androgènes qui permettent d'avoir de bons muscles, un corps ferme et bien dessiné, et un mental plus calme et décidé. Chez la femme à 40 ans, le taux de testostérone dans le sang a en moyenne diminué de moitié. Pas étonnant que la libido chute à cet âge-là (la testostérone est l'hormone qui stimule le plus le désir sexuel chez la femme). Avec l'âge, le fonctionnement des ovaires et celui des glandes surrénales (deux autres glandes qui produisent des hormones sexuelles) déclinent. Les déficits en hormones qui en résultent, méritent d'êtres corrigés et la meilleure façon de le faire est de prescrire des molécules identiques à celles qui existent dans le corps : les hormones naturelles sont mieux adaptées au corps. Mais le traitement hormonal est meilleur s'il respecte les équilibres entre toutes ces hormones sexuelles: ne jamais ajouter des oestrogènes sans donner de la progestérone, équilibrer la prise d'hormones féminines avec des petites doses d'hormones masculines.

    Le traitement en hormones sexuelles freine le vieillissement, déplisse les petites rides situées autour de la bouche, raffermit les seins, rend les muqueuses plus humides et donne une énergie constante, une humeur meilleure (les oestrogènes chez la femme sont souvent de puissants anti-dépresseurs), rend moins anxieux (les androgènes font beaucoup mieux relativer les événements stressants), diminue l'émotivité excessive, donne une meilleure libido, améliore le sommeil (la progestérone naturelle prise oralement le soir calme et fait somnoler).

    Nutranews : Que peut-on faire contre l'andropause, avez-vous des recommandations spécifiques ?
    Dr Hertoghe : Le traitement de l'andropause, le manque d'hormones mâles chez l'homme, consiste à combler la déficience en testostérone, dihydrotestostérone et DHEA. Le meilleur traitement est souvent le gel liposomal de testostérone à appliquer sur la peau et qui pénètre assez efficacement dans le sang. Malheureusement, il est difficile de l'obtenir en Europe. Il existe chez nous des préparations de testostérone ou d'un de ses dérivés à prendre oralement. Ceux-ci ont une efficacité satisfaisante chez 30 à 50% des sujets. Chez les autres, la réponse n'est pas satisfaisante pour différentes raisons, dont une mauvaise absorption intestinale.

    Il existe aussi des préparations injectables de testostérone. Leur inconvénient est que les taux de testostérone dans les prises sanguines sont trop élevés les premiers jours après l'injection et 10-12 jours plus tard ceux-ci commencent à baisser trop fortement. En pratique, si le gel de testostérone ne peut s'obtenir, le médecin peut prescrire chez le jeune homme déficient en androgènes, un dérivé de testostérone à prendre par la bouche, la mestérolone, qui inhibe très peu la sécrétion endogène, chez l'homme d'âge plus mûr, des capsules d'undecanoate de testostérone, et chez l'homme âgé l'injection de testostérone enanthate me semblent plus indiqué.

    Le manque d'hormones mâles chez l'homme mérite d'être traité car il cause un vieillissement prématuré e.a. cardiovasculaire et des plaintes psychiques (dépression, fatigue, anxiété, sommeil déficient) qui sont soulagés par le traitement aux hormones mâles. Dès l'âge de 18 ans d'ailleurs, une cellule de Leydig (la cellule qui sécrète de la testostérone) est perdue toutes les 4 secondes ! Ne faut-il pas pour cette raison pas commencer un traitement correcteur plutôt entre 30 et 55 ans qu'à 80 ans ?

    Nutranews : Quel est, pour chaque traitement, la forme d'administration la mieux adaptée (sublinguale, orale, transdermale, injectable) ?
    Dr Hertoghe :

    - Mélatonine : sublingual (à laisser fondre sous la langue)

    - DHEA : par la bouche (oral) ou en sublingual

    - Hormone de croissance : injection en dessous de la peau (souscutanée)

    - Testostérone : par application sur la peau (transdermal)

    - Oestradiol : transdermal

    - Progestérone : oral ou par voie vaginale (en transdermal : trop peu est absorbée pour contrebalancer un traitement à l'oestradiol)

    - Cortisol : oral

    - Aldostérone : 9-alpha-fluorohydrocortisone : oral

    - Calcitonine : intranasal

    - Hormones thyroïdiennes : oral

    - Pregnenolone : oral ou sublingual

    Nutranews : Proposez-vous une thérapie de remplacement en hormone thyroïdienne et sous quelle forme ? Dr Hertoghe : Pour une bonne activité thyroïdienne dans le corps, il faut que la prohormone T4 se transforme bien en hormone active, la T3. Avec l'âge, la conversion de cette prohormone thyroïdienne T4 en hormone active T3 diminue. De plus, une quantité importante de conditions peuvent survenir qui réduisent également cette conversion (manque de sélénium, de fer, prise de pilule contraceptive ou d'oestrogènes) etc.. Malheureusement, actuellement la grande majorité des préparations thyroïdiennes ne contiennent que de la prohormone T4. Souvent ces préparations corrigent raisonnablement bien le taux sanguin des hormones thyroïdiennes mais le patient ne se sent pas aussi bien que prévu. Une étude a dernièrement montré chez le rat que lorqu'on le rend déficient en hormones thyroïdiennes et qu'on le traite avec seulement de la T4, plusieurs organes souffrent d'une insuffisance thyroïdienne. Depuis 110 ans dans ma famille de médecins orientés sur l'hormonothérapie et particulièrement sur la correction des troubles de la thyroïde, nous avons traité avec des préparations qui contiennent de la T3 à côté de la T4 avec des résultats en général meilleurs que ceux qui s'obtiennent avec la T4 seule. C'est pourquoi à l'encontre de la tendance actuelle dans beaucoup de milieux académiques, je préconise la prescription de préparations thyroïdiennes qui contiennent les 2 hormones thyroïdiennes majeures. Ces préparations étant fort actives, il faut cependant commencer par les donner en petites doses et augmenter très progressivement le dosage jusqu'à atteindre la dose optimale.

    Nutranews : Faut-il également supplémenter en pregnenolone ?
    Dr Hertoghe : La supplémentation en pregnenolone est utile chez les personnes déficientes en pregnenolone, surtout chez les personnes souffrant de troubles de la mémoire. La pregnénolone est une hormone très abondante dans le cerveau humain. Elle y joue le rôle de neurotransmetteur stimulant. Les doses qui semblent bénéfiques à la mémoire, sont des doses supérieures à celles que le corps produit chaque jour : de l'ordre de 100 mg par jour. Apparemment celles-ci n'induisent pas d'effets secondaires très évidents chez ceux qui le prennent, mais je conseille cependant de faire ces traitements sous le suivi d'un médecin.

    Nutranews : Y a-t-il des pathologies spécifiques dans lesquelles le traitement hormonal apporte des solutions thérapeutiques particulièrement efficaces ?
    Dr Hertoghe : Le traitement hormonal apporte des solutions ou des améliorations thérapeutiques surtout au niveau des maladies cardiovasculaires comme l'hypertension artérielle, l'angine de poitrine, le rétablissement après un infarctus du myocarde, les décompensations cardiaques. Mais presque toutes les grandes maladies liées à l'âge comme l'ostéoporose, le rhumatisme, l'obésité, le diabète gras, etc. semblent bien répondre à plusieurs des traitements mentionnés ci-dessus, souvent mieux que les médications classiques.

    Nutranews : Où faut-il arrêter l'automédication et où doit commencer le suivi médical ?
    Dr Hertoghe : L'automédication bien informée s'arrête à mon avis aux vitamines, oligo-éléments, minéraux et à la bonne diététique. Pour les traitements hormonaux, une mise au point et par la suite un contrôle régulier par votre médecin me semblent indispensables.

    Nutranews : Pensez-vous que certains mimétiques hormonaux peuvent être utilisés au lieu des hormones elles-mêmes et si oui, lesquels et dans quelles limites ?
    Dr Hertoghe : Les mimétiques hormonaux comme les phytoestrogènes ont des effets métaboliques propres qui imitent certains, mais pas tous les effets de l'hormone originale. Ces "hormones" végétales ne sont pas de véritables précurseurs d'hormones humaines. Elles ne se transforment pas en hormones humaines dans le corps humain. Si vous obtenez par la prise de ces produits 10 à 20 ou 30 % d'amélioration par rapport à ce que peut faire une préparation avec l'hormone naturelle du corps humain c'est déjà bien. Ces produits sont dans certains cas intéressants, mieux que rien, mais ne suffisent généralement pas pour traiter complètement une déficience hormonale.

    Nutranews : Que pensez-vous des secrétagogues de l'hormone de croissance ? ces produits ont-ils déjà fait leurs preuves ?
    Dr Hertoghe : Certains secrétagogues (stimulateurs de sécrétion) d'hormone de croissance me semblent intéressants pour améliorer la production hormonale chez les adultes plutôt jeunes qui ont encore beaucoup de cellules sécrétrices de cette hormone, paresseuses peut-être, mais pouvant encore être bien stimulées. Chez la personne âgée, les cellules sécrétrices en hormones sont généralement trop diminuées en nombre pour être stimulées à sécréter l'hormone en quantité suffisante pour corriger totalement la déficience.

    Nutranews : Que pensez-vous de l'attitude hostile à la supplémentation hormonale dans la plupart des pays européens et comment voyez-vous l'avenir en la matière ?
    Dr Hertoghe : Je pense qu'il faut plutôt parler d'une attitude anxieuse et méfiante. Celle-ci est souvent présente en France à la suite des fameuses affaires de sang contaminé par les virus du Sida ou des hépatite B et C. Cette attitude anxieuse est basée sur la méconnaissance du problème : des préjugés, des affirmations non scientifiques non vérifiées comme "les hormones donnent le cancer" ou "font grossir" sont assez souvent à l'ordre du jour dans la presse et c'est bien dommage. Nous vivons dans une civilisation judéo-chrétienne : si quelque chose apporte beaucoup de bénéfices, nous en serons punis un jour. Mais en endocrinologie, la science des hommes, cela ne fonctionne pas de cette façon.

    Si un traitement hormonal est bien conduit en utilisant les hormones propres au corps dans les doses appropriées la santé, la qualité de vie, l'apparence physique d'une personne et son avenir ont bien plus de chances d'être meilleurs. Celui qui se porte mieux, a plus de chance de vivre plus longtemps et d'être plus heureux. Ce ne sont pas les traitements aux hormones qui devraient faire peur, mais bien l'absence de traitement hormonal d'une carence hormonale, le surdosage ou le mauvais équilibre d'un traitement hormonal. La presse devrait plus parler des conséquences néfastes qu'entraînent les déficiences hormonales liées à l'âge non traitées. En prenant de l'âge, voulez-vous vraiment dépérir et souffrir de fatigue, de troubles de la mémoire, de dépression, d'anxiété, d'obésité, de rhumatisme ? Ces maux de l'âge peuvent être atténués ou même évités par un traitement. On devrait parler plus des effets bénéfiques des hormones (amélioration du fonctionnement du cerveau, du système cardiovasculaire, de l'immunité, des os et des muscles, de la digestion, etc).

    L'Europe prend souvent le pas des Etats-Unis. Aux Etats-Unis, de plus en plus de personnes refusent de se laisser aller et se traitent avec un certain succès pour contrecarrer les conséquences néfastes du vieillissement. Le jour où tous vos voisins et votre famille se traitera et paraîtra 3 à 10 ou même 15 ans plus jeune que vous, avec plus de vitalité et une meilleure humeur, vous finirez vous aussi par avoir envie d'être en bonne santé, car c'est de cela qu'il s'agit avant tout : être en bonne santé grâce à des traitements naturels, prudents et efficaces. C'est tout le but des traitements hormonaux.

    Nutranews : Quel budget faut-il compter pour un traitement efficace ? si le budget est limité, par quoi suggérez-vous de commencer ?
    Dr Hertoghe : Un traitement efficace coûte en moyenne entre 1.000 et 12.000 francs français - en médicaments - par an. Aux Etats-Unis et pour certains patients en Europe, des budgets plus importants sont donnés (jusqu'à 100.000 FF par an !) mais ces budgets comprennent un suivi plus poussé avec tous les examens complémentaires (analyses biologiques, appareillages sophistiqués, …). Si votre budget est limité, il me semble important de commencer par traiter les déficiences en hormones sexuelles et thyroïdiennes dont les médications sont souvent remboursées par l'assurance maladie-invalidité.

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