Une étude récente montre que de jeunes hommes ayant un diabète de type II ont de faibles niveaux de testostérone. Une précédente étude par les mêmes chercheurs avait rapporté qu'un tiers des hommes d'âge moyen ayant un diabète de type II avaient de faibles niveaux de testostérone et besoin d'un traitement pour troubles érectiles. De plus, des patients ayant un diabète de type II avec de faibles niveaux de testostérone avaient de très fortes concentrations de protéine C-réactive, un marqueur de l'inflammation associé à un risque augmenté de maladie cardiaque.
Les chercheurs ont enrôlé 38 hommes (âgés de 18 à 35 ans) ayant un diabète de type I et 24 hommes dans le même groupe d'âge ayant un diabète de type II. Les scientifiques ont déterminé que les diabétiques de type II avaient moitié moins de testostérone totale et libre dans leur sang que les sujets diabétiques de type I. 14 des 24 sujets diabétiques de type II avaient des niveaux de testostérone en dessous de la normale.
Les patients ayant des niveaux de testostérone en dessous de la normale avaient également un syndrome connu sous le nom d'hypogonadisme hypogonadotropique, caractérisé par de faibles niveaux d'hormone lutéinisante (LH), d'hormone follico-stimulante (FSH) et de testostérone. L'hypophyse libère la LH et la FSH, qui sont essentielles pour la sécrétion de testostérone et la fertilité. Dans la première étude, 31 % des diabétiques de type II minces avaient un hypogonadisme hypogonadotropique indiquant que son développement n'est pas dû à l'obésité.
(Diabetes Care, 2008 Jul 23, published on-line ahead of print.)
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