L'humifulvate, un supplément nutritionnel qui nous vient de Hongrie, est un complexe standardisé d'acides fulvique, humique et phénoliques dérivé de la tourbe. Il favorise l'équilibre dans l'organisme des minéraux et éléments-trace tout en chélatant les métaux lourds toxiques. |
L'humifulvate est issu d'une tourbe géologiquement jeune, datant d'environ 3 000 à 10 000 ans que l'on ne trouve que sur la rive nord du lac Balaton, en Hongrie, aux pieds des monts Bakony. La tourbe se forme au cours de milliers d'années par l'accumulation de matières végétales qui se dégradent progressivement, donnant naissance, d'abord à l'humus ensuite aux acides humique et fulvique. |
![]() |
Des molécules organiques complexes
Les acides humique et fulvique sont des molécules organiques complexes. La dégradation bactérienne et chimique des lignines et autres hydrates de carbones des structures des plantes est responsable de la formation des produits intermédiaires des acides humique et fulvique. Ces produits intermédiaires sont ensuite polymérisés par la pluie en présence de polyphénols arrachés aux feuilles et autres composés botaniques. Les polyphénols peuvent être oxydés en quinones, spontanément, en présence d'oxygène ou par voie enzymatique à travers un vaste éventail de micro-organismes. |
Les polyphénols provenant de la dégradation des plantes sont impliqués dans la formation des substances humiques et des acides phénoliques (acide pyrocatéchique, acide vanillique, vanilline, résorcinol, acide férulique et acide benzoïque), et vont contribuer pour une grande part à la structure de ces molécules. Ces acides phénoliques ont au moins un groupe carboxyle (-COOH) et un groupe hydroxyle phénolique (-OH) 1. On suppose que ce sont ces groupes qui confèrent aux acides fulvique et humique leurs propriétés chélatrices. |
Une action chélatrice
Le terme chélation vient du grec chele qui s'applique à la pince du crabe ou du homard. Une substance est chélatée lorsqu'elle est saisie, retenue et transformée par un agent de chélation. Les propriétés de chélation des acides humiques ont été utilisées pendant longtemps pour purifier les eaux usées. L'association d'acides humique et fulvique fait fonction d'aimant et attire les gros atomes des métaux lourds pour permettre à l'organisme de s'en débarrasser par les voies normales d'élimination. |
![]() |
L'humifulvate a la capacité de transférer, in vivo, des métaux dans et hors des métalloprotéines2. Ces protéines jouent un rôle dans le stockage des métaux et séquestrent les ions métalliques en excès, prévenant ainsi la toxicité. La concentration en métalloprotéines est la plus élevée dans le foie où les métaux s'accumulent dans les portions de métallothionines de cet organe. On peut trouver des métalloprotéines dans d'autres organes de l'homme, y compris en petites quantités dans le plasma sanguin, suggérant que ces protéines jouent également un rôle dans le transport des métaux3. |
Lorsque la capacité de l'humifulvate à se lier à un métal libre est saturée ou qu'il contient une forte concentration d'un humate de métal (liaison du métal à l'acide humifulvique), alors l'humifulvate transfère ce métal à des molécules comme des protéines qui seront capables de l'attacher et de l'utiliser. D'un autre côté, si la capacité de liaison à un métal libre est élevée, alors l'humifulvate forme des complexes avec des métaux libres ou attachés à des métalloprotéines, favorisant ainsi leur excrétion. (Par exemple dans le cas de métaux lourds toxiques comme le cadmium.) Ainsi, on pourrait en conclure que l'humifulvate est capable d'agir quelque part comme une métalloprotéine en raison de son activité chélatrice et de sa capacité à échanger des ions. Lorsque les métaux font partie d'une métalloprotéine, ils peuvent moduler ses réactions biochimiques4. |
![]() |
|
L'administration quotidienne d'humifulvate par voie orale pendant six semaines diminue de façon significative les niveaux sanguins de cadmium tout en augmentant sa concentration urinaire chez 31 travailleurs adultes constamment exposés à ce métal toxique5. Chez la majorité des sujets, les niveaux de fer initialement anormalement faibles ont remonté et les marqueurs du fonctionnement des reins et du foie ont été améliorés. |
![]() |
|
La recherche indique que l'absorption du cadmium par le système gastro-intestinal tout comme sa toxicité sont influencés par l'apport d'éléments comme le zinc, le cuivre, le fer, le sélénium, le calcium ou la vitamine C. Échangeur d'ions, l'humifulvate peut libérer ses éléments-trace liés sous forme de chélate pour qu'ils puissent être absorbés par les tissus et se lier à d'autres éléments immédiatement disponibles comme le cadmium. Dans le même temps, de nombreux éléments essentiels sont apportés et peuvent diminuer la biodisponibilité du cadmium dans le système gastro-intestinal. L'effet de l'humifulvate sur le métabolisme d'éléments-trace a été étudié sur 51 adultes volontaires en bonne santé (25 hommes et 26 femmes âgés de 18 à 60 ans). Deux semaines de supplémentation ont fait diminuer les niveaux sanguins de plomb et de cadmium de façon significative. De plus, l'humifulvate réduisait l'absorption du cadmium et du plomb provenant de l'alimentation ou de l'environnement6. |
D'autres preuves des effets bénéfiques de l'humifulvate ont été documentées dans des essais cliniques évaluant l'exposition aux métaux lourds créée par l'activité professionnelle et l'environnement. Dans le cadre de l'observation clinique de check-up réguliers de la santé au travail, on a trouvé 21 sujets avec des niveaux de plomb plus élevés que la normale et 26 personnes avec des niveaux de cadmium excédant les limites acceptables. La prise quotidienne d'humifulvate a fait diminuer les niveaux de plomb et de calcium dans le sang de façon significative7. |
Des études animales ont confirmé les effets bénéfiques de l'humifulvate sur la chélation des métaux lourds. Ainsi, des porcs adultes ont été nourris avec différentes doses d'humifulvate ou avec un placebo. L'excrétion d'un isotope de mercure qui leur avait été précédemment administré a été observée. Les animaux qui avaient absorbé de l'humifulvate excrétaient plus d'isotope de mercure que ceux du groupe témoin. Bien que ces résultats ne soient pas significatifs en raison du petit nombre d'animaux, cette étude justifie la réalisation d'autres travaux pour documenter l'efficacité de l'humifulvate à éliminer les accumulations de mercure9. |
![]() |
Ces études indiquent que l'humifulvate semble être un chélateur efficace des métaux lourds toxiques. De plus, in vivo, il montre un effet protecteur contre les radiations. Ses effets bénéfiques pourraient être utilisés dans la prévention de la contamination par des métaux lourds chez des ouvriers ayant des activités à risques en diminuant l'absorption de métaux lourds toxiques comme le cadmium et en accélérant leur élimination. Ils pourraient également permettre d'éliminer les métaux lourds que l'organisme accumule tout au long de la vie. |
Favorise l'équilibre en minéraux et éléments-trace
L'humifulvate favorise le transport, l'absorption et la distribution de nutriments essentiels dans l'organisme. Dans l'eau, on pense que les acides humique et fulvique ont une influence bénéfique sur la croissance biologique dans le respect du recyclage du phosphore et de l'azote, de la biodisponibilité des éléments-trace et en limitant la toxicité potentielle des métaux. |
![]() |
La recherche a donc émis l'hypothèse que de l'humifulvate standardisé dérivé de tourbe puisse influencer de façon positive l'absorption des éléments-trace chez les animaux et chez l'homme par sa capacité à échanger des ions. Cette propriété de l'humifulvate pourrait favoriser la prise et l'incorporation efficace de complexes de minéraux essentiels et d'éléments-trace dans les cellules et les tissus. Des données préliminaires suggèrent que ce complexe de substances humiques dérivées de la tourbe hongroise affecte réellement l'utilisation (absorption, transport et distribution) des nutriments essentiels. |
L'administration par voie orale, pendant deux semaines, d'humifulvate (313,4 mg/j apportant 150 mg quotidiens d'humifulvate) a été associée à une augmentation des concentrations sanguines en cuivre et à une amélioration du métabolisme du fer chez 51 adultes en bonne santé10. Dans une autre étude non contrôlée, la consommation d'humifulvate (156,7 mg/j) pendant six semaines a eu pour résultat une augmentation des concentrations sériques, initialement basse, en fer. Par contre, chez les sujets ayant, au début de l'étude, des niveaux de fer élevés, ces derniers sont redescendus dans des valeurs physiologiques normales. Ces résultats indiquent que l'humifulvate peut favoriser chez l'homme l'homéostasie du statut en fer11. |
Supplémentation en minéraux
Des déficiences en minéraux peuvent avoir pour conséquences différents états et maladies incluant perte de cheveux, eczéma, fatigue Une étude dermatologique sur la croissance des cheveux a été conduite chez 29 adultes avec des chutes de cheveux susceptibles d'êtres reliées à des déficiences en minéraux. La supplémentation avec l'humifulvate a diminué la perte de cheveux et, même, chez certains sujets, accéléré leur régénération. Ces résultats ont été attribués à une amélioration du statut en éléments-trace des sujets et, notamment, en fer. Les niveaux sériques de fer des sujets dont la croissance et la régénération des cheveux s'étaient accrues ont augmenté mais pas chez les personnes ayant eu peu ou pas d'amélioration14. |
![]() |
|
L'humifulvate a également produit des réactions positives dans d'autres pathologies associées à des déficiences en minéraux ou éléments trace comme l'eczéma chronique. Cette maladie cutanée a différents facteurs étiologiques comme des réactions allergiques ou des déficiences nutritionnelles. La réaction à l'administration par voie orale d'humifulvate pendant trois semaines a été étudiée sur neuf enfants souffrant d'eczéma chronique. Lorsque la supplémentation a été arrêtée, l'eczéma est réapparu. L'étude a alors été poursuivie pendant deux à trois mois avec les mêmes enfants et, à nouveau, l'eczéma a diminué pendant la supplémentation, reprenant à l'arrêt du traitement15, suggérant l'intérêt de nouvelles études pour évaluer l'efficacité d'une supplémentation de longue durée. |
-1 Bruneton J. Pharmacognosy, phytochemistry medicinal plants. 1995 Paris France, Lavoisier Publishing. -2 Glynn A.W. Fulvic and humic acids decrease the absorption of cadmium in the rat intestine. Archives of toxicology, 1995; 70: 28-33. -3 Shils O. et al. Modern nutrition in health and disease. 8th ed. Vol 2 1994. Williams and Wilkin Baltimore. -4 Schauss A. Minerals, trace elements and human health. 3rd edition 1998. Tacoma: AIBR Press. -5 Hudak A. et al. Effect of the consumption of humic acid with bound complex micro elements in cases of occupational cadmium exposure. Central European Journal of Occupational and environmental medicine, 1997;3(3): 175-186. -6 Molnar M. The study of Humet-R syrup's effect on the metabolism of trace elements in healthy volunteers. 1992, Hungarian State Railway Public health Institute. Budapest. -7 Molnar M. Blood lead and blood cadmium levels. Hungarian State Railway Public health Institute. Budapest. -8 Florian C. The treatment of volunteers continually exposed to high doses of lead with the Humet syrup. 1995, primary medical care system outpatient clinic. Ajka Crystal Ltd. Sallay E. Open-labeled prospective clinical research on volunteers exposed to lead. 1998. Humet and trade research and development company. Budapest. -9 Sarudi I. et al. Effect of Humet-R on the mobilization of a toxic heavy metal in pigs. In HM Doc 45-1-12, 97. -10 Molnar. The study of Humet R syrup's effect on the metabolism of trace elements in healthy volunteers. 1992. -11 Molnar M. et al. Serum Serum iron, Institution of public health of the Hungarian railways. Budapest. -12 Szuts P. et al. The application of Humet-R roborant syrup in paediatrics (open clinical test findings 1996, Erzsébet Hospital.-10 Molnar. The study of Humet R syrup's effect on the metabolism of trace elements in healthy volunteers. 1992. -13 Petrekanits M. Effects on the performance of elite athletes, Hungarian school of physical education. Budapest. -14 Kovacs L. et al. Alopecia patients. -15 Kirschmann G.J. et al. Nutrition almanc. 1996. New York, Mc Graw Hill. |
Gratis
Gracias por su visita, antes de partir
Suscríbase al