En 2005, ce thème est devenu un véritable problème à la fois de santé publique et individuelle. Pourquoi ? À cause du « paradoxe statines ». Depuis quelques années, les médecins ont à leur disposition cette classe «miraculeuse» de médicaments, les statines. Elles agissent avant tout en diminuant le cholestérol-LDL (mauvais cholestérol) par inhibition compétitive de la HMG CoA-réductase. Selon les molécules, elles diminuent également les triglycérides de 7 à 20 %. |
Atorvastatine (Tahor®), fluvastatine (Fractal®, Lescol®), pravastatine, (Elisor®, Vasten®) simvastatine (Lodales®, Zocor®) et la toute dernière, rosuvastatine (Crestor®), sont autant de molécules « cousines », toutes très efficaces pour diminuer considérablement les taux de cholestérol et de mauvais cholestérol. |
Pas un médecin (et pas un malade cherchant à s'informer) ne peut échapper à ce matraquage médiatique. Le «message» est d'ailleurs en constante évolution : il y a peu, on se contentait de dire que « les statines étaient les médicaments les plus efficaces et les plus sûrs pour réduire le taux de cholestérol », aujourd'hui, et de plus en plus : «quel que soit votre taux de cholestérol vous devez, à partir d'un certain âge ou de certains facteurs de risque, prendre des statines, à vie» car ces molécules, indépendamment de leur activité sur le cholestérol, vous empêcheront de faire un accident cardio-vasculaire. |
Message bien compris par les médecins, puisque la prescription de statines va crescendo, au grand dam de la Sécurité sociale qui le paye cher et essaye logiquement de les raisonner. Ces traitements mensuels coûtent en moyenne 30 à 50 et sont souvent remboursés à 100 %. |
Concernant le traitement diététique et le dosage du cholestérol.
Les Français mangent mal. Ce n'est pas une découverte : ils mangent trop de sucres, trop de «mauvaises graisses», pas assez de légumes, de fruits, de fibres et de nutriments. Tous les lecteurs assidus de Nutranews le savent et tout le monde est d'accord sur ces bonnes paroles. Mais que fait-on réellement pour changer cette situation ? Les fruits et les légumes ne sont pas toujours facilement acceptés ou cuisinés, ils coûtent de plus en plus cher, la diététique prend du temps sur les consultations médicales et il est tellement plus facile d'avaler une pilule et de manger ! |
Quant au dosage du cholestérol et, en particulier, du cholestérol-LDL, les caisses d'assurance maladie sont en train de s'apercevoir qu'un bon nombre de prescriptions de statines n'ont jamais été précédées d'un dosage ! |
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La surveillance et l'efficacité reposent sur un contrôle régulier du cholestérol-LDL.
J'irai plus loin que l'AFSSAPS et je pense que ce contrôle devrait être à minima semestriel et que d'autres paramètres pourraient être introduits, comme l'homocystéine, la mesure des LDL oxydées, du stress oxydatif global et du stress tout court qui joue également un rôle favorisant et fait partie des facteurs modifiables. La recherche de présence de métaux lourds dans l'organisme ne doit pas être négligée car il a été montré que les cœurs atteints d'infarctus contenaient beaucoup plus de mercure que les cœurs sains. |
Dans beaucoup de situations, un profil des acides gras peut apporter des renseignements très précieux. |
Si tous les médecins et les patients avaient déjà compris ce qui précède et en tiraient des conséquences pratiques et utiles, cela ne serait déjà pas si mal. Supposons que ce soit le cas et essayons d'élever le débat ! |
À propos de toutes ces études concernant les miracles des statines.
Qui finance ces études, sont-elles toujours scientifiquement bien faites ? Ont-elles assez de recul pour permettre d'affirmer que l'on doit quasiment tous « se mettre aux statines » pour sauver notre cœur et notre peau ? Tiennent-elles compte des risques à long terme et, surtout, de la «balance bénéfices/risques» au profit du seul patient ? Autant de questions que n'aborde bien évidemment pas l'AFSSAPS ! |
Prévention primaire et prévention secondaire !
On appelle prévention primaire celle qui s'adresse à un sujet sain (n'ayant pas fait de maladie cardio-vasculaire) et prévention secondaire celle qui s'adresse à un sujet ayant fait une maladie et, donc, pour l'empêcher de récidiver. Notons au passage que ce distinguo est assez théorique et artificiel : qui vous dit, en effet, que le sujet sans maladie est vraiment sain et ne va pas faire prochainement un accident cardio-vasculaire ? |
Passons sur ce «détail» qui n'en est pas un et notons que si la prescription des statines est autorisée en France par l'AFSSAPS, sous réserve de bonnes pratiques et de respect des AMM, en fait, il faut préciser que pour la maladie coronarienne, seules deux statines ont prouvé leur efficacité, la simvastatine et à la pravastatine en prévention secondaire et que seule la pravastatine démontre une efficacité en prévention primaire. La prévention primaire consiste à traiter une population asymptomatique sur la base d'un cholestérol élevé pour diminuer le risque de premier accident coronarien, tandis que la prévention secondaire traite le malade pour réduire le risque de récidive. |
La population de l'étude présentait un risque cardio-vasculaire absolu assez élevé [ ] du fait notamment de l'origine géographique (Écosse), de la proportion de fumeurs (44 %) et de patients avec des antécédents vasculaires (16 %).» Dans ces conditions, n'est-il pas un peu rapide de transposer les résultats de cette étude à une population «tout venant» d'une autre nationalité, ayant un autre mode de vie ? |
Finalement, que penser de tout cela ?
Il n'est pas question de polémiquer vigoureusement contre les statines, comme certains défenseurs des «médecines dites douces» le font de façon primaire. Mon maître, le professeur Lucien Israël, disait toujours (à propos du cancer) : «Il n'y a pas de médecines douces pour maladies dures» et, malheureusement, l'expérience de la médecine lui a souvent donné raison. |
Les statines sont certainement une découverte thérapeutique majeure et il est très possible que l'on confirme dans les années à venir de nouvelles propriétés positives : |
¤ les règles de bonne pratique, c'est-à-dire l'obligation de réaliser le bilan lipidique qui, compte tenu du risque global du patient, doit induire ou non la prescription et l'obligation de continuer à surveiller ce bilan tout au long de la prescription ; |
Statines et niacine (vitamine B3)La vitamine PP (niacine ou B3), combinée à la simvastatine , diminue le nombre d'événements cliniques et la sténose, chez des coronariens traités pendant trois ans. |
«Chez les patients traités pendant trois ans par simvastatine plus niacine, la sténose coronarienne proximale a régressé lentement, en moyenne, et le taux d'accidents cliniques majeurs a été 90 % plus bas que dans le groupe placebo.» Les résultats de l'association simvastatine-niacine ont été supérieurs à ceux attendus avec des statines seules, par la régression (et non le ralentissement) des sténoses et une réduction de 60 à 90 % d'un premier événement cardio-vasculaire (décès, infarctus, AVC ou revascularisation) au lieu des 24-34 % attendus. |
La fréquence de ces accidents a été de 3 % sous simvastatine-niacine, 21 % sous antioxydants, 14 % sous triple thérapeutique et de 24 % sous placebo. Les auteurs s'attendaient à un résultat positif, mais non de cette ampleur. |
Statines et coenzyme Q10Les inhibiteurs de la HMG CoA-réductase (statines) bloquent la biosynthèse endogène à la fois du cholestérol et du coenzyme Q10 . La diminution des quantités de CoQ10 produites dans l'organisme varie avec la dose de médicament administrée et l'efficacité de la molécule utilisée. Cette diminution est relativement bien tolérée chez les sujets jeunes. Or, les teneurs sanguines en CoQ10 diminuent régulièrement à partir de 40 ans (Kalen, 1989 ; Soderberg, 1990). Par conséquent, il faudrait faire connaître à tous les médecins prescripteurs que les statines provoquent une « déplétion » en CoQ10 qui, en cas de déficience préexistante comme dans la CHF (Folkers, 1970 ; Littaru, 1972 ; Kitamura, 1984 ; Folkers, 1985) ou chez les personnes âgées (Kalen, 1989), a la faculté de détériorer gravement la fonction du myocarde. |
Comme l'efficacité des statines augmente sans cesse et que la teneur en cholestérol-LDL diminue, le risque de cardiopathie induite par les statines doit être pris en considération et peut être prévenu par l'administration concomitante de CoQ10 avec les statines. De plus, comme le CoQ10 n'est pas fourni en quantité suffisante par l'alimentation pour corriger les déficiences éventuelles dues à l'administration des statines, les doses concomitantes de CoQ10 à préconiser devraient l'être sous une forme de suppléments, à la dose de 100 à 200 mg/jour. |
Alternatives aux statines
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Le policosanol
Le policosanol est un extrait de composés spécifiques présents dans la canne à sucre, produit et étudié à Cuba depuis 1994. Le policosanol peut être aussi efficace que les statines pour réduire le cholestérol. Une étude a comparé la prise quotidienne de 5 mg de policosanol à celle de simvastatine pendant 8 semaines. Le policosanol a fait baisser le cholestérol-LDL de 21,1 % et la statine de 26 %. Une autre étude comparative a montré que 20 mg de policosanol étaient aussi efficaces que 100 mg d'aspirine pour réduire l'agrégation plaquettaire. Le policosanol décroît le risque de thrombose, améliore la circulation du sang vers le cerveau et les extrémités lorsque celle-ci est réduite par la plaque, il améliore le bon cholestérol HDL et protège le cholestérol athérogène LDL de l'oxydation. Le policosanol est même efficace sur les symptômes de claudication intermittente, une conséquence handicapante de l'athérosclérose, qu'il réduit de 50 %. Il améliore la capacité aérobie, la performance sur tapis roulant et, peut-être, même la vie sexuelle des patients cardio-vasculaires. Contrairement aux médicaments, il est remarquablement dénué d'effets secondaires. Les études cliniques sur le policosanol sont nombreuses et portent sur plus de 30 000 patients. L'efficacité du policosanol est dose dépendante. Certaines personnes se contentent de 5 mg par jour. Une dose de 10 mg par jour fait en général baisser le LDL de 20 à 25 % après 6 à 8 semaines et une dose de 20 mg de 25 à 30 %. Le bon cholestérol-HDL augmente simultanément de 15 à 25 %, ce qui améliore de façon remarquable le ratio du LDL au HDL. |
La vitamine C et les flavonoïdes |
La vitamine C et les flavonoïdes associés ont un effet hypolipémiant : ils réduisent les taux de cholestérol et de triglycérides par augmentation du métabolisme hépatique qui transforme ces excès de graisses en acides biliaires. Certains flavonoïdes (quercétine) réduisent l'inflammation qui est un facteur supplémentaire de risque cardio-vasculaire. On associe parfois la vitamine C à deux acides aminés : L-lysine et L-proline. Ces acides aminés chélatent naturellement la lipoprotéine(a), ou Lp(a), une molécule qui est le principal constituant de la plaque athéromateuse. Pour réduire la plaque d'athérome, Pauling préconisait la prise quotidienne d'au moins trois à cinq grammes de vitamine C (pour reconstituer le collagène) et d'au moins trois grammes par jour de chacun des acides aminés lysine et proline. |
L'ail
L'ail (Kyolic®) (Allium sativum) : frais ou en complément, il permet d'augmenter le HDL : 1 à 2 g par jour. Il peut contribuer à l'apport en sélénium et à l'élimination des métaux lourds. |
Le Chrysantellum americanum
Le Chrysantellum americanum : 10 à 20 jours par mois à raison de 1 000 à 2 000 mg par jour, fait surtout baisser les triglycérides, c'est également un antioxydant. |
La curcumine
1 à 2 g par jour (au moment des repas) d'extrait standardisé de curcuma permet la baisse du CT et l'augmentation du HDL. La curcumine accélère la mobilisation du cholestérol périphérique et tissulaire vers le foie et son élimination par les sels biliaires. |
Le thé vert
Le thé vert, à raison de 700 à 1 000 mg par jour d'extrait standardisé, baisse le cholestérol total, augmente le HDL, réduit absorption du cholestérol alimentaire, augmente son excrétion fécale et diminue l'oxydation des lipoprotéines. |
Le Commiphora mukul ou guggul
Le Commiphora mukul, ou guggul, extrait de l'arbre à myrrhe mukul est largement employé par la médecine indienne traditionnelle. Il est utilisé, combiné à d'autres plantes, pour traiter arthrite, maladies de peau, douleurs du système nerveux, obésité, problèmes digestifs ou menstruels. Il réduit les triglycérides et le cholestérol total dans le sang sans causer d'effet secondaire. |
Les antioxydants et les vitamines E
Une personne attentive aux publications scientifiques ne manquera pas de s'apercevoir que, dans ce type de publications, on tend à conclure que les antioxydants et, en particulier, la vitamine E, ont fortement déçu. En réalité, et sans pouvoir conclure, l'examen attentif de l'ensemble des publications montre : |
Le bêta-carotène
Le bêta-carotène et la vitamine E agissent ensemble mais différemment, pour contrôler les niveaux de cholestérol et la progression des maladies cardio-vasculaires. |
Ils ont des effets différents mais bénéfiques sur le taux sanguin du cholestérol et sur la progression de la maladie cardio-vasculaire. Le bêta-carotène fait baisser les taux de cholestérol total et LDL (Low Density Lipoprotein, le « mauvais cholestérol »). Le bêta-carotène a également réduit la taille des dépôts de cholestérol dans l'aorte thoracique et l'épaisseur des parois des vaisseaux sanguins. Quant à la vitamine E, si elle n'a pas eu d'effet sur le niveau de cholestérol, elle a diminué la sensibilité à l'oxydation des LDL. |
Les acides gras et, en particulier, les oméga-3
Dans mon livre traitant des oméga-3, j'insiste sur le fait que c'est en réalité le rapport oméga-6/oméga-3 qui est essentiel et plus important que l'apport d'oméga-3 en lui-même. |
Ce rapport devrait être constamment inférieur à 5. Dans ces conditions, non seulement le taux de triglycérides va diminuer mais, aussi, l'inflammation de tout l'organisme et des artères, que l'on mesure par un paramètre biologique appelé «CRP», en abaissant le risque de maladie cardio-vasculaire. Au-delà du simple apport en oméga-3, il faut donc s'intéresser aux apports souvent excessifs en oméga-6 et parmi les oméga-3 il faut choisir, en fonction des résultats du «profil en acides gras», des préparations plus ou moins riches en EPA ou DHA. |
Les vitamines du groupe B et l'homocystéine
C'est par l'intermédiaire du métabolisme de l'homocystéine que les vitamines B et, plus particulièrement, les vitamines B9 et B12 jouent un rôle majeur dans la prévention des maladies cardio-vasculaires : le risque lié à une homocystéinémie élevée est comparable à celui induit par le tabagisme ou une hyperlipidémie (Jama, 11 juin 1997). |
Le Sytrinol®
Le Sytrinol® est un produit breveté, commercialisé par KGK Synergize Inc. disposant d'une autorisation de mise sur le marché en Australie et en Nouvelle-Zélande. Le Sytrinol®, grâce auquel il est possible de réduire son taux de cholestérol, est issu d'extraits d'agrumes. Ce produit se présente sous forme de « capsules softgels » de 150 mg de flavonoïdes polyméthoxylés provenant du pamplemousse, du citron et de la tangerine, et de tocotriénols. Il représente à ce jour parmi les alternatives aux statines une des valeurs les plus sûres pour rapprocher de la norme les bilans lipidiques. Personnellement, et en première intention, à raison de deux capsules par jour, je l'associe à 10 ou 20 mg de policosanol et, bien entendu, à une rééquilibration de l'alimentation et des apports en oméga-6 et oméga-3. |
Une étude randomisée en double aveugle sur 120 hommes et femmes est en cours. Ce sont des sujets porteurs d'une hypercholestérolémie modérée (cholestérol total aux environs de 230 mg/dl et cholestérol-LDL supérieur à 155 mg/dl). On ne connaît actuellement que les résultats issus des 12 premières semaines au cours desquelles, à la dose de 300 mg par jour, on observe une diminution du cholestérol total de 30 %, du cholestérol-LDL de 27 %, des triglycérides de 34 %, une augmentation du cholestérol-HDL (bon cholestérol à effet protecteur) de 4 %. |
Réguler ses apports alimentaires reste certainement le plus fondamental de ces efforts et, contrairement, à ce que certains pourraient penser, il n'est pas incompatible avec une certaine gastronomie et un art de vivre. |
1.Que l'on dépiste par un « profil de porphyrines urinaires », laboratoire Philippe-Auguste, mais également « Pasteur-Cerba ». 2.Ce profil est réalisable par quelques laboratoires spécialisés (laboratoires Philippe-Auguste et Zamaria à Paris, laboratoire Ellipsys en Belgique ). 3.Atteintes musculaires : les premiers signes observés sont des crampes spontanées ou déclenchées à la palpation, des douleurs musculaires, myasthénie, et parfois un gonflement douloureux des masses musculaires. Dans la majorité des cas, les atteintes musculaires disparaissent après l'arrêt du traitement. 4.La rhabdomyolyse : c'est une destruction des muscles striés squelettiques, autrement dit les muscles des membres, responsables des mouvements volontaires. Elle est plus ou moins étendue et peut aussi bien toucher les muscles du thorax, des cuisses, des loges jambières que les dorsaux. 5.L'étude WOSCOPS (West of Scotland Coronary Prevention Study) est une étude de prévention primaire [14]. N. Engl. J. Med. 1996 ; 335 : 1001-1009. Elle a concerné 6 595 hommes, âgés de 45 à 64 ans, ayant une cholestérolémie moyenne de 7,0 ± 0,6 mmol/l. Le groupe traité recevait de la pravastatine à la dose de 40 mg/j. Après un suivi moyen de 4,9 ans, les modifications du cholestérol total, du cholestérol-LDL, du cholestérol-HDL et des triglycérides étaient respectivement de - 20 %, - 26 %, + 5 % et -12 %. Le nombre total d'événements coronariens a été réduit de 31 % (7,9 %, soit 248 patients dans le groupe contrôle, contre 5,5 %, soit 174 patients dans le groupe traité), la mortalité cardio-vasculaire a été réduite de 32 %, la mortalité coronarienne de 33 %, la mortalité non cardio-vasculaire de 11 % et la mortalité totale de 22 % (= 0,051). 6.L'Arcol est devenue la Nouvelle Société française d'athérosclérose, née en juin 2003 de la fusion de l'Arcol (Comité de coordination de la recherche sur le cholestérol et l'athérosclérose) et de la Société française d'athérosclérose ). Elle s'est ouvertement associée à l'une des plus grosses multinationales du secteur, les laboratoires Pfizer, pour une campagne publicitaire de masse visant à encourager le dépistage du cholestérol. La revue indépendante Prescrire a d'ailleurs attiré l'attention sur le message de l'Arcol et ses relations avec les laboratoires Pfizer (campagne médiatique pour inciter à doser le cholestérol) en reproduisant la page de pub de cette campagne dans sa page «Non merci» qui stigmatise chaque mois les tentatives de l'industrie pharmaceutique pour maquiller sa communication en information. 7. Dans Nutrition préventive et adjuvante des risques et affections cardio-vasculaires, docteur Rueff, éditions Destination Forme, 8 rue de la Galère, 72013 LE MANS Cedex 2. 8. Article paru dans Pratiques - Les cahiers de la médecine utopique, avril 2001, « Le médicament, une marchandise pas comme les autres », p. 18-21, Jacques Valentin. 9. La Bible des vitamines, docteur Rueff, Albin-Michel, 2004. 10. « Beta-carotene and alpha-tocopherol inhibit the development of atherosclerotic lesions in hypercholesterolemic Rabbits », Sun J. et al., International Journal for Vitamin and Nutrition Research, 1997; 67:155-63. 11. Oméga-3, mieux vivre et préserver sa santé, Dominique Rueff, éditions Jouvence, 2004. 12. Oméga-3, super DHA ou super EPA. 13. Nutrition préventive et adjuvante des risques et affections cardio-vasculaires, op. cité. 14. Ce que nous évaluons parfaitement à l'Institut européen du vieillissement (7, rue de l'Yvette, 75016 PARIS) grâce à des mesures physiologiques et des bilans biologiques. |
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