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01-12-2003

Des nutriments pour renforcer le système immunitaire et faire échec aux infections de l'hiver

Le système immunitaire défend notre organisme notamment contre les agressions extérieures. L'efficacité de son système est dépendante du statut nutritionnel et les études montrent que chez les personnes ayant un faible statut nutritionnel ou souffrant de franche malnutrition, les défenses immunitaires sont perturbées. Elles sont alors plus vulnérables aux infections. Le système immunitaire décline avec l'âge et les premiers signes apparaissent lorsque le thymus commence à s'atrophier juste après la puberté. Des suppléments nutritionnels contenant des vitamines, des minéraux, des extraits de plantes voire certaines hormones permettent de renforcer l'efficacité du système immunitaire, de lutter contre les infections de l'hiver ou d'en alléger les symptômes.
Les cellules du système immunitaire

Les deux grandes armes du système immunitaire sont les anticorps et les lymphocytes. Les premiers protègent l'organisme contre les bactéries et les seconds contre les cellules modifiées. D'autres types cellulaires et moléculaires interviennent à leurs côtés dans les réactions immunologiques.
Les macrophages sont responsables de la phagocytose alors que les cellules NK (natural killer ou tueuses naturelles) sont capables de dissoudre des cellules infectées par des virus. Ces cellules communiquent entre elles en libérant des radicaux libres ou des molécules d'eicosanoïdes comme les prostaglandines ou les leucotriènes.

Des antioxydants pour soutenir la réponse immunitaire

De récentes études ont souligné le rôle joué par les antioxydants dans le traitement des maladies virales.

Non seulement ils réduisent les symptômes de la maladie mais également ils diminuent les effets à long terme du stress oxydant qui se développe chez les patients infectés par une grippe, un virus immuno-déficient ou une hépatite.
La vitamine C est un puissant anti-oxydant dont l'action protectrice est maintenant reconnue comme particulièrement importante pour le rétablissement après une infection. Un grand nombre d'études a montré que, au cours d'une infection, les niveaux de vitamine C diminuent de façon importante dans le plasma et les globules blancs. La concentration de vitamine C dans les phagocytes et les lymphocytes est plus de dix fois plus importante que dans le plasma et un faible apport de vitamine C diminue l'activité des phagocytes dans des modèles animaux.

D'autres études ont indiqué que des concentrations plus élevées de vitamine C augmentent, in vitro, les réponses des lymphocytes T. On a également montré que, in vitro, elle désactive virus et bactéries.

Dans des études sur l'homme, des doses plus élevées que 100 g par jour ont été utilisées dans des cas d'infections bactériennes ou virales sévères. Dans une autre étude, des chercheurs italiens ont montré que deux grammes par jour d'acide ascorbique restauraient efficacement la réceptivité bronchique chez des travailleurs hospitaliers souffrant d'infection des voies respiratoires supérieures.1
Une revue2 de 21 essais contrôlés utilisant 1 à 8 grammes de vitamine C quotidiens a montré que la vitamine C réduisait de 23 % la durée et la sévérité des symptômes du rhume. La dose optimale de vitamine C permettant de traiter un rhume demeure encore un sujet de débats mais il semble qu'elle puisse atteindre 1 à 3 g par jour. C'est-à-dire des quantités bien supérieures aux 120 à 200 mg quotidiens généralement recommandés comme étant la prise optimale pour un adulte en bonne santé.
Plus récemment, des chercheurs du Centre des sciences de la santé de l'université du Texas ont présenté, en mars dernier (au meeting du soixantième anniversaire de l'Académie américaine de l'allergie, de l'asthme et de l'immunologie), des travaux montrant que la vitamine C stimulait très rapidement la réponse du système immunitaire. Ils ont donné pendant deux semaines un gramme par jour de vitamine C à 12 volontaires en bonne santé. Ils ont prélevé des échantillons sanguins sur les patients avant et après la supplémentation. Ils ont ensuite isolé du sang les cellules du système immunitaires et mesuré les niveaux de cytokines, des substances qui stimulent les défenses immunitaires. Après deux semaines de prise de vitamine C, les niveaux de certaines cytokines combattant les virus avaient augmenté. Cependant, deux semaines après l'arrêt de la supplémentation, leurs niveaux étaient retournés à la normale suggérant que l'effet de la supplémentation avait une courte durée de vie.

La vitamine E est le premier antioxydant liposoluble et elle intervient de façon synergique et complémentaire avec la vitamine C. Alors que la vitamine E protège les lipoprotéines sériques et régule l'équilibre des prostaglandines, de récentes recherches suggèrent qu'elle pourrait renforcer la phagocytose, l'immunité à médiation cellulaire, l'immunité humorale et réduirait les effets du stress sur la réponse immunitaire.

Dans une étude animale sur les maladies de cœur du sujet vieillissant, des souris âgées ont été nourries avec de la vitamine E pendant deux mois avant d'être exposées au virus de la grippe. Dans les poumons de ces animaux, on a trouvé des quantités nettement moins importantes de virus de la grippe que dans ceux des animaux témoins.
Une étude3 portant sur le vieillissement et la réponse immunitaire a impliqué 47 sujets âgés de 61 à 79 ans.
Chez les personnes ayant reçu de la vitamine E ou d'autres micro-nutriments, la réponse du système immunitaire était augmentée de façon significative. En particulier, le nombre de cellules tueuses naturelles et de lymphocytes T était plus élevé. À l'inverse, dans le groupe placebo, les lymphocytes avaient diminué. Les chercheurs en ont conclu qu'une intervention nutritionnelle constituait une approche efficace pour retarder le déclin général de la fonction immunitaire qui se produit avec l'avancée en âge.

Le glutathion agit dans l'organisme comme un antioxydant particulièrement important en fournissant une défense intracellulaire contre le stress oxydant causé par les radicaux libres, les espèces oxygénées réactives intermédiaires ou certains produits chimiques toxiques. Le glutathion aide à recycler les vitamines C et E et à maintenir leurs niveaux dans les tissus. Le glutathion intervient également en détoxifiant le peroxyde d'hydrogène et d'autres organoperoxydases (des radicaux libres) protégeant ainsi contre une oxydation intracellulaire.
Un récent article scientifique rapporte que les infections par le virus de la grippe sont caractérisées par une diminution des niveaux intracellulaires de glutathion et que les personnes ayant de faibles niveaux d'antioxydants sont plus vulnérables face aux infections.
Dans cette étude, des scientifiques ont montré que le glutathion inhibait la production de virus actif de la grippe dans des cultures cellulaires et des lignées de cellules épithéliales humaines du système respiratoire. Ils ont également ajouté du glutathion à l'eau de boisson de souris auxquelles le virus de la grippe avait été inoculé et constaté qu'il inhibait la charge virale au niveau de la trachée et des poumons. Ils ont montré que le glutathion exerçait son action sur la production de virus actifs en préservant le contenu total de glutathion des poumons. Les auteurs ont suggéré que le glutathion devait probablement avoir un effet sur l'épithélium de la bouche, du nez et des voies aériennes supérieures4.
Le concentré de protéines de petit-lait est un supplément nutritionnel qui augmente la production intracellulaire de glutathion pour stimuler le système immunitaire. La théorie a été émise que la capacité des lymphocytes à corriger les lésions oxydatives est déterminée par le fait qu'ils peuvent régénérer les stocks de glutathion intracellulaire, lui permettant de répondre vigoureusement à un vaste éventail d'antigènes.
En 1981, des chercheurs ont découvert, chez des souris nourries avec un concentré de protéines de petit-lait non dénaturé une augmentation marquée de la production d'anticorps en réponse à des antigènes dépendant des cellules T. De nombreuses expériences, dans les années qui ont suivi, ont confirmé ces premières observations. Ainsi, un renforcement de l'immunité contre les rhumes et les hépatites et, plus encore, contre les infections à pneumocoques, peut être réalisée par une supplémentation avec un concentré de protéines de petit-lait.
Les propriétés antioxydantes de la N-acétyl-l-carnétine (NAC) ont été étudiées de façon approfondie et, en particulier, sa capacité à neutraliser les produits chimiques dérivés du tabagisme. La NAC a été utilisée pendant plus de trente ans pour lutter contre les maladies chroniques pulmonaires en raison de sa capacité à dissoudre le mucus. Cependant, un des domaines de recherche les plus intéressant sur la NAC concerne l'immunologie. On a montré qu'elle renforce de façon significative la fonction des cellules T, particulièrement chez les individus âgés.

Des minéraux pour prévenir ou traiter

Le zinc est essentiel à l'intégrité du thymus comme à l'immunité à médiation cellulaire. Lorsque l'organisme n'a pas suffisamment de zinc, le système immunitaire ne fonctionne pas correctement.

Une étude6 de deux ans en double aveugle suggère ainsi que le zinc et le sélénium, pris ensemble à doses nutritionnelles, peuvent diminuer le nombre d'infections chez les résidents de maisons de retraite.
Dans une autre étude7 en double aveugle, 100 personnes avec les premiers symptômes d'un rhume ont reçu des pastilles contenant 13,3 mg de gluconate de zinc ou un placebo. Les résultats ont été impressionnants. La toux a disparu en 2,2 jours dans le groupe traité contre 4 jours dans celui sous placebo. Les maux de gorge ont disparu après un jour de traitement contre 3 jours dans le groupe témoin, l'écoulement nasal en quatre jours (versus 7) et les maux de tête en deux jours (versus 3).

Le ginseng renforce l'efficacité du vaccin anti-grippe

Comme adaptogène, le ginseng, Panax ginseng ou quinquefolium, augmente la résistance au stress de l'organisme en soutenant la capacité de l'individu à lutter contre la maladie en renforçant sa vitalité globale et stimulant les fonctions normales de son organisme. Une étude montre que le ginseng prévient les symptômes du rhume et améliore la réponse des anticorps au vaccin contre la grippe. Pendant 12 semaines, 227 volontaires qui fréquentaient trois centres médicaux privés à Milan ont reçu quotidiennement 100 mg d'un extrait de Panax ginseng ou un placebo. Au cours de la quatrième semaine, ils ont été vaccinés contre la grippe. Dans le groupe qui avait pris du ginseng, il n'y a eu que 15 cas de grippe ou de rhume contre 42 dans le groupe placebo. À la huitième semaine, les anticorps atteignaient en moyenne 272 unités dans le groupe ayant pris du ginseng et seulement 171 dans le groupe témoin.
Au huitième et douzième semaines, l'activité des cellules naturelles tueuses était deux fois plus élevée dans le groupe ayant pris du ginseng.

Des études pré-cliniques ont montré qu'un extrait de ginseng américain (Panax quinquefolium) renforçait la réponse immunitaire en stimulant les cellules naturelles tueuses et les macrophages. Des études de laboratoire ont montré que chez des souris il augmente la prolifération des lymphocytes B, et la production par les macrophages de cytokines, d'interleukines et de l'oxyde nitrique, un produit antimicrobien. En présence de virus actif de la grippe, l'extrait de Panax quinquefolium stimule et augmente la production d'antigènes spécifiques. Des études cliniques ont montré qu'il diminue l'incidence des symptômes respiratoires induits par les rhumes et la grippe chez des personnes âgées en bonne santé8.

Mélatonine et DHEA

La DHEA est une hormone stéroïdienne qui diminue radicalement avec le vieillissement. Elle régule à la baisse les récepteurs des glucocorticoïdes. Ces derniers étant imunosuppresseurs, le rôle immunostimulant de la DHEA est dû, au moins en partie, à son action anti-régulatrice qui s'oppose à celle des glucocorticoïdes. Des chercheurs ont souligné que la multiplication par quatre du ratio DHEAS/cortisol, en réponse à une dose de 50 mg de DHEA dans une cohorte d'hommes d'âge avancé, pourrait être considéré comme un milieu hormonal surrénal favorable à une stimulation du système immunitaire.
Les études animales et sur l'homme montrent des effets stimulant du système immunitaire similaire de la DHEA. Le bénéfice peut-être le plus important de la DHEA est sans doute d'accroître la puissance des interleukines 2, des cellules immunitaires, chez des individus âgés. Le nombre de ces cellules de l'immunité diminue avec l'âge.

La 7-kéto-DHEA est une forme de DHEA qui a un effet beaucoup plus efficace sur le système immunitaire en particulier chez les femmes. Des chercheurs ont ainsi donné à des femmes ménopausées 50 mg de DHEA pendant trois semaines. Ils ont observé ensuite une augmentation très importante de la cytotoxicité des cellules tueuses naturelles ainsi qu'une très légère diminution des CD4. Dans une étude pilote réalisée à l'université du Wisconsin, la 7-Kéto DHEA augmentait plus efficacement la production de lymphocytes T que la DHEA et élevait davantage la production d'anticorps chez des souris auxquelles avait été administré un vaccin antigrippal que la DHEA.

Différentes études sur l'homme et sur l'animal ont montré un effet stimulant de la mélatonine sue le système immunitaire, spécialement chez des animaux stressés, âgés ou malades. Une des fonctions de la mélatonine est, en effet, de stimuler la production des lymphocytes T ainsi que celles d'autres composantes de l'immunité comme les cellules naturelles tueuses, des interleukines ou des gamma-interférons. Des chercheurs ont noté qu'un traitement régulier de souris âgées avec de la mélatonine restaurait un certain nombre d'altérations immunitaires liées à l'âge. En particulier, au niveau du thymus, un re-développement de l'organe était observé.


1. Effect of ascorbic acid on increased bronchial responsiveness during upper airway infections. Bucca C., et al., Respiration 1989 ; 55 : 214-219.
2. Does vitamin C alleviate the symptoms of the common cold: A review of current evidences. Hemilä H. Scand J Infec Dis 1994; 26: 1-6.
3. Effect of vitamin and trace elements supplementation on immune indices in healthy elderly. Pike J et al. International journal of Vitamins and Nutrition Research, 1995; 65:117-20.
4. Inhibition of influenza infection by glutathione. Cai et al., Free rad Biol Med 31(7): 928-36, 2003.
5. Effect of micronutrients supplementation on infection in institutionalised elderly subjects: a controlled trial. Girodonf F. et al., Ann Nutr Metab 1997; 135: 689-697.
6. Zinc gluconate lozenges for treating the common cold: a randomised, double-blind, placebo controlled study. Mossad SB. Et al Ann Intern Med. 1996;125:81-88.
7. Efficacy and safety of the standardized ginseng extract G115 for potentiating vaccination against common cold and/or influenza syndrome, Scaglione F., et al., Drugs experimental and clinical research. 1996; 22(2); 65-72.
8. A double blind, placebo controlled study of CVT-E002 in immunocompetent community dwelling adults aged 65 years or older. University of Alberta, Internal Clinical report, 1999.
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