Le sportif, amateur ou professionnel, doit établir une base d'entraînement solide en endurance durant l'année afin d'avoir une meilleure condition physique. Le travail aérobie est un effort de basse intensité utilisant de l'oxygène, du glycogène, du glucose sanguin, des triglycérides musculaires et des acides gras libres provenant du tissu adipeux pour fournir de l'ATP (adénosine triphosphate) nécessaire à la performance. L'effort en endurance augmente le volume sanguin, améliore la capacité du cœur à pomper le sang et développe un réseau de capillaires plus fourni dans les muscles entraînés. Ces adaptations cardio-vasculaires permettent une meilleure oxygénation des muscles, augmentant leur capacité à supporter des efforts de longue durée. Les bénéfices sur la santé sont considérables. A l'inverse, le dopage imposé à certains athlètes leur apporte peut-être la victoire et une gloire éphémère mais a surtout des effets dévastateurs sur leur santé. Dans les sports d'endurance, le succès dépend d'une multitude de facteurs génétiques et physiologiques qu'il est possible de contrôler par une consommation adéquate d'eau, un apport nutritionnel optimum et une supplémentation appropriée. |
Le mode d'alimentation et d'hydratation influe sur l'énergie, les performances athlétiques, la perte de tissu adipeux, la santé cardiovasculaire, la fonction immunitaire ou la longévité. Le sportif en endurance doit gérer ses apports macro nutritionnels pour obtenir un rendement efficace sur l'effort. Au cours de l'exercice, l'athlète perd en eau l'équivalent de 2 à 6 % du poids de son corps, ce qui provoque baisse des performances et fatigue. La déshydratation diminue de manière significative le métabolisme de base et aboutit à une consommation accrue d'hydrates de carbone et moindre de graisses, au détriment des performances. Une hydratation appropriée permet au corps de brûler davantage de graisses et l'athlète peut, ainsi, conserver son glycogène au maximum. Si l'exercice se prolonge au-delà d'une heure, l'athlète doit consommer des boissons d'électrolyte à base |
d'hydrates de carbone contenant approximativement 6 % de glucose, de saccharose ou de malto-dextrine et une petite quantité de sodium pour aider à maintenir la provision d'énergie d'hydrates de carbone nécessaire aux muscles tout en réduisant au minimum la déshydratation. 150 à 250 ml d'eau doivent être consommés toutes les 15 à 20 minutes au cours de l'exercice. |
Acides gras et performances
Une bonne proportion de graisses, comprenant des acides gras monoinsaturées sous forme d'huile d'olive, des oméga 3 sous forme d'huile de poissons, de lin ou de chanvre et une petite quantité de graisses saturées est utile au sportif d'endurance. A éviter : les graisses Trans et hydrogénées dangereuses pour la performance et la santé. Les premières études sur les huiles de poissons ont été réalisées sur des Esquimaux il y a une quinzaine d'années. Chez les athlètes, les oméga 3 ont des effets bénéfiques multiples et, notamment, des effets cardiovasculaires protecteurs exceptionnels, une action anti-inflammatoire et anti-catabolique, ils augmentent la fluidité membranaire et la sensibilité à l'insuline et diminuent le taux de graisse corporelle. Une meilleure fluidité membranaire facilite l'entrée du glucose dans les cellules pour former le glycogène et améliore la capacité de récupération. Un apport de 6 g/j d'huile de poisson pendant six semaines renforce la puissance maximale, la capacité maximale aérobie ainsi que la vitesse de la glycolyse (Pilardeau 1995). Les oméga 3 augmentent l'endurance (Brilla et all, 1990, “Effect of fish oil supplementation and exercise on serum lipids and aerobic exercise” Journal of Sport Med 30 :173). Ils renforcent aussi la synthèse des bonnes eicosanoïdes. Libérant davantage d'hormones de croissance, ils favorisent une meilleure vasodilatation sanguine en rendant plus flexible les globules rouges cellulaires avec, pour résultat, une augmentation de l'oxygène dans les tissus. Les oméga 3 agissent à un niveau génétique et affectent la transcription de gènes d'enzymes impliqués dans le métabolisme des graisses. Les acides gras n-3 interfèrent avec l'activité d'enzymes qui oxydent les graisses, tout en diminuant l'activité d'enzymes de stockage des graisses (Clarke, S.D. (2000). Polyunsaturated fatty acid regulation of gene transcription: a mechanism to improve energy balance and insulin resistance. British Journal of Nutrition, 83, S59-S66). |
La L-carnitine
La L-carnitine est une substance naturelle active dans le corps. Elle se trouve principalement dans la viande et le lait. Les doses utilisées dans les recherches scientifiques s'échelonnent de 0,5 à 6 g/j sur des périodes variant de 1 à 4 semaines. La L-carnitine, dans le cadre de l'exercice d'endurance, apporte de nombreux avantages. Elle potentialise l'oxydation des graisses comme énergie, diminue l'épuisement du glycogène musculaire, réintègre dans les muscles la carnitine qui est redistribuée en acétylcarnitine, active la pyruvate déhydrogénase via la baisse de l'acétyl-CoA, améliore la résistance à la fatigue musculaire et remplace la carnitine perdue pendant l'effort. Un avantage peu connu de la carnitine est qu'elle diminue les courbatures après l'effort et prévient les lésions provoqués par les radicaux libres libérés pendant l'exercice (Dr William Kraemer, Experimental Biology Meeting. Apr.2001). |
|
![]() |
Carnitine & Performance
Les effets d'une supplémentation en carnitine sur la VO2 max sont controversés : certaines études démontrent une augmentation de la VO2 max avec 4 g/j pendant 2 semaines tandis que d'autres n'observent aucun effet (voir tableau). |
La choline
La choline est un précurseur de l'acétylcholine, un neurotransmetteur. Il a été suggéré (Conlay LA et al. 1992 Oct. Exercise and neuromodulators: choline and acetylcholine in marathon runners. Int J Sports Med. 13 Suppl 1:S141-2.) que de vigoureuses conditions d'exercices pourraient épuiser le niveau d'acétyl-choline et qu'un supplément de choline augmenterait la performance. En réalité, les meilleures études sur la performance réalisées par l'armée nous démontrent le contraire. En effet, des chercheurs de l'Université de Caroline du Nord aux USA ont travaillé avec 14 Rangers de l'armée américaine sur les effets de la choline sur la performance. Les niveaux de choline n'ont jamais été épuisés dans le groupe de soldats sous placebo et la choline n'a eu aucun effet bénéfique sur la performance |
(Warber JP et al. 1997 Nov. The Effect of Choline Supplementation on Physical and Mental Performance of Elite Rangers. 106 pp. Army Research Inst of Environmental Medicine, Natick, MA). Cependant, pour les fans de choline, il y a une bonne nouvelle : seule, la choline n'offre aucun avantage mais, associée à la caféine et à la carnitine, c'est une bombe. |
![]() |
Oxygène et radicaux libres
Même au repos, le métabolisme énergétique des mitochondries produit des radicaux libres. Au cours d'une activité aérobie intense, la consommation d'oxygène est multipliée par dix ou vingt, entraînant une production trois fois plus importante de radicaux libres. “Nous avons besoin d'antioxydants parce que l'oxygène est un poison et qu'il faut contrer ses effets toxiques” affirme Bary Halliwell, un chercheur anglais (Sciences et avenir, mars 1999). Les enzymes antioxydantes peuvent normalement neutraliser les dégâts des radicaux libres au repos. Malheureusement, pendant l'exercice, l'élévation des radicaux libres dépasse les capacités de défense naturelle. |
Une supplémentation adéquate en antioxydants pour le sportif en endurance représente :
La supplémentation spécifique d'un athlète peut varier selon son âge, son environnement ou son statut hormonal. Ainsi, par exemple, le fer, la vitamine B12 et l'acide folique sont indispensables à la formation de globules rouges pour la fabrication d'EPO. Les carences en vitamines, minéraux et oligo-éléments diminuent les performances de façon dramatique. |
![]() |
![]() |
Les polyphénols |
Un antioxydant peu banal : Megahydrin® et le métabolisme du lactate |
Dopamine & endurance
La dopamine ainsi que la noradrénaline sont des neurotransmetteurs du système nerveux central. |
Peut-on accroître son niveau de dopamine ?
L'armée a un intérêt particulier à réduire les effets du stress physique chronique qui freinent les performances. Beaucoup de recherches remarquables ont été conduites par l'Armée de Terre des Etats-Unis sur les performances humaines (U.S. Army Research Institute of Environmental Medicine). Certaines publications de référence étudient de manière superficielle ce sujet (durée trop courte, éléments négligés ne prenant pas en compte la globalité physiologique de l'individu, l'alimentation, l'hygiène de vie, les antécédents, etc.). L'armée a divers programmes impliquant desscientifiques spécialisés (biochimistes, nutritionnistes, physiologistes et psycho-logues). Elle recherche la performance dans la globalité de l'individu et ne néglige aucun détail susceptible d'entraver la réussite de l'étude, ce qui est très important. Ces divers chercheurs ont, entre autres, comme objectif de démontrer que des constituants spécifiques naturels de l'alimentation tels des hydrates de carbone, la caféine, et divers micro nutriments pris à des moments opportuns peuvent augmenter les performances physiques et mentales des soldats dans certaines conditions. Leur but est de fournir de l'énergie supplémentaire pour lutter contre la fatigue, améliorer le temps de réponse et le processus décisionnel, réduire au minimum les baisses de performance lors d'un stress et accélérer la récupération.
|
Le seul extrait breveté d’écorce de pin maritime pour améliorer la circulation
www.supersmart.comUne formule équilibrée de L-carnitine pour la production d’énergie
www.supersmart.comGratuit
Merci de votre visite, avant de partir
inscrivez-vous au