Vous pensiez que la consommation de pesticides diminuait ces dernières années ? Détrompez-vous : malgré les belles promesses et les preuves de leur nocivité qui s’accumulent, elle continue de grimper dans pratiquement tous les pays d’Europe et atteint désormais des niveaux historiques.
Avec 78 000 tonnes pulvérisées dans ses champs, c’est l’Espagne qui est le champion d’Europe de l’utilisation de pesticides, devant la France (75 000), l’Italie (64 000), l’Allemagne (46 000) et la Pologne (23 000).
Jamais l’Europe n’avait répandu autant de ces molécules toxiques sur son sol, et les conséquences commencent à être dramatiques.
Pour l’environnement d’abord : chaque année, l’Europe dépense des milliards d’euros pour rendre potable une eau de plus en plus contaminée (1). Les pesticides s’accumulent dans les nappes phréatiques et perturbent le cycle de la vie à tous les étages (2), contribuant pleinement à la 6ème extinction de masse qui touche actuellement la planète. On retrouve encore dans nos cours d’eau des concentrations d’atrazine, une molécule interdite depuis 2003, et on estime qu’il faudra encore attendre près de 50 ans avant qu’elle ne disparaisse complètement (3) ...
Pour notre santé ensuite, qu’elle touche de plein fouet. On a longtemps cru que l’exposition chronique aux pesticides, à travers les aliments que nous ingérons ou l’eau que nous buvons, n’avait aucune conséquence, mais aujourd’hui, le bon sens a repris le dessus.
Aucune étude n’a pu déterminer clairement l’impact d’une telle exposition à très long terme sur la santé, encore moins lorsqu’on prend en compte la synergie de tous les pesticides auxquels nous sommes confrontés.
D’abord, parce qu’il existe un temps de latence important entre l’exposition aux produits et l’apparition de maladies (4), comme pour le tabac et l’amiante en leur temps. Ensuite, parce que ce sont des études coûteuses qui ne profiteraient à aucune entreprise. On assiste d’ailleurs à des stratégies d’influence du lobby agro-industriel (5) qui ont un air de déjà-vu mais qui fonctionnent malheureusement toujours aussi bien…
Il faut donc se baser sur une multitude d’études de plus courte durée pour tenter de prévoir ou de suspecter des effets à long terme. C’est en procédant de cette façon que le Centre international pour la Recherche sur le Cancer de l’OMS, alerté par les malédictions de plus en plus nombreuses qui touchent les agriculteurs, a pu classer comme cancérigènes probables (groupe 2A) ou possibles (groupe2B) de nombreux herbicides et insecticides utilisés en grande quantité en Europe comme aux Etats-Unis (6).
L’un des mécanismes d’action susceptibles d’expliquer ce caractère cancérigène implique le stress oxydatif : une fois dans l’organisme, les pesticides augmenteraient la production d’espèces réactives (7) capables de dénaturer l’ADN des cellules tout en réduisant le système antioxydant qui contribue à les neutraliser (8). C’est ce même déséquilibre qui serait responsable des troubles de la grossesse désormais bien identifiés (9) tels que la mortalité embryonnaire, l’avortement prématuré, la mortalité fœtale, les malformations fœtales, la prématurité (en constante augmentation), le faible poids à la naissance (10-11), mais aussi du développement des cancers (12) ainsi que des maladies neurodégénératives (13).
Et cet effet cancérigène n’est pas réservé aux agriculteurs ! Il se produit également lorsque les pesticides sont ingérés par le biais des aliments contaminés. Là encore, plusieurs études ont montré que ça n’était pas une légende : on retrouve des niveaux inquiétants de glyphosate (le pesticide abondamment utilisé par les agriculteurs et qui sera interdit en Europe en 2023) ainsi que certains de ses métabolites dans l’urine de personnes qui ne manipulent pourtant pas ce produit au quotidien (14) en Europe comme aux Etats-Unis. Des chercheurs ont même pu comparer les taux de ce pesticide en 1996 et en 2016 sur une centaine de personnes. Les résultats ? Une hausse d’environ 1200 % en 20 ans (15) (de 0.024 μg/L à 0.314 μg/L).
Des études portant sur l’animal ont également montré qu’une exposition chronique à des concentrations très faibles de glyphosate entraînait des dommages hépatiques importants, contribuant notamment à augmenter le risque de stéatohépatite non alcoolique (NASH) (16), qui, hasard ou non, poursuit actuellement une folle progression chez l’homme. On en sait peu en revanche sur l’exposition cutanée à long terme dont les résidents riverains des épandages sont les premiers concernés. Mais là aussi, le dossier ressemble à s’y méprendre à celui de l’amiante (17)…
Evidemment, les pesticides récemment classés cancérigènes risquent d’être interdits dans les années à venir (ce sera normalement le cas du glyphosate en Europe), mais tout porte à croire qu’ils seront remplacés par d’autres produits dont la nocivité devra être démontrée à nouveau…
Le parcours classique d’un pesticide est malheureusement connu :
Tout indique qu’il faut agir vite avant qu’une crise écologique ou sanitaire finisse par nous y contraindre.
A l’échelle de la société, il est urgent de commencer à faire des choix courageux : le véritable pouvoir du changement ne réside pas réellement entre les mains des acteurs principaux mais entre les nôtres. Choisir des aliments issus de l’agriculture biologique, c’est inciter les agriculteurs et les éleveurs à abandonner un système aberrant et toxique mais également les inciter à se convertir à des méthodes de production durables et saines. Et évidemment, c’est aussi le meilleur moyen de minimiser l’ingestion de pesticides dans l’organisme…
A l’échelle individuelle, il est tout aussi urgent d’augmenter ses chances d’échapper aux cancers et à l’ensemble des maladies liées au stress oxydatif. Pour cela, il existe deux méthodes compatibles et richement documentées : augmenter sa consommation de fruits et légumes (bio évidemment), et faire appel à des suppléments antioxydants.
Des études in vitro et in vivo montrent que les nutriments antioxydants peuvent réduire les dommages infligés par les espèces réactives des pesticides. Ils procurent une véritable protection lorsque le stress oxydatif est anormalement élevé (18), ce qui survient en cas d’exposition chronique à des pesticides (19), mais aussi en cas de stress chronique, de mauvaise alimentation ou de mauvais sommeil. Nous avons retenu plusieurs suppléments antioxydants qui ont donné satisfaction au cours d’études portant spécifiquement sur le stress oxydatif lié aux polluants environnementaux :
Certaines formules comme AntiOxidant Synergy contiennent plusieurs de ces antioxydants, en plus d’autres composés naturels réputés comme les extraits de pépin de raisin ou l'épigallocatéchine gallate du thé vert. Elles ne sont pas destinées uniquement à contrer les méfaits des pesticides puisqu’elles visent aussi à réduire les espèces réactives produites par le stress, la pollution, la fumée du tabac, la mauvaise alimentation, l’alcool, les rayons UV du soleil, etc.
« Nous sommes exposés de plus en plus aux pesticides et la plupart des gens ne sont même pas conscients qu’ils en absorbent dans leur nourriture… » a déploré récemment Paul Mills, l’un des chercheurs étudiant la teneur en glyphosate dans notre organisme. Qu’il se rassure : vous êtes désormais au courant…
Références
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