Quatorze sujets masculins volontaires (âgés de 25 à 40 ans) ont reçu quotidiennement 110 mcg de sélénium. Des échantillons sanguins ont été prélevés avant et après l'absorption d'un repas expérimental avant le début de l'étude et après dix jours de supplémentation. Les chercheurs ont constaté que, par rapport à la période précédant la supplémentation, 10 jours de prise de sélénium étaient associés à une inhibition de l'accroissement des modifications oxydatives des LDL qui se produit normalement après un repas. De plus, les niveaux de malondialdéhyde, un indicateur du stress oxydant et un produit majeur de la peroxydation lipidique, n'augmentaient pas de façon significative après les repas après la supplémentation en sélénium, alors qu'avant, cette augmentation approchait les 10 %.
Les chercheurs ont conclu de ces résultats qu'une disponibilité non limitée de sélénium contrarie la formation postprandiale de formes athérogènes de LDL et apporte une explication rationnelle aux résultats d'études épidémiologiques montrant une corrélation inverse entre la consommation de sélénium et l'incidence de maladies chroniques et dégénératives.
(Nutrition, metabolism and cardiovascular diseases, published on-line ahead of print, doi: 10.1016/j.numecd.2006.05.002)
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