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01-08-2004

Santé, mensonges et propagande* : Arrêtons d'avaler n'importe quoi ! Thierry Souccar et Isabelle Robard

*Éditions du Seuil, 2004

» Nous avons fait un mauvais rêve.
» L'industrie agroalimentaire sponsorisait les scientifiques chargés par le gouvernement de nous dire ce qu'il fallait manger.
» Nos enfants étaient encouragés par la classe politique à consommer des aliments pour en écouler les surplus.
» Des recommandations alimentaires qui auraient pu sauver des milliers de vies étaient étouffées pour satisfaire aux intérêts économiques de quelques multinationales.
» Des agences gouvernementales de sécurité sanitaire interdisaient à des malades du sida l'accès à des produits nécessaires à leur survie.
» Le gouvernement menaçait de prison des médecins et des commerçants pour avoir vendu des vitamines pourtant indispensables à la santé.
» Des Antillais se voyaient interdire l'usage de plantes médicinales qui poussent sur leur île.

Ainsi commence le livre de Thierry Souccar, journaliste et écrivain scientifique, et d'Isabelle Robard, avocate et chargée de cours en faculté de droit. Dans cet ouvrage, fruit de trois années d'enquêtes, les auteurs dénoncent les pratiques des multinationales de l'agroalimentaire relayées par les instances gouvernementales. Ils remettent en cause des conseils nutritionnels devenus vérités première : « les laitages rendent les os plus solides », « pour maigrir, il faut diminuer les graisses ». Ils s'interrogent sur les intérêts privés en jeu, le poids des lobbies, le rôle de la publicité.

«Nutritionnistes et agro-business : le grand flirt»

Dans ce premier chapitre, ils dévoilent les liens étroits existant entre nutritionnistes et industriels. Ils décrivent les méthodes de promotion utilisées par l'industrie alimentaire et se posent la question de l'influence de l'industrie sur les recommandations nutritionnelles et la recherche française.

Il se termine par des questions :
«Comment peut-on accepter que les responsables d'une agence de sécurité alimentaire ou d'un programme national de santé publique puissent avoir des liens économiques, quels qu'ils soient, avec les industriels pharmaceutiques ou du secteur agroalimentaire ? Quel crédit faut-il dès lors accorder à leurs avis et à leurs recommandations ?»

«Aliments et santé : ce qu'on vous fait avaler»

Les auteurs passent en revue l'existence ou non de validations scientifiques concernant plusieurs «idées reçues» autour de quatre grands thèmes : lait, graisses, sucres/glucides et régimes. Dans la plupart des cas, les auteurs ont travaillé en liaison avec les chercheurs de l'école de santé publique de Harvard (Boston, Massachusetts). Ils ont adopté nombre de leurs préconisations et de leurs critiques, parce qu'à leurs yeux, elles reposent sur la science la moins contestable.

À propos des apports conseillés en calcium sans cesse revus à la hausse pour prévenir l'ostéoporose, les auteurs nous disent que ces recommandations sont en contradiction avec ce que disent les études scientifiques et parlent «d'une hystérie collective sur fond d'intérêts économiques».
Concernant les graisses, ils contestent, preuves scientifiques à l'appui, les recommandations des experts et de l'industrie agroalimentaire qui nous disent «pour maigrir, il faut manger moins gras».

Maigrir, après 40 ans, ce n'est pas simplement une question de régime. Nos hormones dont les niveaux baissent avec l'avancée en âge sont aussi en cause. Or les aliments allégés que l'industrie nous propose pour accompagner les régimes sans graisse ne favorisent pas particulièrement la production hormonale.

Ce ne sont que quelques exemples des sujets abordés qui nous incitent à poser la question « Quelle est la valeur des conseils de “bonne santé“ dont certains risquent parfois de faire le lit de l'obésité, du diabète et d'autres maladies chroniques ?»

Comment la France part en guerre contre les plantes et les compléments alimentaires

Cette troisième partie est consacrée aux plantes, aux vitamines et aux minéraux. L'expérience des auteurs y apporte sa contribution, notamment en ce qui concerne la créatine. À son propos, ils rappellent une annonce faite par l'AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) selon laquelle cette substance naturelle présente dans la viande et utilisée par les athlètes pour améliorer leurs performances serait potentiellement cancérigène. Ils qualifient cette annonce, qui semble en totale contradiction avec ce que l'on trouve dans la presse scientifique, d'aberration.

L'affaire des orotates, des minéraux, est un autre exemple qui permet de découvrir pourquoi et par quels artifices juridiques la France livre un combat sans merci aux compléments alimentaires au mépris du droit européen.
Ils placent l'étude Suvimax, dont les médias se sont largement fait écho, au palmarès des records de la manipulation informative.

Ils font la «chronique d'un combat pour la réhabilitation» des plantes de la France d'Outre-mer, utilisées depuis des générations par la population locale mais que la France a «oublié» d'insérer dans la pharmacopée française.

À quand une vraie politique de santé et de prévention dans l'intérêt exclusif des consommateurs français ?

Cette dernière partie aborde le sujet de deux agences sanitaires, l'AFSSA et l'AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), deux structures prépondérantes du paysage sanitaire français. Elles détiennent un pouvoir-clé sur le devenir de notre santé. Les auteurs ont voulu savoir de quelle façon elles utilisent leur pouvoir dans l'intérêt du consommateur.

Le guide pour manger sainement de Harvard

Il s'appuie sur un «nombre considérable d'études pour que vous puissiez faire des choix informés dans votre régime alimentaire avec l'espoir raisonnablement d'améliorer substantiellement vos chances de rester actif et en bonne santé jusqu'à un âge avancé», dit le Pr. Willet, chef de file des chercheurs de l'école de santé publique de Harvard.
Enfin, vous l'avez compris, si vous voulez «arrêter de manger n'importe quoi», le livre de Thierry Souccar et d'Isabelle Robard vous donne des pistes pour mieux comprendre l'information nutritionnelle délivrée par l'industrie agroalimentaire, faire le tri entre information et désinformation. Ce livre est aussi un appel à la vigilance et à l'action et demande une remise en cause aussi bien de certains messages nutritionnels que du système français d'expertise scientifique.

SOUCCAR Thierry
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