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01-04-2004

L'Europe déclare la guerre aux suppléments nutritionnels !*

Une interdiction drastique de suppléments nutritionnels arrive en Europe
Une interview de John Hammell de l'International Advocates for Health Freedom (IAHF) Par Greg Ciola

En août 2005, en Europe, plus de 300 formes biodisponibles de nutriments présents dans plus de 5 000 produits contenant des vitamines et des minéraux, incluant un très grand nombre des formes les plus sûres, les mieux absorbées et les plus efficaces vont être interdites. C'est la conséquence d'une législation radicale votée en Europe par les gouvernements des États membres, en juin 2002, connue comme la directive européenne des suppléments nutritionnels (FSD).

Les substances interdites incluent des formes de vitamines naturelles comme les mélanges de tocophérols, les caroténoïdes et les méthylcobalamines, toutes les formes de soufre, de bore, de vanadium, de silicium, la plupart des oligo-éléments les plus rapidement absorbés et les formes les plus sûres de calcium, magnésium, zinc, sélénium, chrome ou molybdène.

Elle va sévèrement limiter les doses de vitamines et autres nutriments autorisés dans les produits et supprimer du marché tous les produits fortement dosés. Par la suite, elle inclura des restrictions sur des nutriments autres que des vitamines ou des minéraux tels que les acides gras, les acides aminés, les enzymes, les probiotiques, les phytonutriments, etc. […]

En outre, cette directive européenne sera utilisée comme modèle pour établir des lois internationales sur les suppléments nutritionnels au Codex, modèle que les États-Unis ont accepté d'adopter. Si cela se produit, le Codex mettra hors-la-loi ou restreindra sévèrement les millions d'entre nous qui ont l'habitude d'utiliser sans risque, chaque jour, des suppléments nutritionnels. […]

Quand l'Organisation mondiale du commerce (WTO) «a montré les dents» pour faire respecter les lois du commerce international, au début des années 1990, en instaurant une cour internationale, l'Organe de règlement des différends (Dispute Settlement Body), tous les pays membres du WTO ont accepté d'harmoniser leurs lois sur le commerce de telle sorte que chaque nation opère avec des standards similaires. La plupart des consommateurs de nutriments ignoraient à ce moment-là que cela amènerait par la suite une attaque progressive sur tous nos suppléments nutritionnels, en Amérique et dans le monde entier.

L'Alliance for Natural Health (ANH), un groupe de défense du consommateur basé en Grande-Bretagne, a récemment reçu le feu vert pour s'attaquer à la FSD. Il est très rare qu'une directive européenne soit annulée. Dans le cas présent, ce serait un événement historique compte tenu des intérêts pharmaceutiques qui la soutiennent. L'Alliance a engagé les meilleurs avocats et, avec son équipe d'experts «pluridisciplinaire», les a préparés à relever ce défi réglementaire devant une cour européenne.

Avec l'élargissement de l'UE - dix nations supplémentaires début 2004 - à vingt-cinq pays membres et la forte pression qui existe pour fixer une norme sur les vitamines au Codex, nous sommes à un point critique. Si la FSD n'est pas annulée, il est très possible qu'il y ait suffisamment de pays à la commission du Codex pour l'emporter sur la décision des États-Unis et de nombreuses parties de la FSD seront employées pour codifier les lois internationales sur les vitamines. Une fois qu'une loi sur les vitamines du Codex sera terminée, elle remplacera toutes les lois américaines sur les suppléments nutritionnels. La seule manière pour les États-Unis de protéger vraiment leurs intérêts serait de sortir complètement des Nations unies et du WTO. Mais personne ne pense sérieusement que cela puisse se produire.
Si l'Amérique n'est pas vigilante, notre industrie des suppléments nutritionnels sera mise au tapis sans même avoir pu offrir la résistance d'un vaillant combat. […]

John, qu'est-ce que l'IAHF et comment avez-vous commencé dans ce mouvement ?

L'International Advocates for Health Freedom (IAHF), www.iahf.com, est une société de conseils sur les questions réglementaires pour l'industrie des suppléments nutritionnels. Je fais du lobbying à Washington et partout dans le monde, organisant l'information du public essentiellement à travers mon site web et ma liste de diffusion sur laquelle tout le monde peut s'inscrire.

J'écris des articles et joue le rôle de catalyseur pour que les gens travaillent ensemble pour défendre leurs intérêts communs face à cette menace de l'industrie pharmaceutique de bloquer notre accès aux produits naturels. J'ai pensé à créer l'IAHF, en 1996, alors que je revenais d'une réunion de la commission du Codex Alimentarius sur les vitamines, en Allemagne.

Pouvez-vous nous parler du Codex ?

La commission des Nations unies du Codex Alimentarius a été créée en 1963. « Codex Alimentarius » signifie « code de l'alimentation » en latin. Le Codex Alimentarius est l'ensemble de normes alimentaires le plus autoritaire jamais proposé. Il a été instauré comme un programme commun de l'Organisation de l'alimentation et de l'agriculture des Nations unies (FAO) et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'objectif était de générer des normes de commerce harmonisées pour régir le commerce international de tous les produits alimentaires. Le but était d'éliminer les dépenses de mise en conformité avec les règlements des différents pays en établissant une norme universelle, permettant ainsi aux sociétés d'exporter plus facilement leurs produits.

 

L'Allemagne a l'industrie pharmaceutique la plus importante.
Elle accueille le comité du Codex sur la nutrition et les aliments diététiques ou de régime et mène la charge pour faire entrer nos lois sur les suppléments nutritionnels dans l'harmonisation internationale.

Un autre but du Codex est soi-disant de protéger les consommateurs. Malheureusement, ce serait plutôt l'inverse. Le Codex protège, en fait, les intérêts des sociétés multinationales aux dépens de ceux du consommateur. […] En outre, c'est «un pays, une voix». Cela veut dire que le pays le plus petit qui ne fabrique pas de suppléments nutritionnels a autant de poids dans la prise de décision que les pays les plus grands.

Essentiellement, est-ce que le Codex a été conçu comme une première étape dans l'harmonisation de la réglementation de chaque pays membre avec le droit international ?

Exactement ! Mais il n'y a eu aucun problème jusqu'à l'avènement de l'Uruguay Round du Gatt (accord général sur les tarifs douaniers et le commerce) qui créa l'Organisation mondiale du commerce (WTO). Jusque-là, le Gatt n'avait aucun mécanisme pour forcer un pays à adopter une norme internationale. Après l'avènement du WTO, les pays ont été contraints d'adopter ces normes internationales. La seule option légale pour refuser d'adopter une norme des vitamines du Codex comme sa propre loi est celle du principe de sécurité (accord SPS). Le problème est que toute prétendue violation sera jugée dans une nouvelle cour internationale, hors des États-Unis, créée par l'Organisation mondiale du commerce (WTO). Cette cour - connue sous le nom d'Organe de règlement des différends (Dispute Settlement Body) - n'est rien d'autre qu'une cour «de Mickey Mouse». Elle est truquée pour défendre les intérêts des sociétés multinationales. Elle est composée de représentants de différents pays et rend ses décisions à huis clos. […] En théorie, un particulier pourrait comparaître devant elle, mais seulement si les deux parties adverses acceptaient de l'y autoriser. Cela ne s'est jamais produit. […]

Comment êtes-vous devenu un délégué au comité du Codex ?

N'importe qui peut postuler comme observateur auprès de la délégation des États-Unis. Pour être éligible, il suffisait d'aller à une réunion que la FDA organisait à Washington D.C. avant celle qui a lieu en Allemagne. C'est ce que j'ai fait. […]

Pourquoi la directive sur les suppléments nutritionnels est-elle liée au Codex ?

Tous les pays de l'Union européenne sont membres de la commission du Codex Alimentarius et peuvent envoyer un représentant à cette réunion du comité sur la nutrition. Le problème est qu'à moins que nous ne fassions annuler cette directive sur les suppléments nutritionnels devant la Cour européenne, chacun de ces vingt-cinq pays pourra voter en faveur d'une norme vraiment restrictive des vitamines. Tous ces pays marcheront, en effet, d'un même pas avec l'Allemagne, le plus grand pays producteur de produits pharmaceutiques et le principal adversaire des suppléments nutritionnels. Devenue comité d'accueil du comité du Codex sur la nutrition, l'Allemagne a un intérêt réel à nous contraindre.

 
Ainsi, l'UE aura la capacité de forcer le Codex à adopter leurs normes rigoureuses qui régiront alors les suppléments nutritionnels au niveau mondial ?

Oui, l'Union européenne est le modèle par lequel nos soi-disant dirigeants entendent former un état mondial totalitaire. […]

Comment faites-vous pour mobiliser notre industrie contre l'harmonisation ?

D'abord, je dois expliquer qu'il existe une entité, appelée groupe de travail des suppléments nutritionnels du dialogue transatlantique des affaires, également connu sous le nom de TABD. Leur site web est www.tabd.org. Le TABD est un groupe d'ONG. Il réunit différents groupes de travail de différentes industries qui vont établir un dialogue, des deux côtés de l'Atlantique, avec des fonctionnaires-clés du commerce et essayer d'obtenir des lois harmonisées. Un groupe de travail s'occupe des suppléments nutritionnels. Il est essentiellement composé d'intérêts pharmaceutiques qui tentent d'harmoniser les lois américaines sur les vitamines avec celles de l'Union européenne et non l'inverse. Ils veulent un jeu de réglementations pour toute la planète sans se préoccuper de savoir si c'est ou non l'intérêt des consommateurs.
Il faut que vous compreniez de quelle manière fonctionne le WTO. Lorsque son Organe de règlement des différends prend une décision, il ne tient pas compte de tous les impondérables qui entrent dans la constitution des lois des nations démocratiques. Chacun de ses règlements va à l'encontre de l'environnement, de la santé publique, des droits du travail, et à l'encontre des droits de l'homme. Il essaye de déplacer le siège du pouvoir mondial à Bruxelles et à New York où sont les Nations unies.
Les gouvernements nationaux ne seraient plus alors que de jolis prête-noms.

Le pouvoir est maintenant centralisé à Bruxelles. Personne, en Amérique, ne devrait laisser quiconque à Bruxelles lui dire ce qu'il doit faire. Nous devons envoyer des dons à l'ANH pour que leur action en justice annule la directive européenne sur les suppléments nutritionnels parce qu'à travers le Codex, elle menace de nous affecter.

Y a-t-il d'autres directives dont nous devrions nous inquiéter ?

Oui. Si la norme très restrictive sur les vitamines du Codex est créée, deux autres directives européennes sont en attente et doivent également être stoppées.

Quelles sont ces directives et quelles seraient leurs implications ?

L'une est la directive européenne sur les produits à base de plantes de la médecine traditionnelle, l'autre est celle sur les produits pharmaceutiques. Toutes deux sont décrites en détail sur le site www.alliance-natural-health.org.

La directive sur les produits à base de plantes de la médecine traditionnelle s'attaque aux plantes et celle sur les produits pharmaceutiques attaque tout ce qui peut avoir un effet physiologique sur l'organisme. En d'autres termes, tout ce qui pourrait passer au travers de deux des directives serait stoppé par la troisième.

Malgré les efforts actuels de lobbying contre la directive des suppléments nutritionnels, ces deux autres directives pourraient même être encore pires ?

C'est exact. Mais nous n'avons pas une chance de les arrêter si nous n'annulons pas la directive des suppléments nutritionnels devant la Cour européenne. […]

Une percée importante s'est produite récemment en Allemagne à la dernière réunion du Codex. Cela a trait à «des limites supérieures de sécurité» des suppléments nutritionnels et a permis de faire avancer le Codex. J'ai entendu dire que le Codex pourrait terminer son travail l'année prochaine.
Cette réunion du Codex a eu lieu à Bonn en novembre dernier. L'IAHF n'y a pas assisté, ayant reçu l'interdiction définitive d'assister aux réunions du Codex. Les consommateurs de vitamines du monde entier ont été «grillés» lors de cette réunion.

Le plus affligeant, c'est que des rapports mensongers ont été envoyés par Simon Pettman, du groupe d'opposition IADSA (l'association internationale Alliance des suppléments nutritionnels), par le CRN (le Conseil pour une nutrition responsable) et d'autres pour essayer de nous faire croire que les consommateurs de vitamines avaient remporté une «victoire» au cours de cette réunion. Cela, parce qu'un mouvement pour diminuer les niveaux de RDA daily recommended allowance) a été laborieusement abandonné au profit d'un usage moins draconien «de niveaux supérieurs de sécurité» déterminés par une évaluation des risques soi-disant scientifique.
Malheureusement, tout cela n'était qu'une parfaite illustration de la dialectique hégélienne : thèse + antithèse = synthèse. Tout d'abord, le cartel a créé le problème (menace de restrictions sur les niveaux des RDA) afin de provoquer une réaction publique souhaitée (crainte), ensuite une prétendue «solution» du problème a été mise en avant amenant les gens à soutenir de prétendus «niveaux supérieurs de sécurité» (par exemple 35 mg pour la niacine).

Paul Taylor, un infatigable défenseur de la liberté de santé au Royaume-Uni, nous a fourni un compte rendu de cette réunion. Voici un court extrait de ce qu'il en pense :
«Les similitudes croissantes entre le texte de la directive européenne sur les suppléments nutritionnels et le projet de directive du Codex ne sont pas une coïncidence. Basil Mathioudakis, l'observateur de la commission européenne qui a rédigé le texte de la directive européenne sur suppléments nutritionnels, représentera 25 pays des NU à la prochaine réunion du Codex à Bonn en novembre 2004.

«Manifestement, la crainte que l'UE remporte finalement au Codex le vote sur la question des vitamines et des minéraux en mettant en minorité tous les autres pays pourrait bientôt devenir une réalité et les débats se terminer lors de cette prochaine réunion annuelle.

«Cette éventualité pourrait avoir de graves implications. Si les directives du Codex étaient terminées avant le procès intenté pour annuler la directive européenne, les avocats britanniques plaideraient pratiquement pour rien.

«En résumé, le Codex est la carte maîtresse. Même si le procès sur la directive des compléments nutritionnels était un succès, les propositions du Codex pourraient toujours être appliquées au niveau mondial, annulant toute victoire à court terme pour la liberté de la santé en Europe.»

En tant qu'industriels, nous devons soutenir l'action que l'Alliance for a Natural Health a intenté pour annuler la directive européenne ?

Oui. Nous avons Anderson, le meilleur avocat d'Angleterre, qui gère le dossier. Il a déjà comparu plus de soixante-dix fois devant la Cour de justice européenne, l'équivalent de notre Cour suprême. C'est le premier à être parvenu à faire annuler une directive européenne.

Avant d'accepter de s'en occuper, il a étudié très soigneusement le dossier parce qu'il veut tirer parti des jurisprudences qu'il a déjà établies pour gagner. Il n'aurait pas accepté l'affaire s'il ne pensait pas pouvoir gagner. C'est un excellent avocat, un des meilleurs au monde.

Quels soutiens obtient l'Alliance for Natural Health des citoyens européens et du reste du monde ?

Des dons, par le site web sécurisé. Les dons arrivent au compte-gouttes mais l'Alliance continue de travailler pour obtenir les ressources dont elle a besoin pour mener son action à terme. […]

Certains de nos élus disent que les États-Unis devraient sortir des NU. Compte tenu de l'existence de tous ces accords commerciaux internationaux, pensez-vous sincèrement que cela puisse se produire ?

Si nous le pouvions, ce serait bien. En Angleterre et dans d'autres pays, j'ai parlé à des gens totalement désillusionnés qui avaient l'impression de ne pas avoir la capacité de déterminer leur destin à cause de Bruxelles.

Le fait que l'Angleterre n'a pas encore adhéré à l'union économique montre qu'il reste un certain espoir de rébellion. Aussi longtemps que l'Angleterre aura au moins la livre sterling, elle conservera une certaine autonomie. Lorsqu'elle entrera dans l'union monétaire et adoptera l'euro, elle sera complètement finie. Elle l'est déjà presque actuellement. […]

Sans un libre accès aux suppléments nutritionnels, notre santé sera entièrement aux mains des mondialistes.

Vous devez comprendre l'objectif de «big brother». Il veut diminuer nos effectifs et que nous ne vivions pas au-delà de 65 ans. Il ne veut pas que nous entrions sur ses programmes d'assurance-maladie parce qu'ils sont en faillite et n'ont pas d'argent pour les maintenir. Ils sont également inquiétés de la population du monde. Ce n'est pas un avantage pour eux que nous soyons en bonne santé. Ils ne font pas d'affaires avec la santé mais avec la maladie.

Il y a un exemple dans les années 1950, lorsqu'ils ont incité les fermiers à arrêter d'utiliser le fumier comme engrais au profit d'engrais chimiques. Ils l'ont fait en sachant que cela déclencherait une énorme augmentation des cancers et autres maladies dégénératives qui leur permettrait de vendre beaucoup plus de médicaments. Ils sont contre tout ce qui peut avoir un effet préventif. Ce qu'ils veulent, c'est ce qui vous rendra malade ou vous le fera rester, vous fera aller dans leurs hôpitaux, voir leurs médecins et prendre des médicaments. C'est aussi simple que cela.

Ils ne veulent pas que nous vivions longtemps. Un autre aspect, encore bien plus sinistre, est que le contrôle des aliments équivaut à contrôler les hommes. S'ils peuvent contrôler les approvisionnements mondiaux, c'est ce qu'ils essaient de faire à travers le Codex, ils nous tiennent dans la paume de leur main.

En lisant cette interview, certaines personnes peuvent penser que vous allez trop loin et que rien de semblable ne peut se produire. Cependant, un scénario intéressant s'est déroulé avec les aliments génétiquement modifiés. Les États-Unis sont le premier producteur d'aliments génétiquement modifiés et l'Europe n'a pas accueilli nos exportations à bras ouverts.
À la place, ils ont fait un moratoire par lequel ils ne peuvent pas cultiver de produits génétiquement modifiés jusqu'à ce que toutes les études de sécurité aient été faites. Maintenant, les États-Unis menacent de faire à l'Europe ce qu'elle cherche à nous faire avec les vitamines. Nous la menaçons de porter ce conflit devant le WTO et de dire qu'ils limitent le libre-échange pour forcer l'Europe à accepter les organismes génétiquement modifiés.

N'est-ce pas ironique ?

La plupart des gens, en Amérique, ne soupçonnent pas que près de 70 % des aliments dans les épiceries sont maintenant génétiquement modifiés. Nous essayons de pousser les OGM dans la gorge de l'Europe comme dans celle du reste du monde avec une tactique similaire à celle que l'Europe emploierait avec nous.

Le côté triste de cela, c'est que l'Organe de règlement des différends du WTO forcera probablement l'Europe à accepter les aliments génétiquement transformés de la même manière qu'elle risque probablement de nous contraindre à harmoniser nos lois sur les suppléments nutritionnels.

Le seul moyen légal de nous y opposer, rappelons-le, est le principe de sécurité. Mais la FDA a créé de fausses normes de sécurité pour les suppléments nutritionnels avec des monographies sur la sécurité développées sous le contrôle de la National Academy of Sciences où sont produites des monographies de sécurité bidons pour les suppléments nutritionnels les plus couramment utilisés. Et ils continuent à faire ces monographies bidon de recherche de sécurité sur des produits comme le palmier-scie, la DHEA, la mélatonine, le cartilage de requin, le chapparal ou le picolinate de chrome.


Pourquoi font-ils une monographie de sécurité sur l'extrait de palmier-scie ? C'est gaspiller l'argent de nos d'impôts. Sur des suppléments d'une totale sécurité, ce n'est pas nécessaire.

Nous n'avons pas besoin de gaspiller les dollars de nos impôts sur des suppléments totalement sûrs. Le palmier-scie est de loin moins cher et bien plus efficace pour la prévention et le traitement de l'hypertrophie bénigne de prostate que le médicament Proscar. Mais la FDA fait une chasse aux sorcières pour retirer le palmier-scie du marché sous de faux prétextes afin de protéger les bénéfices de Merck, fabricant de Proscar. Les motifs sont les mêmes pour tous les autres suppléments «revus» par la FDA.

Le fait que près de 100 000 personnes meurent chaque année aux États-Unis des effets secondaires de médicaments est surprenant. Mais je suis prête à parier que le nombre de personne mortes des effets secondaires de suppléments nutritionnels ne se compte même pas sur les doigts d'une main.

Exactement. Dans un article dans le JAMA du 26 juillet 2000, le Dr Barbara Starfield a écrit que les décès par cause iatrogénique dans des hôpitaux américains atteignent en moyenne 225 000 personnes par an. Cela veut dire des erreurs
des infirmières, des médecins et du système hospitalier. De ces chiffres, 106 000 décès par an sont dus à une utilisation sans erreur de médicaments prescrits. Cela signifie qu'au cours des années 1990, plus d'un million de personnes sont mortes empoisonnées par le cartel pharmaceutique. Dans la même période, la niacine, le picolinate de chrome, la L-Arginine, la L-Carnitine, la vitamine C ni aucun autre supplément alimentaire vendu et consommé par des êtres humains n'a entraîné de mort. Aucun nutriment n'a de limite de prescription. Il n'y avait aucun avertissement de risque d'effets secondaires sévères sur ceux que j'ai achetés.

Les effets bénéfiques sur la santé apparaissaient immédiatement avec une augmentation de l'éclat de l'état général et de la vitalité. De qui se moquent-ils ? Vous avez moins de risque de mourir d'un supplément nutritionnel que d'être piqué par une guêpe ou touché par la foudre. Le plus grand problème que nous ayons est que les tentacules de l'industrie pharmaceutique pénètrent dans nos associations de commerce des vitamines et que les membres de ces associations permettent que cela se produise.

Quel est le meilleur moyen aux États-Unis d'aider à stopper ce qui est en marche ? Pour moi, il faut tirer tous les gens de leur sommeil et nous joindre aux Anglais et nous battre avec ce que nous avons.

Nous avons besoin d'obtenir des dons pour l'Alliance for Natural Health par l'intermédiaire de son site web www.alliance-natural-health.org, non seulement pour obtenir l'annulation de la directive des suppléments nutritionnels devant la Cour européenne de justice, mais aussi pour financer une campagne de lobbying à Bruxelles contre les deux autres directives que nous devons tuer dans l'œuf. […]

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