En 1954, l'hépatite virale se propageait à un rythme évalué comme épidémique dans la ville de Delhi et dans d'autres citées de l'Inde. Le Liv. 52, un remède ayurvédique à base de plantes, a été spécialement formulé pour traiter cette maladie. Pendant les 25 années qui ont suivi, les effets bénéfiques du Liv. 52 ont été observés dans différents troubles hépatiques. Des études expérimentales ont montré qu'il prévient les lésions hépatiques provoquées par des substances toxiques comme le tétrachloride de carbone. Des études cliniques ont mis enévidence qu'il stimule l'appétit et augmente les concentrations d'albumine sérique. Ces effets sont particulièrement importants chez les sujets buvant une grande quantité d'alcool de façon chronique. |
Liv. 52 est une préparation à base de plantes transformées et formulées selon les principes de la médecine ayurvédique qui ont pour objectif d'augmenter son efficacité et d'éviter route toxicité. Liv. 52 contient des extraits de Capparis spinosa ou caprier, de Cichorium intybus ou chicorée sauvage, de Solanum nigrum ou morelle noire, de Cassia occidentalis ou gros indigo sauvage ou encore casse puante, d'Achillea millefolium ou achillée millefeuille et de Tamarix gallica ou tamarix de France. |
Prévention des effets néfastes de l'alcool
La consommation d'alcool est la principale cause de maladies hépatiques. Des données actuelles indiquent que l'acétaldéhyde, un métabolite intermédiaire de l'éthanol, est directement responsable de lésions hépatiques. Après l'ingestion d'éthanol, des niveaux sanguins significativement plus élevés d'acétaldéhyde que chez des non-alcooliques sont retrouvés chez des sujets buvant de l'alcool de façon chronique. Cela indique une réduction importante de l'activité hépatique de l'aldéhyde déhydrogénase. |
Liv. 52 et les effets de différentes boissons alcoolisées
Six boissons alcoolisées couramment consommées, comme du whisky, du gin, de la vodka, du rhum, de la bière ou du vin, ont été administrées à six volontaires à six occasions différentes séparées par 24 heures3. Les concentrations sériques d'éthanol et d'acétaldéhyde ont été mesurées toutes les heures pendant les six heures qui ont suivi la consommation d'éthanol. Dans chaque boisson, la concentration d'éthanol avait été évaluée et une quantité de chacune d'elles contenant 43 mg d'éthanol a été ingérée en une heure. L'étude a été répétée après que les volontaires aient pris du Liv. 52 pendant quinze jours. Les résultats ont été très intéressants et ont montré des effets séparés de Liv. 52 sur l'absorption de l'éthanol et l'élimination de l'acétaldéhyde. Tout d'abord, les concentrations sanguines d'éthanol variaient avec les boissons : les concentrations provoquées par le whisky étaient les mêmes que dans de précédentes études mais celles du rhum étaient nettement plus élevées, similaires à celles que l'on pourrait observer chez des personnes non habituées à consommer de l'alcool alors que la bière entraînait de petites concentrations indiquant une faible biodisponibilité. |
Mais il n'y avait aucun changement dans les concentrations sanguines d'éthanol avec le rhum, le vin ou la bière. |
Effet sur la toxicité fœtale de l'éthanol
Les effets négatifs sur le développement du fœtus de la consommation d'alcool par la mère sont bien documentés. Même modérée, la consommation d'alcool est clairement contre-indiquée chez la femme enceinte. On pense que ces effets négatifs sont dus à une accumulation excessive d'acétaldéhyde. |
Lorsque l'on fait absorber de l'éthanol à des femelles de rat enceintes, on observe une diminution du gain de poids maternel et une réduction de la durée de vie des fœtus. Les niveaux d'acétaldéhyde dans le liquide amniotique étaient élevés. L'administration de Liv. 52 en même temps que l'éthanol a renversé ces changements et les niveaux d'acétaldéhyde dans le liquide amniotique étaient significativement plus faibles que chez les animaux à qui l'on avait seulement donné de l'alcool4. Cet effet protecteur pourrait être du à une rapide élimination de l'acétaldéhyde. |
Liv. 52 et maladies hépatiques non-alcooliques
Dans les perturbations du fonctionnement du foie induites par l'alcool, le mécanisme d'action préventive de Liv. 52 peut s'expliquer par le fait qu'il favorise une élimination rapide de l'acétaldéhyde. L'acétaldéhyde est normalement formé pendant le métabolisme intermédiaire des acides gras et du glucose. Il est ensuite rapidement converti en acide acétique et entre dans le cycle de l'acide tricarboxylique. Un petit changement dans les niveaux sanguins d'acétaldéhyde causé par un aliment peut avoir un rôle physiologique dans le rythme de satisfaction de l'appétit. L'acétaldéhyde a un effet sur le système nerveux central. En petites quantités, il peut diminuer sélectivement l'appétit. Lorsque le fonctionnement de la masse des cellules parenchymateuses est réduit par une cause telle qu'une hépatite, une cirrhose ou la toxicité d'un médicament, le métabolisme de l'acétaldéhyde peut être le premier à en souffrir, provoquant une élévation de sa concentration dans le sang. Cela pourrait être la cause de l'anorexie, l'un des premiers et plus constants symptômes d'un dysfonctionnement du foie. Une amélioration de la fonction hépatique se traduit immédiatement par le retour de l'appétit. |
Un traitement bénéfique pour l'hépatite virale
Bien qu'elle soit beaucoup plus courante, l'hépatite A ne progresse heureusement que rarement en hépatite chronique ou en cirrhose. L'hépatite B qui a une longue période d'incubation ne régresse pas toujours et évolue parfois en hépatite fulminante ou chronique voire même en cirrhose. Aucun médicament connu ne peut arrêter ce processus et le rôle des stéroïdes dans la gestion de la maladie est très controversé à cause de leurs nombreux effets secondaires. |
Cette pathologie peut être induite chez des rats en leur administrant pendant une longue période du tétrachloride de carbone. |
Au même moment, les rats traités avec le Liv. 52 n'ont montré aucune augmentation des niveaux d'ammoniac par rapport à ceux du groupe témoin. Au bout de huit semaines, les niveaux sanguins d'ammoniac dans le groupe d'animaux traités avec le tétrachloride d'ammoniac avaient été multipliés par trois tandis qu'ils restaient significativement plus bas dans le groupe traité avec Liv. 52. |
Conclusion
Liv. 52 restaure l'efficacité fonctionnelle du foie en protégeant le parenchyme hépatique et en favorisant la régénération hépatocellulaire. Il prévient l'oxydation des lipides membranaires maintenant ainsi le fonctionnement de la membrane cellulaire dans son intégrité, stabilise les niveaux de cytochrome P-450 et, dans les cas d'hépatite virale, accélère le rétablissement et assure la restauration des fonctions hépatiques. Liv. 52 favorise une élimination rapide de l'acétaldéhyde, le métabolite toxique intermédiaire du métabolisme de l'alcool. Liv. 52 diminue l'activité lipotrope dans l'alcoolisme chronique et prévient l'infiltration des graisses dans le foie. Dans des états pré-cirrhosiques, Liv. 52 stoppe la progression de la maladie et prévient des futures lésions du foie. Pris quotidiennement comme supplément nutritionnel, Liv. 52 améliore l'appétit, les processus de digestion et d'assimilation tout en favorisant un gain de poids. |
1. Effect of Liv. 52, a herbal preparation on absorption and metabolism of ethanol in humans. Chauhan B.L., et al., Eur J Clin Pharmacol (1991) : 40, 189-191. 2. Alcool hangover and Liv. 52, Chauhan BL et al., Eur J Clin Pharmacol, 1991: (40), 187-188. 3. Bioavailibility of ethanol from different alcoholic beverages and the effect of Liv. 52. Kulkami RD et al., XI Int Cong Pharmacol (July 1-6, Amsterdam, 1990). 4. A novel mechanism of action prevents ethanol-induced injury - Liv. 52 profile of an herbal remedy. Chauhan B.L. Drug News & perspectives (1993): (6), 662. 5. A study of serum glycolytic enzymes and serum B hepatitis in relation to Liv. 52 therapy. Patney N.L. et al. The Medicine and Surgery, 1986: XXVI,4,9. 6. Role of Liv. 52 in Indian childhood cirrhosis, with special reference to its effect on alpha-l-antitrypsine levels. Naval Kishore Agarwal et al., Asian Medical Journal 1982: 9,647. |
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