De nombreuses données scientifiques démontrent l'efficacité, à côté d'une alimentation saine et de la pratique régulière d'exercice physique, d'une supplémentation nutritionnelle pour prévenir et traiter le diabète ainsi que pour retarder l'apparition des complications qui l'accompagnent. Un certain nombre de nutriments peuvent en effet aider à lutter contre le stress oxydant associé à l'élévation de la glycémie et à contrôler cette dernière. Le diabète se caractérise par un excès de sucre dans le sang. Le glucose, le sucre utilisé par notre organisme, est la principale source d'énergie des muscles et du cerveau. Indispensable au bon fonctionnement de nos cellules, il devient toxique lorsqu'il est en excès. Le diabète est la conséquence d'une production inadaptée d'insuline qui est alors incapable de contrôler la glycémie. L'excès de glucose dans le sang est à l'origine de nombreuses et graves complications du diabète qui peuvent toucher les reins, les yeux, les systèmes nerveux ou cardio-vasculaire. |
Agir sur le stress oxydatif
L'élévation du glucose sanguin est associée à une augmentation du stress oxydatif et les concentrations en antioxydants sont généralement faibles chez les diabétiques. Cette augmentation du stress oxydatif semble contribuer au développement des complications diabétiques incluant des lésions sur les gros et petits vaisseaux sanguins (macro et micro-angiopathie) susceptibles d'avoir de graves conséquences sur des organes cibles comme les nerfs, les yeux ou les reins. |
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Les niveaux d'antioxydants ont été évalués chez 81 hommes et 101 femmes étroitement apparentés à des personnes ayant un diabète de type II et considérés comme ayant un risque accru de développer cette maladie. Leur consommation alimentaire de caroténoïdes et de vitamine E ainsi que les niveaux sanguins de ces nutriments ont été déterminés. Chez les hommes, des consommations plus élevées de caroténoïdes (alpha et bêta-carotène, lycopène) étaient associées à des niveaux plus faibles de glycémie à jeun. Leurs niveaux sanguins de bêta-carotène étaient reliés à un risque plus réduit d'insulinorésistance, un signe annonciateur du diabète. Chez les femmes, des prises alimentaires plus élevées de vitamine E étaient associées à de plus faibles niveaux de glycémie à jeun1. |
Des chercheurs ont examiné l'influence exercée par des antioxydants alimentaires sur le risque de diabète de type II chez des adultes. Ils ont évalué l'alimentation de 2 285 hommes et de 2 019 femmes sans diabète âgés, au début de l'étude, de 40 à 69 ans. L'analyse de leur alimentation a permis de déterminer leur consommation de différents antioxydants incluant la vitamine E (ses quatre tocotriénols et tocophérols), la vitamine C et six caroténoïdes. Au cours des 23 années de suivi, un diabète de type II a été diagnostiqué chez 383 des participants. Une consommation élevée de plusieurs antioxydants réduisait significativement le risque de diabète de type II. |
Améliorer le contrôle de la glycémie
L'hyperglycémie est associée au développement des complications diabétiques et le contrôle de la glycémie est donc particulièrement important. La biotine soutient le métabolisme des graisses, des protéines et des hydrates de carbone, et stimule l'activité de la glucokinase, une enzyme contrôlant la première étape de l'oxydation du glucose. Une supplémentation avec des doses importantes améliore le contrôle de la glycémie de façon significative et réduit le risque de neuropathie diabétique8. |
En Inde, le melon amer (Momordica charantia) est utilisé par la médecine traditionnelle pour traiter le diabète. Des études sur des modèles animaux et sur l'homme ont établi la capacité du fruit frais à abaisser la glycémie. L'administration par voie orale de préparations à base de melon amer a également montré des résultats satisfaisant dans des études cliniques portant sur des patients souffrant de diabète de type II. Ainsi, 15 g d'un extrait aqueux de melon amer ont produit une diminution de 54 % de la glycémie post-prandiale et une réduction de 17 % des niveaux d'hémoglobine glyquée12. On ne connaît pas le mécanisme d'action du melon amer mais dans un modèle de lapins diabétiques, une action directe, similaire à celle de l'insuline, a été observée qui diminuait efficacement la glycémie13. |
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En 1998, une étude clinique croisée contrôlée contre placebo a été conduite à l'école de médecine Jikeikai de Tokyo au Japon sur 24 sujets en bonne santé. Un diabète de type II modéré et une incapacité à tolérer une charge élevée de glucose, des niveaux de glucose supérieurs à 100 mg par litre (niveaux à jeun) et un âge supérieur à 20 ans étaient au nombre des critères d'inclusion. |
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Les sujets ont reçu quotidiennement, après chacun des trois repas, par voie orale un placebo ou un comprimé d'un extrait standardisé d'acide corosolique. Les résultats ont clairement montré que l'acide corosolique diminue efficacement la glycémie en relativement peu de temps (quatre semaines) sans signe d'effet secondaire. L'année suivante, une étude réalisée à l'Institut de recherche biomédicale du sud-ouest, en Floride, confirme ces résultats14. |
Des données provenant d'études animales indiquent que le ginseng américain et le ginseng asiatique ont tous deux une action hypoglycémiante. Une étude sur l'homme a montré une réduction de la glycémie à jeun et des niveaux d'hémoglobine glyquée par une supplémentation avec 100 à 200 mg de ginseng17. Trois études réalisées à l'hôpital St Michael's de Toronto ont également indiqué que le ginseng américain pouvait abaisser la glycémie de diabétiques comme de sujets non diabétiques. Dans l'une d'entre elles, les chercheurs ont donné à 9 patients diabétiques et à 10 sujets non diabétiques 3 g de ginseng américain ou un placebo suivi de 25 g d'une solution glucosée. |
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La glycémie post-prandiale des sujets des deux groupes a été diminuée de 18 à 22 %. Chez les sujets non diabétiques, le ginseng a abaissé la glycémie post-prandiale seulement lorsqu'il était pris 40 minutes avant le glucose. Chez les sujets diabétiques, le ginseng abaissait la glycémie postprandiale qu'il soit pris 40 minutes avant ou en même temps que la solution glucosée18. |
Agir sur les liaisons croisées
Les liaisons croisées (cross-linking) des protéines qui se forment dans l'organisme jouent un rôle important dans le vieillissement. On suppose que les produits de glycation avancés (AGEs) sont plus élevés chez les diabétiques et qu'ils jouent un rôle important dans le développement des complications diabétiques. Un certain nombre d'études portant sur des rats diabétiques indiquent que les animaux supplémentés en aminoguanidine, une substance capable d'empêcher la formation des liaisons croisées, avaient un taux de mortalité inférieur à celui des animaux non traités20. Des études cliniques sur des patients diabétiques ont souligné la capacité de l'aminoguanidine à prévenir les modifications oxydatives des LDL et à inhiber la formation des plaques d'athérome21. |
Carences nutritionnelles, risque de diabète et/ou de complications
De faibles taux de magnésium sont fréquemment observés chez les patients souffrant d'un diabète de type II et des études métaboliques de courte durée ont suggéré qu'une supplémentation pouvait avoir un effet bénéfique sur l'action de l'insuline et le métabolisme du glucose. |
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Ces observations associées à d'autres études ont conduit à l'hypothèse qu'une déficience en magnésium pourrait représenter un facteur de risque pour le diabète de type II. Pour tester cette hypothèse, une équipe de chercheurs de l'École de santé publique de Harvard a évalué l'association existant entre la consommation de magnésium et le diabète de type II sur une longue durée et dans une vaste population de professionnels de santé. |
Des déficiences en L-carnitine sont souvent observées chez les diabétiques et sont associées à la formation de la cataracte, de neuropathies diabétiques et à des cardiopathies (affaiblissement du muscle cardiaque). Une supplémentation améliore la sensibilité à l'insuline, augmente le stockage du glucose et optimise le métabolisme des hydrates de carbone et des graisses24. |
Supplémentations nutritionnelles et complications du diabète
Les patients diabétiques ont deux à quatre fois plus de risque de mourir de maladie cardio-vasculaire que ceux qui n'ont pas de diabète. Cette élévation des risques ne peut pas seulement être expliquée par des facteurs de risques conventionnels comme un cholestérol élevé. Des preuves considérables indiquent que le stress oxydatif induit par les radicaux libres contribue à un risque plus élevé de maladie cardio-vasculaire et des études suggèrent qu'une supplémentation antioxydante pourrait être bénéfique. |
Une étude a été entreprise pour regarder l'efficacité, la sécurité et la tolérance d'un traitement de longue durée avec du policosanol chez des patients souffrant de diabète de type II. Après une première étape de cinq semaines pendant laquelle ils ont suivi un régime pour faire baisser leur cholestérol, 239 patients atteints d'un diabète de type II ont reçu de façon aléatoire 5 mg par jour de policosanol ou un placebo pendant deux ans. Au bout d'un an, par rapport aux données initiales et au placebo, le policosanol avait réduit significativement le cholestérol-LDL |
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(21,1 %), le cholestérol total (17,5 %) et les triglycérides (16 %) tandis que le cholestérol-HDL augmentait (10,7 %). |
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Pour évaluer l'incidence que pourraient avoir des protéines de soja et des isoflavones sur la glycémie, l'insuline et d'autres marqueurs du risque de maladie cardiaque, des chercheurs avaient demandé à 32 femmes ménopausées souffrant d'un diabète de type II de prendre quotidiennement pendant douze semaines des suppléments nutritionnels à base de soja ou un placebo. Les doses d'isoflavones, le composant antioxydant du soja, étaient plus importantes que celles généralement consommées dans les pays asiatiques où les maladies cardiaques sont peu fréquentes et le soja un élément de base de l'alimentation. Le supplément nutritionnel contenait 30 g de protéines de soja et 132 mg d'isoflavones. La supplémentation a été associée à une diminution de 8 % de l'insuline à jeun et à une amélioration sur le long terme du contrôle de la glycémie, probablement grâce à ses effets sur le cholestérol total. |
Après douze semaines, il avait en effet diminué de 4 % et le cholestérol-LDL de 7 %. Bien que les femmes n'aient pris ces suppléments que pendant 12 semaines, les résultats suggèrent que le soja pourrait diminuer le risque de maladies cardiovasculaires comme les infarctus ou les accidents vasculaires cérébraux26. |
1- American Journal of Clinical Nutrition, 2003; 77: 1434-1441. 2- Diabetes care, 2004 ; 27 : 362-366. 3- Journal of Investigative Medicine, 2004 ; 52 : 24-32. 4- Beneficial effects of antioxidants in diabetes: possible protection of pancreatic beta-cells against glucose toxicity, Diabetes, 1999; 48(12): 2398-406. 5- Jacobs S. et al., The antioxidant alpha-lipoic acid enhances insulin stimulated glucose metabolism in insulin-resistant rat skeletal muscle, Diabetes, 1996 Aug; 45(8): 1024-9. 6- Diabetes Care, 2003 ; 26: 770-776. 7- Journal of Hepatology, 1997 ; 26 : 871-9. 8- Koutskikos D. et al., Biotin for diabetic peripheral neuropathy, Biomed Pharmacother, 1990 ; 44(10) : 511-4. 9- Anderson R.A. et al., Elevated intakes of supplemental chromium improve glucose and insulin variables in individuals with type II diabetes, Diabetes, 1997; 46: 1786-1791. 10- Gupta A. et al., Effect of Trigonella foenum-graecum (fenugreek) seeds on glycaemic control and insulin resistance in type II diabete mellitus: a double-blind, placebo controlled study, J. Assoc Physicians India, 2001; 49: 1057-1061. 11- Effect of gymnema sylvestre leaf extract in the control of blood glucose in insulin-dependant diabetes mellitus, J. Ethnopharmacol. 1990; 30(3): 281-94. 12- Srivastava Y. et al., Antidiabetic and adaptogenic properties of Mormodica charantia extract. An experimental and clinical evaluation, J. Ethnopharmacol 1986; 17: 277-282. 13- Sakar S.Y. et al., Demonstration of the hypoglycaemic action of Mormodica charantia in a validated animal model of diabetes, Pharmacol Res, 1996; 33: 1-4. 14- Antidiabetic activity of a standardized extract from lagerstroemia speciosa leaves in type II diabetes. A dose-dependence study, J. Ethnopharmacol 2003 Jul; 87(1): 115-7. 15- Diabetes Care, 2004 March; 27:839. 16- Life of Science, 8 October 2004, 75(21): 2505-13. 17- Soetaniemi E.A. et al., Ginseng therapy in noninsulin-dependent diabetic patients, Diabetes care, 1995; 18: 1373-1375. 18- Vuksan V. et al., American ginseng reduces postpra, dial glycemua in non diabetic subjects and subjects with type II diabetes mellitus, Arch Int Med 2000; 160: 1009-13. 19- Amulya R. et al., Hypoglycemic, hypolipidemic and general beneficial effects of an herbal mixture, Alternative Therapies in Clinical Practices, vol. 3 n°5, p. 26-31, 1996. 20- Friedman E.A. et al., Aminoguanidine prolongs survuval in azotemic-induced diabetic rats, Am J Kidney Dis, 1997; 30(2): 253-9. 21- Marika Z. et al., Advanced glycation endproducts and diabetic nephropathy, J Diabetes Complications 1995; 9 (4): 265-8. 22- Hipkiss A.R. et al., A possible new role for the anti-ageing peptide carnosine, Cell Mol Life Sci. 2000 May; 57(5): 747-53. 23- Diabetes care, 2004 Jan; 27: 1: 134-140. 24- Crayhon R., The carnitine miracle, New-York : M. Evans; 1989. 25- Asia Pac J Clin Nutr, 2004; 13(suppl): S101. 26- Diabetes Care, 2002; 25: 1709-1714. 27- European Journal of Clinical Nutrition, 2003; 57: 1292-4. |
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