Depuis de nombreuses années, l'immense potentiel de la nutrition a été profondément limité par l'incapacité de la science moderne à apporter des solutions diététiques personnalisées à chaque individu. Aujourd'hui, les scientifiques ont une approche physiologique nouvelle d'une nutrition adaptée à chacun. Cependant, une controverse existe concernant la définition d'une alimentation saine. Quelques experts ont longtemps soutenu la thèse d'un régime pauvre en graisses et protéines et riche en glucides comme seul capable de combattre les maladies modernes telles que l'athérosclérose, l'hypertension, l'obésité ou d'autres maladies dégénératives. |
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D'autres, au contraire, revendiquent une alimentation avec plus de graisses, riche en protéines et pauvre en hydrates de carbone comme constituant la seule voie efficace de perdre du poids et de protéger la santé cardiovasculaire. |
1-Groupes sanguins & lectines
De nombreux facteurs influencent l'équilibre biochimique unique d'une personne et ses besoins nutritionnels. Notre groupe sanguin (O, A, B ou AB) en serait la clé. Certains aliments, selon notre groupe, auraient une action positive ou négative sur notre santé, notre énergie, notre poids et notre espérance de vie. Les responsables majeurs seraient les lectines (du latin choisir) que l'on trouve dans les végétaux et les animaux et qui, dans notre organisme, vont être attirées par certaines cellules plutôt que par d'autres. Ces substances (protéines) sont susceptibles d'interagir avec les antigènes de surface des cellules de l'organisme pour provoquer un processus d'agglutination. La plupart des aliments contiennent des lectines dont certaines sont capables d'agresser un groupe sanguin en raison de leur ressemblance avec les antigènes d'un autre groupe. Par exemple, les lectines du lait s'apparentent aux antigènes du groupeB. Donc, dès qu'une personne des groupesO ou A absorbe du lait, son organisme provoque une agglutination pour les rejeter. Les systèmes nerveux, cardiovasculaire, digestif ou hormonale peuvent alors être affectés. |
2-Chaque groupe sanguin possède des caractéristiques bien spécifiques
a-Le Groupe O |
Le groupe O est le plus ancien et le plus répandu des groupes sanguins circulant dans les veines de l'homme d'aujourd'hui. Il est apparu il y a environ 50000ans. 50 à 55% de l'Humanité serait du groupe O. |
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C'est le groupe sanguin qui réagit le plus efficacement aux modifications des habitudes alimentaires en raison d'une “reprogrammation” nutritionnelle de son code génétique adapté initialement aux protéines maigres (viandes maigres et poissons) et aux glucides de basse densité (fruits et légumes). Les personnes de ce groupe digèrent et métabolisent bien les protéines car elles disposent d'un bon taux d'acidité gastrique (HCL) et de l'enzyme intestinale “phosphatase alcaline”. Toutefois, les personnes du groupeO ont une tendance à l'hypothyroïdie ainsi qu'aux dépressions bipolaires (maniaco-dépressives) et profondes. |
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b-Le Groupe ALe groupeA est apparu plus tard, il y a 10000 à 20000ans. Il représente aujourd'hui près de 30 à 35% de la population mondiale. |
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A partir du néolithique, l'homme se sédentarise. Du chasseur-cueilleur solitaire qu'il était, il devient cultivateur et éleveur d'animaux. L'alimentation change au profit des céréales et des légumineux tandis que le niveau d'activité physique diminue. Les variations alimentaires et l'augmentation de la population accroissent considérablement les infections. Parallèlement, la physiologie de l'homme se modifie. Un nouveau type de sang apparaît alors: le groupeA. Le nombre de personnes du groupeA est très élevé en Amérique du Nord, au Japon, en Europe de l'Ouest et autour de la mer Méditerranée, notamment près de l'Adriatique. |
Les personnes de ce groupe, génétiquement mieux adaptées aux glucides, peuvent se permettre d'en consommer de plus grandes quantités que celles du groupeO. Toutefois, elles digèrent moins bien les protéines, leurs taux d'acidité gastrique (HCL) et d'enzyme intestinale “phosphatase alcaline” étant faibles. Elles ont généralement des concentrations de graisse corporelle plus faibles que la moyenne et possèdent un FTG (Facteur de Tolérance aux Glucides) plus élevé que la normale. Leur taux de cortisol génétiquement élevé les prédispose aux risques cardiovasculaires et aux cancers ainsi qu'aux TOC (Troubles Obsessionnels Compulsifs). Elles supportent mal les situations de stress. |
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c-Le Groupe BLe groupeB est apparu il y a 5000 ou 10000ans et représente aujourd'hui 10 à 15% de la population mondiale. |
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Il s'est développé en réponse aux changements climatiques, conséquence des déplacements vers le nord de l'Eurasie. Les concentrations du groupeB sont plus importantes dans la communauté juive ainsi qu'en Europe de l'Est et en Asie centrale (Mongolie, Russie, Inde, Chine du Nord, etc.) que dans le reste du monde. Le groupeB est le seul groupe sanguin vraiment adapté aux produits laitiers. |
Toutefois, comme les personnes du groupeO, elles doivent éviter le gluten, la gliadine (protéines) du germe de blé et les produits à base de blé complet (ralentissement du métabolisme et de la digestion des protéines). |
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d-Le Groupe AB |
Ce groupe sanguin, plus récent, n'existe pas depuis plus de 1000ans et ne représente guère plus de 2 à 5% de la population dans le monde (sauf en Inde où la proportion atteint 8,5%). Les personnes appartenant à ce groupe, qui constitue un mariage des trois autres, ont l'avantage d'être des receveurs universels. Le groupeAB est complexe car il peut ressembler au groupeA comme au groupeB et même, parfois, par certains aspects, au groupeO. |
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Comme celles des groupesO et B, elles doivent éviter le gluten, la gliadine du germe de blé et les produits à base de blé complet. Les produits laitiers allégés sont, par contre, recommandés. Enfin, comme celles du groupeO, elles ont une tendance aux dépressions bipolaires en raison d'une trop faible activité de l'enzyme anti-stress située dans le cerveau: la MAO (monoamine oxydase). |
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Conclusion
On peut penser que les nutritionnistes de l'avenir, tout comme les guérisseurs antiques l'ont fait avant eux, s'appuieront sur l'individualité biochimique, plus significative que les maladies et la pléthore de symptômes qui les accompagnent. Au quatrième siècle avant Jésus-Christ, le médecin grec Hippocrate, qui avait inventé un système encore très rudimentaire pour catégoriser des patients selon leur type métabolique, disait qu'“il est plus important de connaître quel genre de patient a telle maladie que quel genre de maladie a tel patient”... |
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