La DHEA est l'hormone stéroïde la plus abondante dans le corps humain. Elle est issue de la pregnénolone et est convertie en œstrogènes (femmes) et testostérone (hommes). Les nouveaux-nés ont des taux extrêmement élevés de DHEA qui vont très rapidement diminuer après la naissance, avant de s'élever à nouveau vers l'âge de 6 - 8 ans. La production de DHEA atteint un maximum vers 25 ans et diminue ensuite progressivement d'environ 2% par an. A 80 ans, nos taux de DHEA sont d'environ 15% de ceux que nous avions à 25 ans. A 90 ans, ils ne sont plus que de 5% (Dr Orenstrich, 1992). Cette hormone a une évolution si parallèle au vieillissement humain que certains l'ont même proposée comme marqueur biologique du vieillissement. |
Certains pensent donc naturellement que bon nombre de changements dégénératifs liés au vieillissement seraient provoqués par un déficit en DHEA. De nombreuses études ont montré que les taux sériques de la DHEA et de son sulfate diminuent progressivement avec l'âge. Cette décroissance est isolée, car les minéralocorticoïdes et les glucocorticoïdes restent relativement stables avec le vieillissement. L'explication de cette baisse des concentrations plasmatiques de DHEA n'est pas encore bien identifiée (baisse de la production, augmentation de son excrétion ou les deux). La régulation de la synthèse de la DHEA reste encore mal connue. |
Un regain de bien-être psychique et physique
L'asthénie est la première cause de prescription de DHEA aux Etats-Unis. Avec ce regain d'énergie, les patients signalent un bien-être psychique et physique. Leur sommeil est amélioré et certains patients voient leurs douleurs rhumatismales diminuées, sans effets indésirables. |
DHEA et capacités mnésiques
La mémorisation est un phénomène complexe nécessitant concentration et intégrité des systèmes neuronaux qui implique la création de nouvelles synapses dans le cerveau. Le Dr Eugene Roberts (Californie, USA) a montré que la DHEA favorisait la croissance et les interconnections entre des neurones mis en culture cellulaire. D'autre part, la DHEA injectée à des souris âgées, leur permettait d'augmenter significativement leurs capacités mnésiques (rendues identiques aux performances des souris jeunes qui constituaient la population témoin). De nombreuses expériences (National Institute on Aging) ont actuellement lieu aux Etats-Unis afin de connaître l'impact de la DHEA sur la perte mnésique de la maladie d'Alzheimer. |
DHEA et carcinogenèse
La DHEA semblerait jouer le rôle d'un agent inhibiteur de la carcinogenèse. C'est en 1974, que le Dr Schwartz a étudié les propriétés de la DHEA sur la maladie cancéreuse. D'après lui, la DHEA protégerait l'organisme contre de nombreuses substances cancérigènes et empêcherait le développement initial de cancers. Les mécanismes d'apparition et de développement des cancers sont complexes. Le mode d'action de la DHEA n'est pas encore bien élucidé, mais certains auteurs pensent que celle-ci agirait en inhibant des enzymes telles que la glucose 6 phosphate déshydrogénase (G6PD). Les radicaux libres sont la conséquence inévitable du mécanisme énergétique aérobie qui nous permet de vivre. Ces radicaux libres vont ensuite attaquer et altérer les membranes cellulaires et le génome contenu dans le noyau cellulaire. L'altération du génome peut conduire à la survenue de mutations responsables d'une croissance cellulaire incontrôlée pouvant constituer le point de départ d'un cancer. |
DHEA et risque cardio-vasculaire
La DHEA réduit les taux de cholestérol circulant, probablement en augmentant la capacité du foie à métaboliser les graisses. Après la ménopause, le cholestérol des femmes a tendance à augmenter et rapidement, elles rejoignent les hommes quant aux risques de maladies cardio-vasculaires. L'ingestion de DHEA a permis une chute d'environ 10% du cholestérol circulant après trois mois de traitement. A chaque diminution de 1% du cholestérol correspond une diminution de 2% du risque de développer une maladie cardio-vasculaire. La DHEA favorise la diminution des taux plasmatiques de LDL-cholestérol particulièrement athérogène. |
DHEA et perte pondérale
Différentes expérimentations sur des souris ou des chiens montrent que la DHEA favorise la perte pondérale, même sans régime particulier. En revanche, l'association à la DHEA d'un régime hypocalorique permet, chez des chiens obèses, de doubler le pourcentage de poids perdu par mois (10% contre 5%). Environ 10% des animaux étaient «non répondeurs» à la DHEA. Ceux-ci étaient alors considérés comme des "obèses maladifs". Tout se passe comme si la DHEA rendait l'organisme moins efficace pour la conservation énergétique et favorisait ainsi une certaine déperdition. Une autre hypothèse consiste à penser que la DHEA inhibe la formation des acides gras qui constituent la forme de stockage des calories dans l'organisme. Enfin, la DHEA se comporte comme un réducteur de l'appétit. |
DHEA et traitement hormonal substitutif
La DHEA semble un adjuvant intéressant à l'hormonothérapie substitutive. Plusieurs études sont actuellement en cours aux Etats-Unis afin de déterminer si la DHEA peut se substituer à l'hormonothérapie classique. Le Dr Pierre Diamond, au Canada, a fait bénéficier des femmes ménopausées d'un traitement à base de DHEA sous forme de crème à appliquer quotidiennement. Il a pu observer une réduction des taux plasmatiques de glucose et d'insuline, une modification de l'index de masse corporelle au profit de la masse maigre (muscle), une augmentation de la densité osseuse, une diminution modérée du cholestérol plasmatique et une amélioration de la trophicité vaginale. |
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