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01-05-2000

LE REGIME PALEOLITHIQUE

Nous publions ici quelques bonnes feuilles de ce guide pratique à paraître en mai dans la collection «Pratiques Jouvence» des Editions Jouvence
Le régime paléolithique est une méthode de perte de poids révolutionnaire qui repose sur des bases scientifiques indiscutables. Il permet de perdre du poids ou de le contrôler, et surtout d'améliorer sa forme et sa santé, de prévenir un certain nombre de maladies chroniques graves, dont les maladies cardiovasculaires et le diabète. C'est une alimentation riche en protéines et en fibres, pauvre en sucres et en certaines graisses qui repose sur un strict contrôle de la quantité et de la qualité des glucides ingérés quotidiennement et sur l'éradication des aliments auxquels notre physiologie digestive et immunitaire n'est pas fondamentalement préparée..
Le régime paléolithique,

Pour qui ? Pourquoi ?

Si, tout au long de votre vie vous avez du lutter contre l'embonpoint,
Si vous avez tendance à avoir une tension artérielle trop élevée,
Si, malgré les médicaments, les vitamines et toutes les astuces que vous avez sans doute essayées, vous êtes souvent fatigué(e) physiquement et psychiquement,
Si vous avez facilement des coups de pompe, des maux de tête, des vertiges… soit quand vous restez trop longtemps sans manger, soit quand vous mangez trop sucré,
Si le fait de manger trop de pain, trop de pâtes, de riz, de pommes de terre ou trop de fruits vous fait prendre rapidement des kilos, même si vous n'en mangez pas beaucoup,
Si vous avez tendance à avoir de l'acide urique, du «mauvais cholestérol», des triglycérides élevés,
Si vos défenses immunitaires ne sont pas efficaces et que vous attrapez «tout ce qui passe»,
Si la répartition de la graisse sur votre corps quel que soit votre sexe est de type «androïde» c'est à dire plus volontiers au niveau du haut du corps et de la taille…

Le régime paléolithique est fait pour vous !

Ce que n'est pas le régime paléolithique

Une méthode ponctuelle d'amaigrissement
Une recette miracle pour perdre du poids en mangeant «presque n'importe quoi»
Une prévention à lui seul des accidents cardiovasculaires et du diabète
Une façon de se soigner tout seul….

Nos paléos cousins

Du paléolithique moyen (130.000 à 35.000 ans avant notre ère) au paléolithique supérieur (environ 8.000 ans) nos ancêtres «homo sapiens» vivaient de chasse, de cueillette et de pêche. C'était avant le grand réchauffement de la planète qui entraîna de vastes transformations de la faune et de la flore. Les espèces disparaissent ou migrent vers le nord et sont remplacées par des animaux forestiers.

Après la période post-glacière vint le néolithique, période capitale dans l'histoire de l'humanité. L'homme nomade tribal et prédateur, va se fixer et passer à une économie productive où la culture et l'élevage vont progressivement remplacer la chasse, la pêche et la cueillette. Les premiers paysans sont en train de naître et avec eux une nouvelle organisation sociale plus sédentaire et probablement plus diversifiée. Avec la culture des différentes céréales, commence obligatoirement leur stockage et leur transformation avec tous les problèmes de toxicité liés à cette nouvelle culture où les inégalités socio-économiques vont peu à peu remplacer les inégalités purement physiques et vitales.

Du stockage, de l'élevage et de la transformation vont naître les problèmes de possession, de pouvoirs et de répartition. La viande d'élevage va remplacer la viande sauvage : sa qualité va se transformer. Bien que l'on en soit pas tout à fait certain c'est aussi à ce moment que l'on va commencer à consommer les produits laitiers et les dérivés.

Bien plus tard «la révolution industrielle» va faire naître, et en si peu de temps, tant de nouveaux produits - de l'alcool au tabac en passant par les sucres rapides, les mutations céréalières et la consommation de nouvelles espèces végétales - que l'on est en droit de s'interroger : avons nous eu le temps génétiquement de nous adapter, avons nous gagné ou perdu en qualité et en santé ?

Dans son ouvrage «Alimentation, troisième médecine»1, le Dr Seignalet insiste sur le fait que nous consommons déjà sans le savoir nombre d'organismes que l'on pourrait déjà qualifier de «génétiquement modifiés». Le froment, par exemple, avec lequel sont fabriquées la plupart de nos farines modernes a 23 paires de chromosomes alors que le blé «rustique», plus proche de l'épeautre que du froment n'en a que huit. La question n'est pas de savoir si en théorie cela revêt une certaine importance, mais s'il peut y avoir une influence directe sur notre santé. Et là nous pouvons personnellement répondre «oui» ! Il suffit d'être attentif et observateur et de proposer à certains patients souffrant de maladies allergiques ou auto immunes de remplacer les céréales «modernes» par des céréales plus rustiques comme l'épeautre ou le kamut, ou encore par le riz, pour les voir s'améliorer.

L'exclusion ou à défaut la diminution de la consommation de produits laitiers et de leurs dérivés, l'orientation vers une nourriture moins cuite, en tous cas sans graisses cuites semble également avoir une influence rapide sur bon nombre de maladies chroniques de type allergique ou immunitaire.

Ne se rapproche t'on pas, avec le «régime Seignalet» du régime de nos paléos cousins, du lointain Neandertal au plus proche homo sapiens ?

Mais quel était donc l'état de santé de l'homo sapiens (environ 35.000 ans avant notre ère) ? Nous citerons, ici l'ouvrage de Gille Brigitte Delluc et Martine Roques 2 : «Leur durée de vie est brève, sans doute du fait des infections dues à des germes banals, présents sur terre depuis bien plus longtemps que les hominidés. La très jeune femme de l'abri Pataud a été enterrée près de son nouveau né : elle est donc sans doute morte des suites de l'accouchement, d'une complication de celui-ci, infectieuse ou hémorragique, et l'enfant n'a pas survécu. Mais à en juger par les restes osseux, l'état de santé des homo sapiens est en général très convenable et témoigne d'un bon équilibre : de l'arthrose, surtout vertébrale, des fractures, des parodontopathies, mais ni tuberculose, ni tumeurs malignes osseuses (primitives ou métastatiques), ni ostéoporose, ni ostéomalacie, ni rachitisme, et très peu de caries dentaires».

L'examen de certains ossements permet de constater que les premiers «fermiers» juste après l'ère paléolithique présentaient d'emblée par rapport à leurs ancêtres une réduction importante de stature, une réduction de la durée de vie, une plus grande fréquence et incidence des maladies infectieuses, une augmentation des anémies, des déficiences en fer, une plus grande incidence de l'ostéomalacie, de l'ostéoporose, des caries et divers défauts dentaires. Il semble donc bien que l'agriculture n'ait pas augmenté la qualité de vie, bien au contraire.

On a longtemps considéré le passage du paléolithique au néolithique comme une révolution positive affranchissant l'espèce humaine des dures réalités de «l'âge des cavernes» et des caprices de la nature. Les auteurs cités ne sont pas tout à fait de cet avis : «Cette lente révolution qui constitue traditionnellement un progrès considérable aux yeux des préhistoriens, une libération de l'individu, le point de départ d'une explosion démographique, la première grande transformations socio-économique, dont les conséquences vont orienter vigoureusement l'histoire, tant économique et culturelle que politique (Delporte, 1978, page 6). On verra que, sur le plan nutritionnel tout au moins, nombreuses sont les raisons de se poser quelques questions à son propos».

En fait peut on connaître, même approximativement le menu de nos paléos cousins ?

Ils consommaient plus de viande qu'aujourd'hui mais cette viande des animaux sauvages était beaucoup plus riche en protéines et beaucoup plus maigre car la viande des animaux sauvages est pauvre en lipides et leur teneur varie au gré des saisons. Les auteurs cités par Delluc estime la consommation quotidienne de viande entre 500 et 800 grammes.

Il est évident que l'on ne consommait pas de céréales cultivées au paléolithique! Bien qu'il ne soit pas couramment admis que la consommation de céréales cultivées présente des inconvénients majeurs pour la santé, on est frappé de constater la convergence des recherches sur et à propos du régime paléolithique, aux Etats Unis par des chercheurs tels Loren Cordain3 et les publications déjà citées du Dr Seignalet.

Selon ces auteurs les céréales apporteraient dans la lumière intestinale certaines substances (lectines, agglutinines) qui modifieraient les propriétés de la paroi intestinale et notamment sa perméabilité et sa capacité d'absorption de certains antigènes tels des protéines (peptides) des bactéries ou des virus jouant un rôle déclenchant dans la maladie auto-immune.

De part et d'autre on constate l'influence néfaste des céréales sur des maladies auto-immunes aussi variées que la polyarthrite chronique évolutive, le diabète, le lupus érythémateux ou certaines maladies de la thyroïde.

D'autres auteurs ont confirmé l'influence néfaste des céréales sur l'évolution de maladies auto immunes spécifiques et notamment L.G. Darlington dans un article de la très sérieuse revue médicale «Lancet»4

Par ailleurs d'autres études épidémiologiques confirment que sclérose en plaque, lupus érythémateux et arthrites rhumatoïdes sont rares dans les populations qui ne consomment pas de céréales.

On pense que nos paléocousins ne consommaient pas de laitages. C'est beaucoup plus tard qu'ils sont introduits dans l'alimentation. On ne sait pas grand chose à propos de la consommation des œufs.

Les poissons consommés étaient plutôt des poissons gras dont on sait que les graisses riches en acides gras dits «oméga-3» sont favorables à la bonne santé cardio-vasculaire. Inutile de rappeler que les esquimaux ont très peu d'infarctus du myocarde et d'athérosclérose.

La liste des végétaux consommés est considérable et varie selon les pays et les saisons. Le célèbre Henri Leclerc a tenté d'en tracer une liste : plantes aromatiques, jeunes pousses de houblon, ronces, petit houx, fougères, prêle ou jeunes feuilles d'ortie, épinards sauvages, primevère, ou racines diverses dont bardane, consoude, aunée sans oublier les grandes variétés de fruits sauvages et divers champignons.

Il faut toujours avoir à l'idée que la plupart de ces végétaux étaient beaucoup plus riches en fibres et pauvres en sucres rapides que ceux que nous connaissons aujourd'hui et que cet apport était intimement lié aux saisons.

Delluc rapporte que «l'analyse des coprolithes humains des pré-agriculteurs américains et l'étude des peuples chasseurs cueilleurs contemporains montre des résidus de plantes non digérées dans la proportion de 30% à 50% de poids sec étudié, correspondant à 130 grammes de fibres ingérées par jour. Nous reviendrons plus loin sur cette question mais il semble bien que cet abondant apport de fibres soit une des clés de la «santé paléolithique».

Prenait on des vitamines ou des suppléments nutritionnels au paléolithique ? S'il est probable que nos paléocousins ne prenaient pas de “vitamines en pilules”, il est plus étonnant de constater qu'à priori ils n'en avaient pas besoin puisqu'une étude sérieuse publiée en 1997 dans le «Journal of Clinical Nutrition» rapporte que leurs apports nutritionnels étaient, pour beaucoup, bien supérieurs aux nôtres.

Nutriment

Apport moyen au Paléolitique

Dose journalière recommandée
(USA)

Apport moyen contemporain
(USA)

Vitamine C 604 mg 60 mg 77 à 110 mg
Vitamine E 33 UI 8 à 10 UI 7 à 10 UI
Calcium 1956 mg 800 à 1200 mg 750 mg
Magnésium 700 mg 350 mg 250 mg
Potassium 10.500 mg 3500 mg 2500 mg
Zinc 43 mg 12 à 15 mg 5 à 14 mg
Fibres 50 à 104 gr 25 à 35 gr 10 gr

Selon Eaton S.B., Eaton SB III, Konner M.J., Paleolithic Nutrition Revisited.

«A twelve year retrospectiv on its nature and implications» European Journal of Clinical Nutrition 1997, 51:207:16

Le régime paléolithique au quotidien

Définition

C'est une alimentation riche en protéines, en fibres, pauvre en sucres et en certaines graisses, qui repose sur un strict contrôle de la quantité et de la qualité des glucides ingérés quotidiennement et sur l'éradication des aliments auxquels notre physiologie digestive et immunitaire n'est pas fondamentalement préparée.

Mangez plus de protéines !

Sans vouloir rivaliser avec nos paléocousins qui consommaient de 500 à 800 grammes de viande par jour (nous n'avons pas les mêmes dépenses énergétiques), valorisons nos apports de protéines.

Les protéines apportent les acides aminés qui demeurent essentiels au maintien ou même à l'augmentation de notre masse musculaire au dépend de notre masse grasse.

Les protéines proviennent de la consommation de viande, de poisson ou d'œufs mais également de certaines combinaisons de produits végétaux..

Utilisez si besoin un substitut de repas riche en protéines et pauvre en glucides de 1 à 3 fois par jour à la place de vos repas habituels ou comme “snack” quelques minutes avant les repas.. Mélangez le à de l'eau uniquement (ni à du lait, ni à du jus de fruit).

Vous devez toujours consommer suffisamment de protéines : entre 0,8 et 1 gramme (pour les femmes) et 1 gramme à 1,2 grammes (pour les hommes) par kilogramme de poids corporel de forme et par jour5, de préférence en trois fois. Cette quantité peut varier selon que vous êtes plutôt sédentaire ou sportif. Choisissez plutôt du poisson, de la volaille (enlevez la peau), de la viande rouge (enlevez la graisse avant cuisson), des œufs, plus rarement du fromage frais ou pauvre en matières grasses, du tofu ou du tempeh (si vous êtes végétariens). Si vous avez faim, augmentez légèrement votre ration de protéines..

Evitez absolument d'ajouter des sauces plus ou moins sucrées, des moutardes, des mayonnaises.

Bien que les protéines puissent être apportées par les combinaisons de céréales et de légumineuses (viande végétale) évitez ce type de combinaison afin de limiter vos apports de sucres. Si vous devez le faire, sachez que vous êtes alors en positon marginale par rapport au régime paléolithique et n'utilisez que des céréales rustiques telles le kamut, le quinoa, l'épeautre avec très peu de légumineuses. Limitez la consommation de ce type de mélange à trois fois par semaine.

Le choix du type de protéines peut permettre de limiter les apports en graisses, choisissez, pour vous rapprocher de la «chair paléolithique» les viandes les moins grasses :

Comparaison de la teneur en graisse d'une portion de 90 grammes
  de viandes et de volailles les plus populaires

 

Grammes de Graisse

Sandwich minute au poulet 

19

Poulet frit

12

Côtelette de filet de porc, grillée, maigre seulement

9

Rôti de croupe de boeuf, rôti, maigre seulement

7

Beefteack de surlonge de boeuf, grillé, maigre seulement

6

Poulet, rôti, désossé

6

Filet de porc, rôti, maigre seulement

4

Dinde rôtie, viande blanche et brune 

4

Dinde rôtie, viande blanche

3

Poitrine de dindon, rôtie, désossée

1

TENEUR EN LIPIDES OU MATIERES GRASSES DE QUELQUES ALIMENTS (en g pour 100g)

N'oubliez pas que les poissons les plus gras sont souvent moins gras que la viande

cabillaud, merlan, crevettes

1

sole, colin, limande

1,8

thon en conserve au naturel, truite, cheval, jambon (maigre)

2

rosbeef, rumsteack

4,1

poulet, foie, filet de porc maigre

5

dinde rôtie

7

rognons, lapin

8

sardines fraîches

9

œuf, maquereau, entrecôte

12

côtelette d'agneau, langue de bœuf

18

échine de côtelette de porc

25

pâté de foie

35

rillettes

50

Qu'il est bon, qu'il est beau, mon poisson !

Parmi les graisses insaturées, les Oméga-3 sont des acides gras poly-insaturés contenus dans les huiles de poisson de mers froides : thon, maquereau, saumon, morue, hareng, sardines… Ils sont indispensables à une bonne santé. C'est leur consommation en grande quantité que l'on prête la santé cardiovasculaire des esquimaux. Ils participent, entre autre par leur action anti-oxydante, à la prévention de l'athérosclérose et à la prévention du vieillissement en général. Dans le cadre de la prévention des accidents cardiovasculaires ils protègent le cœur d'arythmies qui peuvent être fatales. Ils sont favorables à une bonne croissance et à un développement harmonieux du fœtus et du nourrisson. Selon le Dr Michel Odent6 ils sont essentiels, dés l'enfance pour le développement du système nerveux. Ce sont des éléments dits essentiels, c'est à dire que notre corps est incapable de les synthétiser lui-même et qu'ils doivent être impérativement apportés en quantité suffisante par notre alimentation.

L'apport en «graisses de poisson» de type oméga 3 contribue à rééquilibrer le rapport oméga-6/Oméga-3 qui selon des chercheurs tels Eaton 7 aurait été de 1 à 3 durant la période paléolithique alors qu'il est souvent aux alentours de 12 dans l'alimentation classiquement constatée 8 , ce qui est en réalité beaucoup trop.

Dans le cas d'une insuffisance d'apports alimentaires (pas assez : chair et huiles de poissons, huiles de colza, de noix, de soja…) ils peuvent être apportés par une supplémentation de 0,5 à 2 grammes par jour d'huile de poisson, en capsules molles.

Limitez absolument vos apports de sucres : Tous les légumes et plus encore les fruits ne sont pas vos amis !
Apprenez à les reconnaître et surtout à les peser.


C'est une des clés fondamentales du régime paléolithique ! N'oubliez pas que nos ancêtres ne connaissaient pas ni les céréales et leurs dérivés ni les sucres de betterave, de maïs… les sucres rapides et industriels.

N'oubliez pas que les sucres qu'ils consommaient venaient exclusivement des légumes et des fruits, qu'ils étaient non transformés, riches en vitamines, minéraux et surtout en fibres. N'oubliez qu'ils composaient en fait une faible portion de leur apport alimentaire quotidien.

Vous devez absolument, du moins au début faire l'acquisition d'une balance pour peser vos aliments et d'une table de composition vous permettant de savoir, à partir du poids total de l'aliment (fruit, légume…) quelle est la part de sucre.

Pour vous aider à calculer votre apport total en glucides, utilisez les tables de composition des aliments publiées par l'Institut scientifique d'hygiène alimentaire (avec le concours du CNRS), qui indiquent, notamment, le contenu en glucides pour 100 g de la partie comestible des aliments courants. Pesez vos aliments et calculez leur contenu en glucides. Ne trichez pas ! Essayez, dans la mesure du possible, de répartir votre apport glucidique sur l'ensemble des repas de la journée.

N'oubliez pas de tenir absolument compte du degré de maturité du fruit car il y a une importante variation entre le sucre contenu dans une pomme ou une poire verte et une pomme ou une poire mûre. C'est pour cela qu'au début du régime paléolithique, quand vous vous voulez perdre du poids, soit on proscrit complètement les fruits soit on limite aux pommes et poires vertes pesées.

De même on proscrira à ce stade les tomates, les carottes, les betteraves, les pois, les pois chiches, les fèves, les haricots secs, cacahuètes et plus généralement tous les aliments à index glycémique élevé.

En phase d'attaque, si vous voulez perdre du poids, vous ne devez pas dépasser 30 grammes de glucides par jour au maximum pendant la phase I du régime (si votre surpoids est important)
En phase de maintien vous devez vous limitez à 55 grammes par jour (si votre surpoids est modéré ou si vous ne cherchez qu'à améliorer votre ratio masse musculaire / masse graisseuse).

Attention : réduire votre ration de glucides en deçà de 30 g n'accélérerait pas votre perte de poids et ne ferait que compliquer votre régime. Qui devient alors trop hyper protéiné. N'oubliez pas que le muscle, même en dehors d'un effort a besoin d'un minimum de sucres et que les protéines ont besoin de ce minimum pour «nourrir» les muscles.
Dans tous les cas proscrivez les sauces et mayonnaises plus ou moins industrialisées, mais toujours sucrées, limitez la moutarde.

Consommez suffisamment de fibres pour conserver un transit intestinal régulier et, comme les paléos cousins, régulariser le métabolisme de l'insuline.

Les fibres alimentaires présentes dans l'alimentation résistent aux sucs digestifs de l'homme et restent donc dans le tube digestif, elles favorisent le transit intestinal et sont éliminées dans les selles.

Les fibres alimentaires sont d'origine végétale et constituées de glucides complexes non digestibles par l'homme. (seule la lignite n'est pas une chaîne glucidique). Les fibres alimentaires sont présentes sous forme de cellulose (dans les céréales qui, ici sont proscrites, les légumes et le son), de pectine (dans les fruits), d'alginate (dans les algues), et de gommes.

L'action des fibres est purement mécanique: en restant dans l'intestin, elles retiennent l'eau et certains nutriments, elles empêchent ou retardent l'assimilation de ces nutriments.

Effets positifs des fibres

- luttent contre la constipation (en retenant l'eau, les selles sont alourdies et le transit est favorisé.

- diminution du pic glycémique des aliments (modification moins brutale de la glycémie à l'assimilation des sucres)

- diminution du taux de cholestérol sanguin.

- diminution de l'apport calorique: les lipides sont moins bien assimilés et en partie éliminés dans les selles (25 grammes de fibres retiennent 200 K calories dans les selles)

- diminution de l'appétit.

Effets négatifs des fibres:

- diminution de l'assimilation de certains minéraux (zinc, cuivre, fer), avec le temps se produit une adaptation avec meilleure assimilation de ces minéraux (le magnésium n'est pas concerné car les aliments riches en fibres sont riches en magnésium).

- irritation du tube digestif, aggravée lors des courses de fond, d'ou l'intérêt d'un régime pauvre en résidus avant une épreuve de fond.

- ballonnement intestinal.

La ration journalière de fibres habituellement conseillée est de 25 grammes par jour alors que la consommation moyenne des français n'est que de 15 grammes !

Dans la phase d'attaque du régime paléolithique, on peut, à condition qu'elle soit bien supportée doubler ou tripler cette ration en préférant les légumes bien ligneux et, si besoin, en supplémentant avec des compléments nutritionnels tout en faisant très attention que ces compléments n'apportent pas de sucres sous aucune forme que ce soit.

Les suppléments nutritionnels du régime paléolithique.

Les antioxydants

La formation d'agents oxydants semble désormais pouvoir être impliquée dans le processus du vieillissement, dans le développement des maladies chroniques et en particulier cardiaques. Il existe de nombreux arguments plaidant dans ce sens, dont les mécanismes d'action des agents antioxydants que l'on commence à connaître. Par exemple, la vitamine E s'oppose à la peroxydation des lipides membranaires ou circulants. La vitamine C favoriserait, elle, l'action de la vitamine E.

«Autre argument en faveur de la responsabilité des oxydants dans le développement des maladies chroniques : il a été mis en évidence une production accrue d'agents oxydants chez le diabétique, sans que l'on connaisse l'impact réel de cette élévation sur la maladie.» a expliqué George L. King (Boston).

Des données récentes indiquent un effet favorable de la vitamine E (seule ou associée à d'autres antioxydants) sur la rétinopathie, la néphropathie et la neuropathie diabétiques. La plupart des études ont porté sur des modèles animaux de diabète. Elles montrent qu'il est possible non seulement de prévenir les lésions d'artériopathie et de neuropathie, mais aussi de les faire disparaître à un stade précoce d'évolution. Cependant les doses utilisées semblent très élevées et il n'est pas certain que l'on puisse extrapoler à l'homme. Les données restent insuffisantes pour conclure. Des études cliniques semblent nécessaires pour déterminer le type d'antioxydant et les doses optimales à utiliser.

Extraits d'un article publié dans le «Quotidien du Médecin» du 25/06/97

Pour notre part, et en attendant le résultat de nouvelles études, nous préconisons systématiquement dans le cadre de la prévention de l'évolution de l'insulino-résistance, du diabète et surtout de ses complications :

- 1 à 2 grammes par jour de Vitamine C avec bioflavonoïdes ;

- 1 à 2 capsules de Carotène naturel extrait de l'algue dunaniella salina qui apporte l'ensemble des carotènes

- 200 µg de Chrome, de préférence sous forme de “polynicotinate”

- 50 à 100 microgrammes de Sélénium ( de préférence séléno-méthionine)

- 10 à 15 milligrammes de Zinc

- 2 à 4 capsules d'un gramme d'huile de poisson (voir ci-dessous) pour apporter les acides gras oméga-3 (eïcosapentaénoïque et docosahexaénoïque) surtout si la consommation de poisson gras des mers froides est faible

- 200 à 800 UI de vitamine E naturelle d-alpha- tocophérol

- 120 milligrammes ou plus de Gingko Biloba (extrait standardisé)

QUELQUES NUTRIMENTS ET SUPPLEMENTS SPECIFIQUES

LE CHROME

Le Chrome est un ELEMENT ESSENTIEL nécessaire au métabolisme des hydrates de carbone et des lipides.

L'apport quotidien recommandé est fixé de 50 à 200 micro-grammes/jour or la plupart des individus ont un apport moyen inférieur à 60 micro-grammes/jour. La consommation d'aliments raffinés (pain, sucres et pâtes blanches...) aggrave le problème de la carence alimentaire en chrome.

La supplémentation en chrome améliore la tolérance au glucose et la teneur en lipides du sérum. Elle tend à régulariser la glycémie (taux de sucre dans le sang) et peut être utile dans les maladies cardio-vasculaires, les maladies du métabolisme glucidique et pancréatique, la musculation et la prévention de la cataracte 9.

LA SUPPLEMENTATION EN HUILES DE POISSON

Dans les années cinquante on a découvert les vertus du régime méditerranéen 10. Plus récemment, on a démontré qu'on pouvait réduire de 70 % la fréquence du réinfarctus (fatal, et non fatal) par un régime riche en acides gras mono-insaturés et en acide alphalinolénique, acide gras polyinsaturé de la série oméga 3 (étude INSERM).

Les travaux actuels étudient les éléments cardioprotecteurs du régime méditerranéen en prêtant une attention particulière aux acides gras oméga 3, acide oléique et antioxydants naturels entrant dans la composition des huiles végétales, et notamment l'huile de colza et l'huile d'olive.

Un point important du régime est l'amélioration de la sensibilité à l'insuline qu'il induit, ce qui pourrait être particulièrement utile aux sujets diabétiques.

D'après la communication de J.Davignon, Montréal, dans «Panorama du Médecin» jeudi 13 novembre 1997 N°4520.

INSULIN POWER™

Insulin Power™ a été conçu spécialement pour complémenter et potentialiser les effets d'un régime de type paléolithique et pour aider à restaurer la sensibilité à l'insuline et garder sous contrôle la glycémie sanguine. Il apporte une combinaison spécifique de nutriments intervenant dans la régularisation du métabolisme de l'insuline: vanadium, acide alpha-lipoïque, chrome, manganèse, zinc, et divers extraits végétaux.

PROTEINES ET ALIMENTS POUR LE REGIME PALEOLITHIQUE

Keto Shake™ est le premier substitut de repas pauvre en glucides et riche en protéines directement conçu pour mettre en pratique les enseignements de cette révolution diététique qu'est le régime paléolithique.

Keto Shake™ ne contient que 2 gr de glucides par dose qui vous permettront de garder strictement sous contrôle votre apport glucidique. Keto Shake™ est une source importante de protéines, et contient 24 gr par dose d'un mélange exclusif de 6 protéines différentes, de haute qualité nutritionnelle et de poids moléculaire séquentiel. Keto Shake™ contient aussi la quantité idéale d'acides gras mono-insaturés (9 gr) pour apporter à l'organisme les lipides indispensables (acides linoléique et Omega 3), et activer le mécanisme hormonal (la Cholecystokinine ou CCK) qui donne au cerveau le signal de la satiété.

La Keto Bar™ est une barrre chocolatée qui permet, entre les repas de calmer l'appétit sans provoquer l'élévation de la glycémie sanguine. Une Keto Bar™ contient en effet 19 grammes de protéines et seulement 4 grammes de carbohydrates.

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