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01-03-2009

Perdre jusqu'à 12 kg en 10 semaines avec un extrait d'Irvingia gabonensis

La prise de poids qui se produit souvent à partir de l'âge mûr résulte de processus complexes à multiples facettes, impliquant notamment la résistance à la leptine, une diminution de l'expression de l'adiponectine, une conversion excessive de glucoses en graisses…
L'échec fréquent des régimes et des méthodes d'amaigrissement est souvent dû au fait qu'ils n'exercent d'action généralement que sur un seul de ces processus.
Des études ont montré que l'extrait de graines d'Irvingia gabonensis agit sur différents métabolismes complémentaires pour aider efficacement à retrouver un poids idéal tout en améliorant différents facteurs de risque de maladie cardio-vasculaires ou de diabète.
Irvingia
Comment les cellules adipeuses accumulent la graisse

Le rôle des adipocytes, les cellules adipeuses, est de stocker les calories dans l'organisme. Lorsque le corps a besoin d'énergie, des signaux spécifiques de commande ordonnent aux adipocytes de libérer de la graisse stockée. Observés au microscope, les adipocytes apparaissent gonflés de triglycérides, la forme sous laquelle les graisses sont, pour la plupart, présentes dans le corps.
La prise de poids liée au vieillissement se produit lorsque les adipocytes accumulent de grandes quantités de triglycérides et deviennent hypertrophiés. Au niveau cellulaire, l'obésité est caractérisée par une augmentation du nombre et de la taille des adipocytes dans les tissus adipeux.
Les adipocytes accumulent un excès de triglycérides à cause d'une suralimentation, d'une activité physique insuffisante, d'un déséquilibre hormonal… D'autres facteurs peuvent également intervenir. Cependant, ces facteurs n'expliquent pas la raison pour laquelle en vieillissant les individus semblent prendre des kg de graisse en dépit de gros efforts pour manger moins, la prise de suppléments nutritionnels et le suivi d'autres pratiques censées en théorie les aider à perdre du poids.

Des signaux de commande régulent les adipocytes agissant ainsi sur la prise de poids

Lorsqu'ils sont jeunes, les gens physiquement actifs consomment souvent beaucoup de calories, sans pour autant prendre de poids. On pourrait se demander quels mécanismes, en dehors de l'activité physique, permettent à ces jeunes corps en bonne santé de limiter le stockage des graisses ingérées dans leurs adipocytes. La réponse se trouve dans le réseau de signaux de commande des adipocytes qui contrôle le stockage des triglycérides dans les cellules adipeuses et leur libération. Ces signaux régulent également la prolifération des adipocytes. Le processus de vieillissement a un effet négatif sur ce réseau de commande des adipocytes, qui pourrait aider à expliquer la difficulté des individus d'âge mûr à contrôler leur poids.
Les adipocytes régulent leur taille et leur nombre en sécrétant des signaux de commande. Ce sont principalement la leptine, l'adiponectine et la glycérol-5-phosphate déshydrogénase.

La résistance à la leptine

La leptine est une hormone, la leptine, dont le nom dérive du grec leptos qui signifie « mince ».
LeptineLa leptine est libérée par les adipocytes pour effectuer deux tâches essentielles : signaler au cerveau que suffisamment d'aliments ont été ingérés et couper l'appétit. Elle semble ensuite déclencher un processus par lequel les triglycérides stockés dans les adipocytes sont convertis en acides gras pouvant être utilisés pour la production d'énergie.
Lorsque nous vieillissons, nos cellules deviennent « résistantes à la leptine » ; celle-ci n'est alors plus capable de réguler efficacement le poids. Cette résistance à la leptine semble également se manifester chez les sujets en surpoids. Des chercheurs expliquent qu'être en surpoids conduit à avoir des niveaux chroniquement élevés de leptine. Ils suggèrent que cette exposition prolongée à une surcharge de leptine pourrait rendre les tissus ciblés, principalement les adipocytes et les neurones, « immunisés » contre ses effets et incapables de lui répondre normalement.
Lorsque la taille et le nombre des adipocytes augmentent avec la prise de poids, ils pompent de plus en plus de leptine vers la circulation pour essayer d'envoyer au cerveau le message que les stocks de graisse sont suffisants et que l'appétit doit être freiné. Mais comme ces mêmes cellules adipeuses sont constamment baignées dans des niveaux élevés de leptine, elles perdent progressivement leur sensibilité à cette même leptine qu'elles s'évertuent à produire en excès. Cela finit par avoir deux conséquences : d'abord, l'oxydation normale des acides gras (le brûlage des graisses) dans les adipocytes diminue de façon significative, ensuite, les adipocytes vont avoir moins tendance à absorber les acides gras libres de la circulation avec, pour résultat, un excès d'acides gras flottant dans la circulation qui sera responsable d'une insulinorésistance fonctionnelle dans les tissus périphériques comme les muscles. Et c'est le début d'un cercle vicieux, car en produisant encore davantage d'acides gras, l'insulinorésistance augmente les graisses stockées, la production de leptine, renforce la résistance à la leptine…
La résistance à la leptine partage un certain nombre de caractéristiques avec l'insulinorésistance. tout comme cette dernière, c'est un état d'inflammation chronique. Des chercheurs ont découvert que la protéine C réactive, un marqueur de l'inflammation, se lie à la leptine et, de cette façon, l'empêche de signaler la satiété, contribuant à la progression de la résistance à la leptine et à l'escalade de la prise de poids.

L'adiponectine inversement associée à l'adiposité

Le deuxième signal de commande libéré par les adipocytes est une autre hormone appelée adiponectine. Elle est également fabriquée à l'intérieur des adipocytes et joue un rôle important dans le maintien d'un métabolisme normal et d'un poids corporel sain.
LeptineÀ l'inverse de la leptine, la production de l'adiponectine est inversement reliée à l'adiposité. Lorsque l'on perd de la graisse corporelle, une élévation de l'adiponectine circulante se produit, probablement induite par une amélioration de la réponse à l'insuline que l'on observe généralement au cours d'une perte de poids.
La prise de poids qui débute avec l'âge adulte est caractérisée par une hypertrophie des adipocytes, les cellules adipeuses, qui stockent trop de graisse. La taille des adipocytes est contrôlée par des facteurs de transcription génétique et est en étroite relation avec l'expression de l'adiponectine. Plus son expression est faible, plus les cellules adipeuses sont grosses.
De plus, des études montrent que l'adiponectine a des rôles antiathérosclérotique, anti-inflammatoire et antidiabétique. Des niveaux élevés circulants d'adiponectine protègent des maladies des artères coronaires, tandis que de faibles niveaux sont observés chez des individus en surpoids. Les effets sensibilisateurs à l'insuline de l'adiponectine représentent une nouvelle cible de traitement pour l'insulinorésistance, le diabète de type II et l'obésité.

La suractivité d'une enzyme de conversion des graisses

Le troisième signal de commande des adipocytes est la glycérol-5-phosphate déshydrogénase. Cette enzyme est produite dans les adipocytes pour aider à convertir le sucre sanguin, le glucose, en stocks de triglycérides dans les cellules adipeuses. Contrôler cette enzyme aide à réduire la quantité de glucose convertie en acides gras dans le sang.

Idéalement, un agent favorisant efficacement la perte de poids devrait agir sur ces trois signaux de commande des adipocytes :
• augmenter l'adiponectine ;
• diminuer la glycérol-5-phosphate déshydrogénase ;
• inhiber les barrières dans l'organisme vieillissant qui bloquent l'utilisation de la leptine.

L'Irvingia gabonensis, une plante d'Afrique de l'Ouest

L'Irvingia gabonensis, ou manguier sauvage, est un arbre qui pousse au plus profond des forêts humides de l'Afrique centrale et occidentale. Son fruit oblong possède un noyau dur entouré par une chair fibreuse et comestible qui renferme deux graines semblables à des amandes. Ces graines, broyées et mélangées avec de l'eau, du poivre et d'autres condiments, sont largement utilisées en Afrique comme épaississant pour préparer des soupes.
Des informations anecdotiques suggéraient que l'Irvingia gabonensis pourrait avoir certains effets sur la perte de poids. Une analyse scientifique de différents extraits d'Irvingia gabonensis a révélé qu'ils produisaient toute une variété d'effets biologiques qui, non seulement pourraient induire une perte de poids, mais aussi réduire les facteurs de risque les plus courants impliqués dans l'athérosclérose et le diabète de type II. L'extrait de ses graines fait maintenant la une de la presse scientifique grâce à sa capacité à induire une perte de poids en l'absence de toute autre modification du style de vie.

L'efficacité cliniquement démontrée de l'Irvingia gabonensis

Des chercheurs ont étudié les effets de l'Irvingia sur 11 sujets ayant un diabète de type II. Après quatre semaines de supplémentation, une réduction significative de 16 % des triglycérides sanguins, de 30 % du cholestérol total, de 39 % du cholestérol-LDL et de 38 % du glucose a été observée, tandis que les niveaux du cholestérol-HDL étaient augmentés de 29 %. L'état clinique des sujets a également été amélioré1.
Des cochons d'Inde ont été nourris avec une alimentation riche en graisse avec ou sans Irvingia. Chez les animaux recevant l'Irvingia, les niveaux de cholestérol-HDL, le cholestérol bénéfique, ont augmenté de façon significative, tandis que ceux des triglycérides et du cholestérol-LDL diminuaient. Après trois semaines de supplémentation, les animaux avaient perdu 7 % de leur poids corporel, tandis que le groupe témoin prenait 8 % de poids supplémentaire2.
Chez des rats avec un diabète artificiellement induit, une seule dose d'Irvingia a abaissé la glycémie deux heures après la prise3. Chez des rats en bonne santé, l'Irvingia ralentit l'absorption intestinale du glucose, avec pour résultats une réduction significative de la glycémie postprandiale et des scores de la glycémie à jeun4.
Dans une étude en double aveugle, 27 sujets ont reçu de l'Irvingia tandis que 12 autres recevaient un placebo. Tous les sujets ont maintenu leur consommation habituelle de calories. Au bout de 30 jours, les sujets prenant de l'Irvingia avaient perdu 5,5 kg. Leur cholestérol total, leur cholestérol-LDL et leurs triglycérides avaient diminué de façon significative, tandis que leur niveau de cholestérol-HDL s'était élevé5.

Jusqu'à 12 kg perdus en dix semaines…

Dans une étude6 en double aveugle, 102 volontaires en surpoids par ailleurs en bonne santé ont été répartis de façon aléatoire en deux groupes et ont reçu deux fois par jour avant les repas pendant 10 semaines 150 mg d'extrait d'Irvingia gabonensis ou un placebo. Pendant toute la durée de l'étude, ils ont maintenu leur alimentation et leurs exercices physiques habituels.
À la fin de l'étude, chacun des 9 paramètres relatifs à la composition corporelle et à la santé des sujets supplémentés a été amélioré de façon significative. Au bout de 10 semaines, le groupe prenant l'extrait d'Irvingia avait perdu en moyenne plus de 12 kg (une diminution du poids de 13,1 %), 17 cm de tour de taille et leur graisse corporelle totale avait diminué de 18 %.
Les modifications des marqueurs sériques de l'inflammation et des indicateurs de maladie cardio-vasculaire ou de diabète étaient encore plus importantes que la réduction de poids et l'amélioration de la composition corporelle. Dans le groupe ayant pris des suppléments d'extrait d'Irvingia, le cholestérol total a été réduit de 26 %, le cholestérol-LDL de 28 %, la glycémie à jeun de 32 % et la protéine C réactive a chuté de 52 %.
À ce jour, aucun autre composant, médicament ou supplément nutritionnel, ne permet d'obtenir l'éventail de résultats observés dans cet essai clinique de dix semaines avec l'Irvingia gabonensis.

L'Irvingia gabonensis associé au Cissus quadrangularis

Une étude7 a évalué les effets de deux formulations sur des sujets obèses ou en surpoids. Cette étude en double aveugle randomisée et contrôlée contre placebo a enrôlé 72 sujets qui ont été répartis de façon aléatoire en trois groupes et ont reçu deux fois par jour avant les repas des gélules de Cissus quadrangularis, du Cissus quadrangularis associé à de l'Irvingia gabonensis ou un placebo. 

Six mesures ont été effectuées pour comparer l'efficacité des différentes formulations : le poids, la graisse corporelle, le tour de taille, le cholestérol total plasmatique, le cholestérol-LDL, la glycémie à jeun au début de l'étude puis à 4, 8 et 10 semaines. Les résultats ont indiqué que si le Cissus quadrangularis avait provoqué des réductions significatives dans les six mesures par rapport au placebo, la combinaison du Cissus quadrangularis et de l'Irvingia gabonensis donnait d'encore meilleurs résultats, indiquant que les deux extraits agissaient de façon synergique.

Cissus

Un régime hypoglucidique peut interférer avec la régulation de la leptine

Cissus

Une réduction de la consommation de glucides avant une perte de graisse corporelle peut provoquer une dérégulation de la leptine et, par suite, interférer avec ses effets bénéfiques sur le métabolisme. Des études indiquent que la leptine aide à réguler le métabolisme du glucose en économisant davantage le glycogène du foie et des muscles (le glucose stocké) après l'ingestion d'hydrates de carbones alimentaires qu'après un repas riche en graisses. Cela signifie que la leptine aide à diminuer la dégradation du glycogène dans les muscles et le foie au cours de la perte de poids. La recherche montre que la leptine aide à augmenter le brûlage des graisses de l'organisme comme carburant et à émousser la réduction du rythme métabolique associée à un régime.
Ainsi, une alimentation relativement riche en hydrates de carbone et en fibre peut aider à préserver les effets bénéfiques de la leptine sur le métabolisme au cours de la perte de poids en aidant à tempérer les changements rapides observés dans la leptine en cas de perte de poids très importante.


Des mécanismes d'action extrêmement diversifiés et synergiques

L'obésité et le syndrome métaboliques sont le résultat de processus complexes à multiples facettes. L'efficacité de l'extrait d'Irvingia gabonensis est due au fait qu'il agit sur les différentes facettes de ces processus par des mécanismes complémentaires.

IrvingiaL'extrait d'Irvingia gabonensis réduit les quantités de sucre ingérées qui finissent stockées en graisse corporelle. On pense que cet effet aide à atténuer à la fois la résistance à la leptine et celle à l'insuline en diminuant l'adiposité globale et en augmentant l'adiponectine sérique. L'extrait d'Irvingia gabonensis :
• exerce un effet inhibiteur sur la glycérol-3-phosphate déshydrogénase, une enzyme clé impliquée dans la conversion du glucose en graisse stockée (triglycérides) ;
• a un effet inhibiteur sur l'alpha-amylase, l'enzyme digestive responsable de la dégradation des complexes d'hydrates de carbone en sucres simples, tels le maltose et la dextrine. Par ce biais, l'Irvingia ralentit la pénétration du glucose dans la circulation sanguine, abaissant l'index glycémique des hydrates de carbones. Ainsi, l'extrait d'Irvingia diminue leur réponse à l'insuline, un effet à la fois anti-inflammatoire et antidiabétique ;
• exerce un impact positif sur le PPAR-gamma (récepteur au facteur activé de prolifération des peroxysomes), une protéine de la famille des récepteurs nucléaires impliquée dans l'adipogenèse et la sensibilité à l'insuline 8 ;
• augmente les niveaux d'adiponectine, l'hormone clé impliquée dans la stimulation de la sensibilité à l'insuline et de la fonction endothéliale :
- in vitro, l'administration d'Irvingia stimule la production d'adipocytes plus petits, plus sensibles à l'insuline, augmentant ainsi indirectement l'adiponectine sérique,
- stimule directement à l'intérieur des adipocytes l'expression du gène de l'adiponectine,
- à la fin des 10 semaines de supplémentation avec l'extrait d'Irvingia, les niveaux sériques moyens d'adiponectine des sujets supplémentés avaient augmenté de 160 % ;
• renforce la sensibilité à la leptine en diminuant les niveaux de protéine C réactive de façon très importante, débloquant ainsi la résistance à la leptine responsable de l'échec de nombreux programmes de perte de poids.

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Références :

1. Adamson J. et al., A supplement of Dikanut (Irvingia gabonensis) improves treatment of type II diabetics, West Zfr J. Med., 1990 Apr-Jun, 9(2):108-15.
2. Ngondi J.L. et al., Irvingia gabonensis on body weight and blood lipids in normolipidemic Guinea pigs, J. Food Technology, 2005, 3(4):472-474.
3. Ngondi J.L. et al., Hypoglycaemic effect of the methanol extract of Irvingia gabonensis seeds on streptozotic in diabetics rats, Afr. J. Trad. CAM, 2006, 3:74-7.
4. Ngondi J.L. et al., Glycaemic variations after administration of Irvingia gabonensis seeds fractions in normoglycemic rats, Afr. J. Trad. CAM, 2006, 3:94-101.
5. Ngondi J.L. et al., The effect of Irvingia gabonensis seeds on body weight and blood lipids of obese subjects in Cameroon, Lipid Health Dis., 2005 May 25, 4:12.
6. Ngondi J.L. et al., The use of Irvingia gabonensis extract in the management of metabolic syndrome in Cameroon, Nutr. J., 2008 submitted.
7. Oben J.E. et al., The use of Cissus quadrangularis/Irvingia gabonensis combination in the management of weight loss: a double blind controlled study, Lipids in Health and Disease, 2008, 7:12.
8. Oben J.E. et al., Inhibition of Irvingia gabonensis seed extract on adipogenesis as mediated via down-regulation of the PPARgamma and leptine genes and up-regulation of adiponectin gene, Lipids in Health and Disease, 2008, 7:44
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