Isoflavones et facteurs cardiovasculaires chez les femmes ménopausées

Une étude a examiné l'association entre une consommation régulière d'isoflavones alimentaires et les facteurs de risque cardiovasculaires, incluant lipides et lipoprotéines, indice de masse corporelle (IMC) et répartition des graisses, pression sanguine, glucose et insuline, chez 208 femmes ménopausées (âgées de 45 à 74 ans). La consommation alimentaire au cours de l'année passée a été évaluée à l'aide d'un questionnaire standardisé. La consommation d'isoflavones ne variait pas avec l'âge, l'exercice, le tabagisme l'éducation ou le nombre d'années de ménopause. Les résultats ont montré que les femmes ayant une forte consommation de génistéine (isoflavones) avaient un IMC, un tour de taille ainsi que des niveaux d'insuline à jeun significativement plus faibles que celles qui n'en consommaient pas quotidiennement. Les consommations de génistéine, de daidzeine ou d'isoflavones totaux étaient toutes positivement associées au cholestérol HDL et reliées de façon inverse aux niveaux d'insuline. Ainsi, le soja alimentaire montre des qualités protectrices face aux maladies cardiovasculaires chez les femmes ménopausées.