La force, la tonicité et, selon le type d'activité sportive, le volume musculaire sont des avantages biomécaniques indispensables à la performance physique. L'image du bodybuilder atrophié des neurones a toujours suscité sourire et sarcasme. Cependant, ces idées reçues commencent à changer. L'exercice en musculation est un moyen efficace d'améliorer ses aptitudes physiques. Ainsi, des études scientifiques récentes soulignent son intérêt contre la perte liée à l'âge des tissus maigres. Aujourd'hui, nous pouvons avoir la forme et les formes. Il suffit de créer l'environnement physiologique optimum par une gestion appropriée de la nutrition et de l'exercice associée à une bonne hygiène de vie. Une micro nutrition adaptée au type d'effort pratiqué est sans conteste un bonus extraordinaire pour maximiser ses performances ainsi que sa récupération. Le corps utilise deux filières d'énergies principales : L'anaérobie, effort sans oxygène, représente un travail intensif et bref comme le sprint ou la musculation. L'aérobie, effort en endurance, utilise l'oxygène comme énergie (ex : jogging). Certains sports combinent parfois ces deux types d'efforts. |
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Les muscles sont vitaux. Telle une chaudière, ils possèdent une productivité tissulaire dynamique élevée soutenant la synthèse des protéines, la glycolyse, la régénération en ATP et phosphocréatine, l'oxydation des acides gras, ... Pour le sportif pratiquant des efforts anaé-robiques (cyclisme, football, rugby, natation, gymnastique, haltérophilie, culturisme ou certaines disciplines de l'athlétisme) une supplémentation appropriée est la panacée. |
Quand on est jeune, le corps baigne dans un environnement anabolique et l'organisme a plus d'énergie et de muscles, le cholestérol est normal, la libido élevée, la guérison plus rapide et la récupération après l'exercice est meilleure. Avec l'âge, le corps devient de moins en moins anabolique et de plus en plus catabolique avec, pour conséquences, une perte musculaire et une augmentation du tissu adipeux (sarcopénie). Ces états sont étroitement liés aux hormones. L'anabolisme se réfère principalement à la testostérone, à l'hormone de croissance, à l'IGF-1, à la DHEA. Le catabolisme est lié au cortisol et à certaines cytokines comme l'interleukine-1bêta, le facteur de nécrose tumorale (Tnf)) et l'interleukine-6. |
Synthèse des protéines
La quantité de protéines journalière et sa répartition sont décisives quand il s'agit de renforcer ou de construire des muscles. Elles impliquent aussi l'accroissement de certaines hormones comme la testostérone, l'IGF-1, le glucagon et la thyroxine. Ces hormones ont des effets anaboliques et lipolytiques. La dose quotidienne recommandée (Recommended Daily Allowance) pour un individu est de 0,8 g de protéines par poids de corps et par jour. La tendance actuelle préconise une consommation plus élevée de protéines pour les personnes physiquement actives et, tout particulièrement, pour les individus en période de croissance, au régime, malades, âgés ou les végétariens. |
Effets secondaires d'un excès de protéines
Auparavant, certains chercheurs soulignaient que l'excès de protéines pouvait conduire à l'ostéoporose. L'homme paléolithique, malgré une consommation plus importante de protéines (30 %) absorbait approximativement 16 mg de calcium pour chaque gramme de protéine (Eaton, B., & Nelson, D.A. (1991). Calcium in evolutionary perspective. American Journal of Clinical Nutrition, 54, 281S-287S). Il suffit donc de consommer 20 mg de calcium par gramme de protéine pour éviter ce problème. La consommation de fruits et légumes est indispensable pour réduire la charge acide causée par trop de protéines et créer un équilibre alcalin. (2001. Exercise, bone and nutrition. Proceedings of the Nutrition Society, 60, 265-274). |
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Protéine de petit-lait (Whey protein) = Anabolisme & récupération
La protéine de petit-lait est actuellement le meilleur choix pour les athlètes qui désirent être plus performants, plus musclés et récupérer plus facilement après l'effort. Elle se trouve dans le lait maternel humain mais, aussi, en quantité moindre dans le lait de vache. L'extrait de protéine de petit-lait contient de l'alpha-lactoglobuline, du bêta-lactoglobuline, du sérum d'albumine bovine et des immunoglobulines (IgG1, IgG2, secretory IgA et IgM). |
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La glutamine et les acides aminés branchés sont les acides aminés les plus anti-cataboliques de l'organisme. La glutamine transite rapidement dans l'estomac et est très vite absorbée par l'intestin. Elle contient de la glutamine et considérablement plus de cystéine que la caséine de lait, importante pour la synthèse du glutathion. (Bounous G, Gervais F, Amer V et al. "The influence of dietary whey protein on tissue glutathione and the diseases of aging.” Clin Invest Med 1989; 12: 343-349). Le glutathion est un antioxydant puissant impliqué dans les processus de désintoxication métabolique. L'exercice diminue ses niveaux. En donnant à des individus séropositifs des doses progressives de 8,4 à 39,2 g/j de protéines de petit-lait sur une durée de 3 mois, on a abouti à une prise de poids et une élévation importante des taux de glutathion (Bounous G, Baruchel S, Falutz J, Gold P. Whey proteins as a food supplement in HIV-seropositive individuals. Clin Invest Med 1993; 16: 204-209). |
Le petit-lait, riche en alpha-lactalbumine, contient aussi du L.tryptophane. Il réduit ainsi le stress et la dépression en baissant le cortisol et en favorisant la production de sérotonine. Ce qui, pour tout sportif, présente les avantages de réduire l'effet catabolique de l'entraînement et d'améliorer la récupération (Markus et all “The bovine protein a-lactalbumin increase the plasma ratio of tryptophan to the other large neutral amino acids, and in vulnerable subjects raise brain serotonin activity, reduces cortisol concentration, and improves mood under stress” American Journal of Clinical Nutrition, 71, 1536-1544). 20 g de protéines de petit-lait réduisent de façon intéressante la tension artérielle (11 mm Hg la systolique et 7 mm Hg la diastolique) comme le démontrent |
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Maximiser l'effet de l'entraînement par un apport en protéines rapidement digestibles ? Pendant l'exercice, les muscles utilisent des apports énergétiques à une vitesse accélérée. Pour continuer le travail physique, le corps mobilise des carburants stockés à partir d'acides gras, de glucose et d'acides aminés et s'en sert comme énergie. Ce processus catabolique diminue le stockage du glycogène et la synthèse des protéines. |
Phosphatidylsérine & rapport testostérone/cortisol
La phosphatidylsérine s'utilise lorsque l'axe du stress est activé. Les sportifs l'emploient pour sa capacité à empêcher la dégradation musculaire. La phosphatidylsérine régule la production de cortisol. Son mécanisme d'action est toujours inconnu, mais on pense qu'elle agit sur l'axe hypothalamique - pituitaire - surrénale. |
L'exercice physique induit une augmentation significative du taux plasmatique d'adrénaline, de noradrénaline, d'ACTH, de cortisol, d'hormone de croissance et de prolactine. Prévenir l'augmentation du cortisol après un exercice intense empêche le catabolisme du tissu musculaire. L'administration orale de 800 mg quotidiens de phosphatidylsérine pendant 10 jours diminue significativement l'ACTH et les réponses au cortisol sans affecter l'élévation des taux d'hormone de croissance et de prolactine. Dans une étude récente, des participants ont constaté une réduction du taux plasmatique de cortisol avec une dose de 400 mg/j de phosphatidylsérine. Néanmoins, la chute du taux de cortisol est significativement plus importante avec une dose de 800 mg/j (Monteleone P, Maj M, Beinat L et al. “Blunting by chronic phosphatidylserine administration of the stress-induced activation of the hypothalamo-pituitary-adrenal axis in healthy men.” Eur J Clin Pharmacol 1992; 42: 385-388). |
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Extrait de Tribulus terrestris & rapport testostérone/cortisol
La testostérone joue un rôle considérable dans la croissance des muscles et leur maintien avec l'âge. L'élévation des androgènes est associée à de meilleures performances neuromusculaires, cognitives et psychologiques. Une alimentation comprenant 30% de lipides avec une bonne proportion d'oméga 9 et de graisses saturées, chez l'homme, élève la testostérone. (Dorgan JF, JT Judd, C Longcope, et al. Effects of dietary fat and fiber on plasma and urine androgens and estrogens in men: a controlled feeding study. American Journal of Clinical Nutrition. 64(6): 850-5, 1996 Dec). L'effort physique bien dosé a aussi cette particu-larité. Certains suppléments, comme un mélange d'extraits de Tribulus terrestris et de chrysine, stimulent de façon significative la testostérone endogène. |
Stress oxydatif & exercice
Le corps produit naturellement des radicaux libres, responsables d'une oxydation irréversible des cellules avec, pour résultats, vieillissement prématuré, cancers, maladies cardio-vasculaires et autres maladies dégénératives. Bien que l'organisme possède un mécanisme de défense antioxydant naturel qui le protège des lésions cellulaires, certains facteurs exogènes peuvent augmenter les quantités de radicaux libres et le submerger. Paradoxalement, c'est le cas de la pratique d'exercice. |
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Bien que le système de défense enzymatique antioxydant augmente chez l'athlète, l'effort physique intensif peut rapidement excéder ces mécanismes de défense. (Evans W: "The protective role of antioxidants in exercise induced oxidative stress.” Keynote address, 13th Annual SCAN Symposium, April 28, 1996, Scottsdale, Arizona). Il est capital d'avoir un taux de glutathion adéquat pour se protéger du stress oxydatif. |
Conclusion
La micro nutrition joue un rôle prépondérant dans la tonicité, la force et le volume du muscle. Afin de mieux récupérer ou construire un environnement anabolique source de performance, il est recommandé de boire des boissons à base de protéines à digestibilité rapide après l'entraînement avec des sucres rapides et de la créatine à 2 à 3 g/j. Le matin au réveil, la phosphatidylsérine permet de contrôler l'excès de cortisol, impliqué dans le vieillissement prématuré et la destruction des muscles. Les antioxydants ainsi que la protéine de petit-lait apportent une assurance contre l'oxydation de nos cellules et permettent une meilleure récupération. L'acide lipoïque et la NAC assurent un taux de glutathion optimum. La testostérone, hormone anabolique principale, peut être potentialisée par les extraits de Tribulus et de chrysine. Cette supplémentation associée à une bonne hygiène de vie et à l'exercice donne des résultats spectaculaires et durables avec, en prime, un effet préventif contre de nombreuses maladies. |
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