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01-06-2000

DHEA et ostéoporose


L'ostéoporose est une affection caractérisée par la fragilité des os et une des principales complications de la ménopause. Elle touche 30 à 40% des femmes ménopausées. Le traitement hormonal substitutif ou THS est, actuellement un des seuls moyens de prévenir ou retarder l'ostéoporose. Mais il n'est suivi que par 9 à 10% des femmes ménopausées. Plusieurs résultats d'études et, en particulier, ceux de la DHEage des Prs Baulieu et Forette, laissent penser que la DHEA pourrait jouer un rôle important dans la prévention de cette maladie.
L'ostéoporose touche près de 3 millions de femmes

L'ostéoporose est une maladie osseuse qui se développe tout au long de la vie et dont les conséquences apparaissent à un âge avancé, habituellement vers 70 ans. La perte osseuse qui la caractérise et les fractures qui en découlent ne sont pas pour autant une conséquence inéluctable du vieillissement. Ces fractures peuvent être partiellement prévenues ou retardées.

Actuellement, l'ostéoporose touche 2 à 3 millions de femmes. Il semble qu'après 75 ans plus de la moitié de la population féminine soit atteinte. 130 000 fractures liées à l'ostéoporose se produisent chaque année et 40% des femmes de plus de 50 ans feront une complication liée à une fracture. Trois fractures sont plus particulièrement fréquentes :

- Les fractures des corps des vertèbres appelées tassements vertébraux. On estime qu'il y a 40 000 à 65 000 cas par an.

- Les fractures du col du fémur. Le risque augmente avec l'âge. En 1990, il y a eu 48 000 fractures du col du fémur. En 2050, il y en aura 150 000 si l'incidence actuelle perdure.

- Les fractures de l'avant-bras. 35 000 se produisent chaque année.

L'évolution de la masse osseuse

L'os est un tissu vivant qui se renouvelle en permanence tout au long de la vie. Ce renouvellement est indispensable pour que l'os reste solide et pour se renouveler, l'os ancien doit être détruit. Ces activités de destruction et de formation sont normalement équilibrées sous l'influence de nombreux facteurs comme la vitamine D, les hormones sexuelles et les hormones thyroïdiennes.

Jusqu'à l'âge de 20 ou 30 ans, la masse osseuse croît pour atteindre un capital osseux maximal. 99% du calcium de l'organisme se trouve dans le squelette et les dents. A partir de 30-35 ans, ce réservoir osseux de calcium se vide inéluctablement. Lentement d'abord, 0,3% par an, puis très rapidement, 3-4% par an dans les années qui suivent la ménopause, la carence hormonale accélérant la perte osseuse. L'ostéoporose survient lorsque le capital osseux est trop bas ou la perte osseuse trop rapide.

Le meilleur moyen de prévenir l'ostéoporose est de favoriser avant 30 ans et, mieux encore, avant 20 ans, la constitution du capital osseux le plus important possible avec, notamment, des apports de calcium suffisants. Les apports conseillés en calcium sont de 900 mg pour les adultes, 1 200 mg pour les adolescentes et 1 200 à 1 500 mg après la ménopause. Les enquêtes alimentaires montrent malheureusement que la moitié des femmes consomment moins des deux tiers des apports conseillés. Cela signifie, en terme de probabilité, que l'ensemble de la population féminine française est considéré à risque élevé d'ostéoporose.

L'hérédité, responsable de 46 à 62% de l'acquisition du capital osseux, fumer, boire trop d'alcool, consommer trop de café ou de sel, certains médicaments comme les corticostéroïdes, sont parmi les facteurs susceptibles de contribuer à la perte osseuse et à la survenue de l'ostéoporose.

Le dépistage

Le dépistage de l'ostéoporose est important et se fonde, en l'absence de signe clinique discriminant, sur l'ostéodensitométrie. Compte tenu de la fréquence de l'ostéoporose, l'ostéodensitométrie n'est pas indiquée systématiquement en début de ménopause. Elle est inutile chez la femme qui prend un traitement hormonal substitutif, mais, en l'absence de traitement réaliser un dépistage à 60 ans paraît raisonnable.

Les traitements

Actuellement, le seul traitement reconnu réellement préventif de l'ostéoporose est le traitement hormonal substitutif (THS) qui conjugue l'administration d'œstrogènes et de progestatifs. Son efficacité a été prouvée dans de nombreuses études, les œstrogènes agissant directement sur le renouvellement osseux.

Chez les femmes de plus de 75 ans, qui pour moitié, souffrent d'ostéoporose, la prévention des fractures est envisageable, avec du calcium à forte dose associé à de la vitamine D. Les autres traitements pharmacologiques préventifs des fractures sont principalement la calcitonine, la parathormone et les biphosphates. La prévention nutritionnelle de l'ostéoporose s'appuie sur une supplémentation hormonale bio-identique en DHEA, phyto-œstrogènes et progestérone, accompagnée d'un apport régulier en hydroxyapatite microcristalline (le principal constituant de l'os) et acide orthosilicique (précurseur du collagène).

La connexion avec la DHEA

Les œstrogènes, comme la testostérone, sont fabriqués à partir des hormones stéroïdes surrénales. Les cellules osseuses ont des enzymes qui convertissent ces hormones stéroïdes surrénales en œstrogènes. La DHEA est l'une de ces hormones stéroïdes produites par les glandes surrénales. Des chercheurs ont montré que les niveaux de DHEA sont significativement plus faibles chez des patients souffrant d'ostéoporose que chez ceux qui n'ont pas cette maladie.

La DHEA est convertie dans les cellules osseuses en un type d'œstrogène appelé œstrone à travers l'action de l'enzyme aromatase. L'œstrone augmente l'activité des ostéoblastes, les cellules qui construisent les os. Au Japon, une étude portant sur 120 femmes ménopausées a clairement montré une relation positive entre le sulfate de DHEA (DHEAS) et la densité minérale osseuse à travers le chemin de la DHEA vers l'œstrone. La capacité de la DHEA à stimuler les cellules de la construction osseuse à travers ce chemin dépend d'une forme de vitamine D appelée vitamine D3.

Cytokines, radicaux libres et vieillissement

La DHEA module la densité osseuse en agissant sur les ostéoclastes (cellules destructrices de la substance osseuse) aussi bien que sur les ostéoblastes (cellules qui assurent la formation de la trame osseuse). Cela se produit de différentes manières : des radicaux libres sont produits par certaines cytokines pro-inflammatoires. (les cytokines sont des messagers chimiques similaires aux hormones qui influent sur l'immunité). Ces radicaux libres activent ensuite les ostéoclastes qui absorbent l'os et le rendent poreux. Au fur et à mesure que les gens prennent de l'âge, leurs niveaux de cytokines pro-inflammatoires augmentent et, à leur tour, accroissent la production de radicaux libres. L'augmentation liée à l'âge des cytokines pro-inflammatoires ou facteur nécrosant de tumeur (TNF), des interleukines 1 (IL-1) et des interleukines 6 (IL-6) ont été bien documentés chez l'homme.

Une étude dans Nature a clairement montré que le TNF inhibe le collagène osseux et renforce la production de collagénase, une enzyme qui détruit le collagène. IL-1 augmente également les niveaux de collagénase. Ces deux cytokines, le TNF et l'IL-1 provoquent la résorption de l'os. De plus, l'IL-2 cause la production de prostaglandines, certaines d'entre elles contribuant à la résorption osseuse. Le rôle chez l'homme de l'IL-6 dans la résorption de l'os est controversé mais un certain nombre d'éléments indique qu'il stimule, lui aussi, l'ostéoclaste (destruction osseuse).

La DHEA, un traitement de l'ostéoporose ?

De nombreuses études, et, en particulier, la DHEage, suggèrent que la DHEA pourrait jouer un rôle dans la prévention de l'ostéoporose. Dans l'étude du Pr. Baulieu, chez les femmes de plus de 70 ans, la prise orale de 50 mg quotidiens de DHEA améliorait le renouvellement osseux, augmentait la densité osseuse dans différents os et diminuait la perte osseuse.

Une étude sur des femmes ménopausées montre que les niveaux de DHEA sont directement reliés à la densité minérale osseuse. Chez des femmes de moins de 69 ans, on a trouvé une forte corrélation entre les niveaux de DHEA et la résistance de leurs os.

La recherche montre que la DHEA inverse le renforcement de l'effet des cytokines pro-inflammatoires qui se produit naturellement avec le vieillissement. Lorsque l'on donne de la DHEA à des souris âgées, les IL-6 diminuent et la fonction immunitaire augmente. Lorsque l'on donne de la DHEA à des souris exposées à une toxine bactérienne, elle bloque les effets du TNF, la cytokine qui inhibe le collagène de l'os et produit d'autres effets toxiques. La DHEA peut exercer ses effets sur l'IL-6 à travers le TNF, puisque le TNF est responsable de la production de l'IL-6. On ne connaît pas les effets de la DHEA sur l'IL-1, mais cette cytokine est très similaire au TNF. Alors que les effets de la DHEA sur les cytokines produites par les cellules osseuses sont encore en cours d'étude, il est raisonnable de suspecter que ses effets vont imiter ceux qui se produisent dans les cellules immunitaires. Des études sur l'homme manquent, en partie parce que mesurer les cytokines dans les cellules osseuses, in vivo, est difficile. De plus, les processus conduisant à la construction et à la résorption osseuse sont complexes et peuvent varier légèrement selon les conditions expérimentales. En dépit de ces problèmes rencontrés dans l'évaluation de l'effet de la DHEA sur les cytokines dans l'os humain, il y a d'importantes preuves que la DHEA peut moduler la résorption osseuse à travers ses effets sur les cytokines. Si la DHEA se conduit dans les cellules osseuses comme elle le fait dans les cellules immunitaires, elle stoppera l'ostéoporose liée à l'âge en inhibant des cytokines comme le TNF qui donnent naissance à des radicaux libres et entraînent la résorption osseuse.

Bien que l'ostéoporose soit habituellement associée aux femmes ménopausées, ce problème existe également chez les hommes. Des douleurs dorsales sont la principale plainte des hommes souffrant de cette maladie. Une étude sur des souris, publiée dans le Journal of Clinical Investigation en 1995, montrait qu'un traitement avec de la testostérone stoppait la perte osseuse chez les mâles comme le faisait un traitement substitutif avec des œstrogènes chez les femelles. La DHEA étant le précurseur à la fois de la testostérone et des œstrogènes, elle devrait être un important traitement de l'ostéoporose à la fois chez les hommes et chez les femmes.


REFERENCES

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Purohit A, Flanagan AM and MJ Reed. 1992. Estrogen synthesis by osteoblast cell lines. Endocrinol 131: 2027-2029.
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