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01-10-2003

Comment la nutrition prévient et traite les problèmes de santé les plus courants [ 7e partie ]

La constipation


La constipation peut être causée par de nombreux facteurs incluant une alimentation et/ou une absorption insuffisante de liquides, des habitudes de vie sédentaire, un état émotionnel ou les effets secondaires d'un traitement médical. La constipation est, le plus souvent, simplement un désagrément. Lorsqu'elle chronique, elle peut aussi être le signe d'une maladie plus sérieuse.
Le tractus gastro-intestinal est un tube musculaire qui se contracte à un rythme contrôlé pour faire avancer les aliments à travers ses différentes sections. C'est le péristaltisme. Des variations dans la force et la durée des contractions peuvent causer des crampes (de très fortes contractions) et des diarrhées (des contractions très fréquentes).
Quand les contractions sont lentes et irrégulières, une constipation peut se produire.
Ajouter des fibres à l'alimentation, sous forme d'aliments ou de suppléments nutritionnels peut aider à résoudre des problèmes de constipations. Les fibres sont des composants alimentaires constitués d'hydrates de carbone non digestibles. Elles peuvent être solubles ou insolubles.

Les fibres solubles attirent l'eau et se transforment en gel au cours de la digestion, ralentissant la digestion et le taux d'absorption des nutriments dans l'estomac et les intestins. Ces fibres se trouvent dans l'avoine, l'orge, les noix, les haricots, les lentilles et certains fruits et légumes. Les fibres insolubles sont présentes dans des aliments comme le blé ou les fruits et légumes. Elles semblent accélérer le passage des aliments à travers l'estomac et les intestins.

Les suppléments nutritionnels à base de fibres les plus courants utilisent notamment des graines de fenugrec, des graines de lin, des cosses de graines de psyllium ou de la pectine de pomme. Leur absorption produit une augmentation du volume dans les intestins, entraînant des contractions musculaires qui stimulent le passage des aliments. Les graines de lin ont, en plus, des propriétés de conversion des oestrogènes, particulièrement utiles chez les femmes souffrant de constipation pré-menstruelle.
Le chitosan est une fibre avec des propriétés uniques par sa capacité à se lier, dans l'estomac et les intestins, aux graisses de l'alimentation. Lorsque le contenu en graisse des intestins augmente, le chitosan produit des selles molles. De plus, la vitamine C transforme le chitosan, dans l'estomac et l'intestin, en un gel capable d'absorber les graisses. Lorsque l'on donne à des rats de la vitamine C avec du chitosan, beaucoup plus de graisse est prise au piège et excrétée avec les selles qu'avec du chitosan seul.
Dans un essai multicentrique, des fibres de psyllium ont été comparées à du lactulose et à un autre laxatif chez 381 patients constipés. Après quatre semaines, le psyllium a été évalué comme agissant le plus efficacement. En outre, il provoquait moins d'effets secondaires que les deux autres produits.
Les probiotiques sont des micro-organismes vivants qui, une fois ingérés en nombre suffisant, ont des effets bénéfiques sur la santé. Les lactobacilles peuvent agir sur la constipation. Leur administration, même à faible dose, améliore le transit intestinal et permet de réduire l'utilisation de laxatifs.
Ces derniers ont l'inconvénient majeur d'éliminer, en plus du bol fécal, différentes substances essentielles à l'organisme comme les acides aminés, les minéraux... Cet effet est obtenu uniquement avec les bactéries vivantes. Les bactéries lactiques modifient l'équilibre de la flore microbienne intestinale provoquant de ce fait une excitation de la paroi musculaire du tube digestif. Ce résultat est amélioré par un apport quotidien en fibres. Le triphala est l'un des remèdes à base de plantes les plus populaires de la médecine Ayurvédique. Des fruits de Terminalia chebula, de Terminalia belerica et d'Emblica officinalis entrent à parts égales dans sa composition. Le Triphala a un effet laxatif mais ne crée pas de dépendance pas plus qu'il ne perturbe la flore intestinale. Il régénère le colon et régule la digestion.

La Gingivite


La gingivite est une inflammation de la gencive généralement causée par la formation de la plaque dentaire. Des changements hormonaux, des maladies ou l'ingestion de certains médicaments peuvent également avoir une incidence sur la santé des gencives.

La gingivite se traduit par des saignements des gencives au cours des brossages, un rougissement de la gencive accompagnée d'un gonflement et d'une plus grande sensibilité. Non traitée, l'infection va évoluer et atteindre les tissus les plus profonds. A terme, des dents vont se déchausser. C'est la maladie parodontale.
Une bonne hygiène dentaire est le meilleur moyen de prévenir la gingivite. Des bains de bouche contenant, notamment, des antioxydants et des extraits de plantes tout comme des suppléments nutritionnels peuvent également y concourir.

La CoQ10 est un nutriment vital nécessaire à chaque cellule de l'organisme pour produire son énergie. C'est également un puissant antioxydant. Dès les années 70, des chercheurs ont observé que les tissus des gencives de sujets souffrant de maladie parodontale étaient souvent déficients en CoQ10 (Nakamura et al. 1974 ; Hansen et al. 1976). Des études ont également montré qu'une supplémentation avec de la CoQ10 stoppait la détérioration de la gencive. Un cardiologue, le Dr Stephen T Sinatra, a rapporté qu'il avait constaté chez un certain nombre de ses patients une amélioration de la santé de leurs gencives après qu'il ait commencé à les supplémenter avec de la CoQ10 pour traiter leur maladie de cœur.
Une étude a montré que les personnes qui ne consommaient pas chaque jour des quantités adaptées de calcium avaient un risque significativement plus élevé de maladie parodontale. Elle indiquait que les hommes et les femmes qui avaient de faibles consommations de calcium (en dessous des recommandations) avaient deux fois plus de risques d'avoir une maladie parodontale (Nishida 2000). D'autres travaux ont relié la perte de dents à l'ostéoporose.
Un certain nombre d'études ont montré que l'acide folique exerce une action hautement protectrice sur les tissus de la gencive, diminuant les risques de gingivite et de parodontie (Stein et al. 1973). Utiliser l'acide folique de manière topique, dans des bains de bouche, peut renforcer les défenses buccales. Des études ont souligné la capacité de l'acide folique à améliorer les symptômes de la gingivite et à réduire la réponse inflammatoire des tissus tout en les rendant plus résistants à des agents irritants comme les bactéries ou la plaque dentaire (Anon. 1987).

L'acide folique a été testé dans des bains de bouche pour évaluer ses effets bénéfiques dans le traitement de la gingivite. Une étude contrôlée, portant sur 60 sujets, indique que de nettes améliorations se manifestaient après quatre semaines d'utilisation d'un bain de bouche contenant de l'acide folique. (Pack 1984).
On a montré que l'extrait de thé vert, qui apporte tout un ensemble de puissants antioxydants, combat la plaque dentaire et les bactéries (Horiba et al. 1991 ; Rasheed et al. 1998). Les polyphénols contenus dans l'extrait de thé vert agissent comme agents anti-plaque en supprimant la glucosyle transférase que les bactéries de la cavité buccale utilisent pour se nourrir de sucre. D'autres recherches ont montré que l'extrait de thé vert peut tuer des bactéries buccales et inhiber l'activité de la collagénase, une enzyme naturelle qui devient trop active en présence de bactéries surdéveloppées. Elle devient alors capable de détruire le collagène sain du tissu de la gencive. Par ailleurs, appliqué de façon topique, l'extrait de thé vert inhibe les concentrations de Streptococcus mutans, une bactérie impliquée dans le développement de caries dentaires.

La périlla (Perilla frutescens) est une herbe japonaise utilisée en médecine traditionnelle depuis des centaines d'années. Des études montrent que l'application d'extrait de graines de périlla freine la formation de la plaque dentaire. Elle inhibe la croissance des micro-organismes (bactéries), réduit l'inflammation gingivale et améliore la capacité de la cavité buccale à lutter contre les maladies.
L'extrait de graines de périlla contient des “aglycons de polyphénol” qui stimulent l'activité antibactérienne. Il aide à prévenir les caries dentaires et les maladies parodontales par son action anti-bactérienne et anti-inflammatoire.

Les proanthcyanidines que l'on trouve entre autres dans le pycnogenol® ont des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes. Une étude en double aveugle, contrôlée contre placebo, a porté sur 40 personnes et évalué les effets bénéfiques potentiels d'un chewing gum contenant 5 mg de pycnogenol®. Au bout de 14 jours, l'utilisation du chewing gum a entraîné une amélioration de la santé de la gencive et une diminution de la formation de la plaque dentaire. Aucun résultat similaire n'a été observé dans le groupe témoin.
Le mastic est une variété de pistachier qui ne pousse que sur l'île de Chios en Grèce. Après avoir mâché du mastic pendant 5 jours, des sujets ont constaté que leur plaque dentaire avait diminué de 30% par rapport à celle de sujets témoins sous placebo (Hell. Stomatol. Chron, 1984 jul-sept ; 28(3) :166-70). Le mastic semble capable de prévenir ou de réduire efficacement la formation de la plaque dentaire par une action sur une catégorie de globules blancs (les leucocytes polymorphonucléaires) que l'on trouve dans la fissure gingivale (entre les dents et les gencives). Ces cellules constituent la première ligne de défense des gencives contre l'inflammation.

Dans une étude réalisée à l'Université Aristote, en Grèce, 12 étudiants avec peu de caries dentaires ont interrompu pendant dix jours leurs soins dentaires. Les cinq premiers jours, ils se sont simplement abstenus de se brosser les dents. Les cinq jours suivants, cinq d'entre eux ont mâché du mastic (1 gramme trois fois par jour, alors que les cinq autres mâchaient un placebo). La plaque bactérienne des dents du fond de chaque sujet a ensuite été collectée, pesée, analysée et des photos ont été prises.

Les résultats ont clairement montré qu'avec un usage systématique de mastic, la plaque bactérienne était significativement réduite de 41,5 % par rapport aux cinq premiers jours. Les auteurs de l'étude en ont conclu qu'il serait idéal d'introduire du mastic dans des pâtes dentifrices comme mesure préventive et thérapeutique de l'hygiène dentaire (J Dent Res 2000 sep ; 79 (9) :1664-8).
Des données indiquent que le gel d'Aloe vera peut stimuler la guérison des plaies en augmentant le renouvellement du collagène (Chithra et al. 1998). Il a également une activité anti-inflammatoire, bloquant certaines intégrines, des protéines qui, autrement, aideraient des cellules défensives comme les neutrophiles à créer des lésions dans les tissus (Vazquez et al. 1996).
Le Gotu kola et la vitamine E favorisent la guérison des plaies et la croissance du tissu conjonctif tout en combattant les radicaux libres.
L'huile de l'arbre à thé, utilisé en bain de bouche, est capable de tuer quatorze des quinze bactéries que l'on trouva dans la bouche (Kulik et al. 2000).

Les hémorroïdes


Les hémorroïdes sont des veines gonflées et enflammées du rectum. Elles peuvent être douloureuses et saigner. Elles sont très courantes et sont fréquemment causées par la constipation, une alimentation pauvre en fibres, un mode de vie sédentaire ou, encore, une grossesse. C'est une forme d'insuffisance veineuse et certains traitements naturels, efficaces pour les varices, sont également utilisés pour les hémorroïdes. Des extraits botaniques et des nutriments, actifs et sans danger, sont, en effet, souvent employés dans le traitement des varices comme dans celui des hémorroïdes.

Les bioflavonoïdes sont des substances colorées que l'on trouve en abondance dans le royaume des plantes. Ils ont démontré leur efficacité dans le traitement des hémorroïdes comme dans celui des varices.
Une combinaison de diosmine et d'hespéridine a été évaluée comme traitement des hémorroïdes avec des résultats positifs. Un essai de deux mois en double aveugle contrôlé par placebo a porté sur 120 sujets avec des crises d'hémorroïdes aigus et chroniques. Le traitement avec une combinaison de ces deux flavonoïdes a significativement réduit la fréquence et la sévérité des crises1.
Un autre essai d'une durée de 90 jours concernant 100 individus ayant des hémorroïdes qui saignaient a permis de constater un bénéfice significatif d'un traitement avec un mélange similaire de flavonoïdes. Le mélange de flavonoïdes a été efficace sur les attaques aiguës comme sur la prévention des nouvelles crises2.
A Singapour3, une étude a été réalisée pour évaluer le rôle de ces deux flavonoïdes, diosmine et hespéridine, dans le traitement symptomatique des hémorroïdes qui saignaient.

162 sujets ont reçu de façon aléatoire des suppléments de fibres alimentaires, une ligature élastique et des fibres ou un mélange de diosmine et d'hespéridine associé à des fibres. 66 sujets étaient dans le groupe fibre, 5 dans celui des ligatures élastiques associées aux fibres et 39 dans le groupe fibres plus flavonoïdes. Les résultats ont montré que les saignements des hémorroïdes s'étaient arrêtés plus rapidement dans le groupe flavonoïdes plus fibres avec une durée moyenne de l'arrêt du saignement de quatre jours. Le temps d'arrêt a été de six jours dans le groupe des ligatures élastiques et de onze jours dans celui des fibres.

Cinquante femmes enceintes ont été traitées pendant huit semaines avant leur accouchement et quatre semaines après ont reçu un mélange similaire de flavonoïdes. Plus de la moitié des femmes supplémentées ont rapporté un soulagement de leurs symptômes dès le quatrième jour de traitement4.
Gotu kola (Centella asiatica) améliore la microcirculation et renforce le tissu conjonctif. Des applications locales d'un extrait de Centella asiatica ont montré leur capacité à augmenter le tonus veineux. Dans une étude en double aveugle impliquant 80 patients, un extrait de Centella a été appliqué localement trois fois par jour chez des patients ayant des troubles veineux variés incluant des hémorroïdes et des varices.
Les patients, les médecins et les examens ultrasoniques ont montré une amélioration subjective et objective des symptômes5.
L'extrait de marrons d'Inde est utilisé cliniquement pour soulager des symptômes subjectifs et diminuer des signes objectifs de l'insuffisance veineuse. Le composant actif de l'extrait semble être une saponine triterpénique appelée Escine. L'extrait de graines de marrons d'Inde a montré des propriétés veinotoniques, vasculo-protectrices, anti-inflammatoires et anti-radicalaires. In vitro, des études ont montré qu'il
inhibe l'activité des enzymes élastase et hyaluronidase. Ces enzymes sont impliquées dans la dégradation enzymatique des protéoglycanes qui compromettent une partie de l'endothélium capillaire et de la matrice extra-vasculaire. Ces propriétés font de l'extrait de marrons d'Inde un traitement idéal à la fois pour les varices et les hémorroïdes.
En Indonésie, 97 femmes enceintes ayant des hémorroïdes de sévérités diverses ont reçu 1.000 mg par jour de troxérutine ou un placebo6. Les effets de la troxérutine sur les signes objectifs et subjectifs (saignements, inflammation et dilatation) après deux à quatre semaines de traitement étaient supérieurs à ceux du placebo.

Les Maux de tête et migraines


L'Organisation Mondiale de la Santé différencie 13 variétés de maux de tête ou céphalées, la migraine étant la plus fréquente d'entre elles.

Le mal de tête est courant et touche chacun d'entre nous à un moment ou à un autre. Il ne représente souvent qu'une gêne passagère, vite oubliée. Mais pour plus de 12% des Français, il constitue un handicap majeur affectant leur activité professionnelle comme leur vie familiale.
Le mal de tête peut aussi être un signal d'alarme. Il peut être bénin comme être le signe d'une urgence neurologique grave.
La migraine, quant à elle, est une maladie handicapante en raison de la fréquence des crises qui dépasse une crise par mois dans la majorité des cas et de leur sévérité qui peut obliger à s'aliter.
Des suppléments nutritionnels peuvent, dans certains cas, aider à prévenir les crises ou à diminuer leur fréquence.

La grande camomille (Tanacetum parthenium ou, en anglais, Feverfew) est une plante annuelle de la famille des composacées. Des préparations à base de cette plante aromatique sont utilisées depuis l'Antiquité pour prévenir migraines et autres types de maux de tête.

Des études cliniques ont montré que la grande camomille diminue l'intensité de la douleur et réduit de façon importante la sévérité des symptômes généralement associés aux crises de migraine (nausées, vomissements, sensibilité au bruit et à la lumière).
La grande camomille renferme un principe actif, le parthénolide, dont l'effet bénéfique dans la prévention des maux de tête a fait l'objet d'un certain nombre de recherches. Ces études montrent entre autres que le parthénolide exerce un effet anti-inflammatoire en inhibant la libération, par les plaquettes sanguines, de la sérotonine.

Une étude7 croisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo a été réalisée en Israël. 57 patients ont été sélectionnés et répartis en deux groupes. Pendant une première période de deux mois, tous les patients ont été traités avec un extrait de grande camomille. Pendant les deuxième et troisième, l'étude croisée a été faite. Les résultats ont montré que la grande camomille réduisait de façon significative l'intensité de la douleur. Des symptômes comme les vomissements, les nausées et la sensibilité à la lumière et au bruit étaient également diminués de façon très importante.
Le rôle du magnésium dans la migraine a été étudié de façon intensive. Des données montrent que 50% des patients ont de faibles niveaux de magnésium. Chez certains de ces patients, une injection de magnésium produit un soulagement rapide des symptômes dans le cas de crise aiguë de migraine. Le magnésium peut également réduire la fréquence des crises. Ainsi une récente étude8 en double aveugle d'une durée de douze semaines a suivi 81 personnes souffrant de migraines récurrentes. Une moitié d'entre elles a reçu quotidiennement 600 mg de magnésium et l'autre un placebo. Dès la troisième semaine de l'étude, la fréquence des crises était réduite de 41,1% dans le groupe traité contre 15,8% dans le groupe témoin.
Les seuls effets secondaires observés ont été des diarrhées et une irritation digestive.
La vitamine B2 ou riboflavine est utilisée dans la prophylaxie de la migraine. Une étude a été conduite par le département de neurologie de l'Université de Liège, en Belgique. Un groupe de 49 patients souffrant de migraines a reçu quotidiennement par voie orale une dose de 400 mg de riboflavine pendant au moins trois mois. La fréquence et la sévérité des crises ont été diminuées de plus des deux tiers9. Dans une seconde étude en double aveugle de trois mois, la même équipe de chercheurs a rapporté que 59% des patients recevant de la vitamine B2 avaient vu le nombre de jours de crises de migraine diminuer de 50% contre seulement 15% dans le groupe placebo.

Selon certains chercheurs, le début d'une migraine pourrait trouver son origine dans un dysfonctionnement des mitochondries. La CoQ10, un élément essentiel de la chaîne de transfert des électrons, pourrait être un agent efficace pour prévenir la migraine. Dans une étude clinique réalisée par la Cleveland Clinic Foundation, trois mois de supplémentation avec 150 mg quotidiens de CoQ10 a diminué de façon significative le nombre moyen de jours de crises de migraine. A la fin de l'étude, la fréquence des crises était passée de 4,85 à 2,81.
Un certain nombre de médicaments sont utilisés pour prévenir la migraine, y compris des antidépresseurs de la famille du Prozac. Certains d'entre eux semblent agir en modifiant les niveaux de sérotonine ou en produisant des effets similaires à ceux de la sérotonine.
L'organisme utilise le 5-HTP pour produire de la sérotonine et il existe un certain nombre d'éléments montrant que ce nutriment pourrait aider à prévenir les migraines lorsqu'il est pris à des doses allant de 400 à 600 mg.

Dans un essai10 d'une durée de six mois, 124 personnes ont reçu quotidiennement 600 mg de 5-HTP ou un médicament couramment utilisé dans le traitement préventif de la migraine, le méthysergide. Les deux traitements ont eu la même efficacité. L'effet observé le plus important était la diminution de l'intensité et de la durée des crises. D'autres études comparatives avec d'autres médicaments ont également obtenu des résultats. Il semble donc que le 5-HTP puisse aider les sujets ayant des crises fréquentes lorsqu'il est pris à dose suffisamment forte. Cependant, une vaste étude comparant ses effets à ceux d'un placebo devrait être entreprise sur une période de plusieurs mois pour confirmer son intérêt dans le traitement préventif de la migraine.


1. Daflon 500 mg in the treatment of haemorrhoidal disease: a demonstrated efficacy in comparison with placebo. Godeberge P. Angiology. 1994; 45:574-578.
2. Micronized purified flavonidic fraction compared favourably with rubber band ligation and fibbers alone in the management of bleeding haemorrhoids: randomised controlled trial. Ho YH et al. rectum. 2000; 43: 66-69.
3. Micronized purified flavonidic extract fraction compared with rubber bad ligation and fiber alone in the management of bleeding haemorrhoids: randomised controlled trial. Lonchampt M et al. Dis Colon rectum 2000 Jan 43 (1): 66-9.
4. Micronized flavonoid therapy in internal haemorrhoids in pregnancy. Int J Gynaecol Obstet 1997; 57: 145-151.
5. Centella asiatica extract in venous disorders of the lower limbs. Comparative clinico-instrumental studies with a placebo. Clin ter 1981; 99:507-513.
6. A clinical trial of hydroyethylrutosides in the treatment of haemorrhoids of pregnancy. Wijayanegara H et al. J int Med res 1992 Feb 20 (1): 54-60.
7. Feverfew as a prophylactic treatment for migraine: a double blind placebo-controlled study. Palevitch D et al., Phytother Res 1997; 11: 508-511.
8. Prophylaxis of migraine with oral magnesium: results from a prospective multi-centre, placebo-controlled and double blind randomised study. Peikert et al., 1996; 16:257-263.
9. High dose riboflavin as a prophylactic treatment of migraine: results of an open pilot study. Schoenen et al. 1994; 14:328-9.
10. 5-hydroxytryptophan versus methysergide in the prophylaxis of migraine: randomised clinical study. Titus F et al., Eur Neurol 1986 ; 25 : 327-329.
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