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01-07-1999

Spécial "courrier des lecteurs"


Hépatite C

"Chez notre fils de 14 ans, il a été diagnostiqué récemment une hépatite C… Auriez-vous des informations à ce sujet ? "

Le scandale de la contamination de plusieurs centaines de milliers de français par le virus de l'hépatite C en milieu hospitalier dépasse en ampleur celui du SIDA et fait l'objet d'une véritable conspiration du silence. NUTRANEWS consacrera prochainement un dossier complet à ce problème.

Philippe SERRA

Bêta-caroténe

"Quelle est l'équivalence mg-UI (unités internationales) pour le Bêta-caroténe ?"

1 mg = 1.666 UI

Philippe SERRA

Chélation

"J'ai entendu parler de la chélation, une thérapie mise au point aux Etats-Unis. Je pensais qu'elle ne se pratiquait que par voie intraveineuse… Qu'en est-il de la voie orale ?"

La chélation intraveineuse a été mise au point pour soigner le saturnisme (intoxication au plomb). En perfusant les patients pendant 3 à 4 heures avec une solution d'Ethylène Diamine Tetra-acetic Acid (EDTA) il est possible de réduire rapidement les concentrations en métaux lourds.

L'EDTA chélate aussi les minéraux et a été utilisé avec succès pour débarrasser artères et vaisseaux des dépôts de plaque calcifiée qui les obstruent. Dans certains cas, plusieurs dizaines de séances peuvent être nécessaires. La chélation orale n'a évidemment pas la même efficacité que la chélation intraveineuse. On estime qu'un mois de chélation orale avec une prise quotidienne de 800 mg d'EDTA équivalent à peu près à une séance de chélation intra veineuse. Le traitement oral s'utilise de préférence lorsqu'il n'y a pas urgence thérapeutique, ou lorsque le patient tolère mal le traitement intraveineux. Il peut aussi s'utiliser en complément de celui-ci, ou à titre préventif, pendant deux ou trois mois par an.

Philippe SERRA

La cachexie

"Mon mari souffre d'un cancer du colon métastasé. Depuis qu'il prend de l'extrait de pousses de brocoli et certains autres nutriments, certains marqueurs s'améliorent. Malheureusement, il perd du poids et nous cherchons des éléments pour enrayer ce processus de cachexie."

La cachexie est une conséquence du cancer et des traitements qui l'accompagnent. Plus du tiers des patients décèdent en fait de cette malnutrition et non du cancer lui-même. Une supplémentation protéique de haute qualité est indispensable pour apporter calories et acides aminés à des organismes qui n'ont plus leurs capacités d'absorption normales. Certains thérapeutes alternatifs utilisent alors une protéine de poisson, prédigérée par un procédé exclusif et naturel, nommée Seacure® . Cette protéine est absorbable à 98% et a été conçue spécifiquement pour les cas de malnutrition extrême. Les dosages thérapeutiques sont généralement deux à trois fois plus élevés (12 à 18 capsules par jour) que les dosages préventifs.

Philippe SERRA

Alkyglylcérols

"Quelle différence y a t-il entre le squalène et les Alkyglylcérols ?"

Le squalène et les Alkyglycérols sont deux fractions distinctes de l'huile foie de requin. Le squalène n'est pas sans intérêt, mais seuls les Alkylglycérols présentent des propriétés immunostimulantes.

Philippe SERRA

Le régime paléolithique

"J'ai 52 ans… Je n'ai pas une vie saine (alcool, repas lourd…). J'aimerais me détoxiquer et reprendre une vie saine. Seulement, je suis un peu gros (10 kg en trop) et surtout, j'ai de nombreux lipomes sur le corps. Indiquez- moi la démarche à suivre sur le plan nutritionnel."

Pour perdre du poids, le régime paléolithique s'avère particulièrement efficace. Le régime paléolithique est un régime hypocalorique qui a l'avantage d'être hypoglucidolipidique tout en restant normoprotidique. Néanmoins, il est préférable, avant de commencer un régime hypocalorique, de prendre certaines précautions. Un bilan médical, préalable à tout régime hypocalorique, est nécessaire pour vérifier que vous n'avez aucune contre-indication à débuter le régime. Un régime hypocalorique ne doit pas être débuté chez les sujets porteurs de maladie cardiaque sévère, de maladie hépatique sévère, de maladie rénale sévère, de pathologie hépatique sévère ou de cancer évolutif. Bien sûr, pour rappel, ni les enfants, ni les femmes enceintes ou allaitantes ne doivent entreprendre de régime hypocalorique, quel qu'il soit.

Ces contre-indications écartées, le régime paléolithique répondra à votre attente : s'il est bien respecté, il vous permettra de perdre rapidement du poids sans vous fatiguer et sans avoir faim. Un suivi médical est nécessaire pour tout régime hypocalorique poursuivi 8 jours ou plus. La durée du régime paléolithique dépendra de la perte pondérale attendue, néanmoins elle ne devra pas dépasser 4 mois. Un bilan sera effectué tous les 30 jours environ, il devra comprendre une pesée, une mesure du rapport taille sur hanche, un électrocardiogramme, un bilan lipidique, un ionogramme sanguin, un dosage de l'acide urique.

Avant le régime, un bilan thyroïdien sera prélevé en plus du bilan précédent (à prescrire par votre médecin). Le régime paléolithique, même s'il est pauvre en lipides saturés, en cholestérol et en glucides reste équilibré en protéines (1,4 g/kg de poids idéal pour l'homme et 1,2 g/kg de poids idéal pour la femme). Seuls les aliments protéiques suivants sont autorisés : les volailles maigres, les poissons, les mollusques, les crustacés, le blanc d'oeuf et les produits laitiers à 0 % de matière grasse. La ration en protéine apportée par les aliments " protéiques ", sera complétée par la consommation de poudres protéiques en sachet ou en boite (contenant 60 à 70 % Kcal de protéines).

Ces aliments pourront être accompagnés d'une portion (250 g/j) de légumes verts pauvres en glucides : Artichauts, aubergines, asperges, blettes, brocolis, choux de Bruxelles, choux-fleurs, choux rouges ou verts, courgettes, endives, épinards, haricots verts, navets, poivrons, poireau. Une fois par jour, il faudra consommer, au choix les crudités suivantes (250 g/j) : avocats, céleri, salades vertes, fenouil, radis, tomates, germe de soja. Chaque jour, on consommera une portion (250 g/j) des fruits suivants sans ajouter de sucre (aspartame autorisé) : cassis, fraises, framboises, groseilles, melon, myrtilles, pamplemousse, pastèque. En apéritifs, seules les olives sont autorisées. Deux cuillères à soupe d'huile biologique d'olive ou de noisette, de colza ou de noix apporteront chaque jour leur ration d'acides gras insaturés essentiels. Il faudra absolument boire au minimum 1,5 litre d'eau minéralisée riche en calcium et en magnésium et pauvre en nitrate : (par ordre décroissant) Hépar, Contrex, Rozana, Hydroxydase, Gérolsteimer, le Boulou, Quezac, Sainte-Marguerite, Amanda, Badoit, Vauban, Vernière, Arvie. Enfin, l'alimentation sera complétée d'une supplémentation en électrolytes : sodium (saler normalement les aliments) et potassium (2 à 2,5 g/j); en minéraux : calcium (1 g/j) et magnésium (400 mg/j) ; et en oligo-éléments : zinc (15 mg/j) et chrome picolinate ou polynicotinate (200 ug/j). Enfin, on n'oubliera pas la prise de suppléments de vitamines à teneur supérieure ou égale aux apports nutritionnels conseillés. La prise de picolinate ou polynicotinate de chrome (200 ug/j) et la pratique d'une activité physique (au moins 30 minutes par jour) associées au régime paléolithique permettront de perdre de la graisse tout en gardant la musculature.

De plus le régime paléolithique apporte de nombreux bénéfices psychologiques : effet euphorisant, encouragement à la poursuite du régime, absence de faim, régression de l'anxiété et de la dépression, amélioration de l'image du corps. Enfin, ce type de régime, tout en réduisant votre poids, permet d'abaisser la pression artérielle chez le sujet hypertendu et de diminuer l'hyperglycémie chez le diabétique non insulino-dépendant. Les lipomes pourront être réduits partiellement par le régime, mais seule la chirurgie esthétique les fera entièrement disparaître.

Le régime paléolithique étant facile à suivre, le plus difficile est d'éviter de reprendre du poids lors de la diversification de votre alimentation après régime. Après le régime, il sera possible d'associer progressivement aux aliments du régime paléolithique, des fruits de mer, des oléagineux excepté arachide ou cacahuète qui restent proscrits, des légumineuses et des céréales complètes. La viande (de préférence la volaille) ne sera jamais consommée plus de 1 à 3 fois par semaine. Néanmoins, pour éviter un effet rebond, il est conseillé, au moins pendant une durée équivalente à celle du régime paléolithique strict, de conserver au minimum un repas par jour de type paléolithique L'activité physique et la prise des supplémentations, excepté en chrome, seront bien sûr poursuivies après l'arrêt du régime, sous peine de reprendre du poids.

Anti-tabac

"J'effectue des séances anti-tabac… Avez-vous un nutriment type d'accompagnement"

Il n'existe pas un nutriment type, mais un ensemble de nutriments et de phytonutriments aidant à l'arrêt du tabac. La plante la plus intéressante est la valériane. Elle est indiquée pour réduire la nervosité et le stress. L'association vitamine B1 (150 mg/j), de vitamine B6 (150 mg/j) et d'extrait sec de valériane (300 mg/j) à la particularité d'induire un dégoût du tabac. Ainsi, cette association permet de réduire la consommation de tabac, l'envie de fumer et le syndrome de frustration lié au tabac. La prise de magnésium, à la dose de 600 mg/j, permet de lutter contre le stress et la spasmophilie, et donc l'envie de fumer. La prise de niacine (1 g de nicotinamide à chaque repas), évitant que le tryptophane, précurseur de la sérotonine, soit utilisé pour la synthèse du NAD, et la prise de Griffonia simplicifolia, une plante naturellement riche en 5-hydroxytryptophane (5-HTP), améliorent la synthèse de sérotonine, " le médiateur de la satisfaction ". L'élévation de la sérotonine cérébrale ainsi induite permet de lutter efficacement contre le syndrome de manque. À l'arrêt du tabac, pour compenser la disparition de l'effet de stimulation cérébrale du tabac, la tyrosine, précurseur des catécholamines, prise à jeun le matin (500 mg, 30 minutes avant le petit-déjeuner) stimule l'activité cérébrale et améliore la mémoire, à condition que magnésium et vitamine B6 soient présents en quantité suffisante. Enfin, il ne faut pas oublier l'apport d'antioxydants pour lutter contre l'effet fortement prooxydant du tabac, et en particulier la vitamine C à la dose de 1 g prise à la fin de chaque repas.

Jean Marc Robin

Maladie de Parkinson

"Je vous serais reconnaissant si vous pouviez m'aider concernant la maladie de Parkinson… Pourriez-vous me conseiller, quant aux produits, ceux qui conviendraient le mieux à mon affection. Mon traitement actuel (classique, mais non dépourvu d'effets secondaires, hélas !) est SINEMET 100. Un comprimé à chacun des trois repas."

Ce type de traitement est malheureusement inéluctable. Au cours de la maladie de Parkinson, les neurones du système dopaminergique sont altérés par un stress oxydant. La prise de SINEMET, en apportant de la carbidopa au cerveau, permet de restaurer partiellement le système dopaminergique. La carbidopa est un antagoniste de la niacine. Son efficacité est améliorée par la prise de vitamine C et réduite par la prise de vitamine B6. Dans le cadre de la maladie de Parkinson, certains nutriments peuvent donc être proposés en supplémentation : Vitamine E (800 mg/j ou 1200 UI/j à prendre à la fin des repas), Vitamine C (1 g à la fin de chaque repas), Nicotinamide (1 g à la fin de chaque repas). Par contre, il ne faut pas supplémenter en vitamine B6 à une dose supérieure à 2,5 mg par jour, sous peine de rendre inefficace la prise de lévodopa ou de carbidopa (SINEMET).

Jean Marc Robin

Anti-Cholestérol

"Je recherche un anti-cholestérol."

Pour réduire une hypercholestérolémie, le traitement essentiel est avant tout alimentaire. Si votre hypercholestérolémie est accompagnée d'un surpoids même discret, la mise en place d'un régime paléolithique tel qu'il a été énoncé précédemment, permettra, en plus de vous faire perdre du poids, de réduire l'hypercholestérolémie. Il faudra proscrire tout aliment particulièrement riche en cholestérol (cervelle, foie, abats en général), il faudra réduire au maximum les aliments riches en graisses saturés c'est-à-dire la majorité des produits carnés et tous les produits laitiers. La viande restera l'aliment festif par excellence, à ne pas consommer plus d'une fois par semaine, par convivialité. Les produits carnés et laitiers seront remplacés par de la " viande " végétale et du " lait " végétal sans cholestérol. Il est possible de consommer un œuf par jour en moyenne à condition de ne pas le faire frire. La consommation de produits marins (poissons et mollusques) a, quant à elle, la propriété de réduire la cholestérolémie dans la mesure où la consommation de graisses saturées et de cholestérol n'est pas excessive. On évitera bien sûr tous les modes de cuisson agressifs, en particulier grillades et fritures. On préférera la cuisson à la vapeur ou dans un jus de légume (tomate ou carotte), éventuellement accompagnée d'une cuillerée d'huile d'olive en fin de cuisson. Deux cuillères à soupe d'huile biologique d'olive ou de noisette, de colza ou de noix apporteront chaque jour leur ration d'acides gras insaturés essentiels. Enfin, il est conseillé de prendre une supplémentation de base identique à celle qui est proposée dans le régime paléolithique (sans chrome). Ces habitudes alimentaires seront à conserver le restant de votre vie et à conseiller à vos enfants. Si ces habitudes alimentaires sont bien suivies, mais ne s'avèrent pas suffisantes au bout d'un à deux mois, une supplémentation plus intensive devra être instituée.

Si la cholestérolémie reste inférieure à 3 g/l, malgré le régime, le protocole suivant est proposé :

* Vitamine C : 3 à 6 g/j Vitamine E : 600 à 1200 mg/j, 900 à 1800 UI/j
* EPA+DHA : 1 à 2 g/j Sélénium : 200 à 400 ug/j
* Magnésium : 400 à 800 mg/j pris au cours des repas
* Calcium : 1000 à 2000 mg/j pris au cours des repas

Si ce traitement est insuffisant ou la cholestérolémie reste supérieure à 3g/l, on pourra ajouter au choix ou en association les produits suivants qui sont particulièrement efficaces :

* Chitosan : 1 à 2 g/j avant les deux principaux repas.
* Hexanicotinate d'inositol 500 mg par gélule à prendre à la fin du repas du midi et du soir: La première semaine : 1 gélule midi et soir, la deuxième semaine 2 gélules midi et soir, la troisième semaine et les suivantes 3 gélules midi et soir (dose habituellement suffisante).

L'utilisation de l'hexanicotinate nécessite quelques précautions. Il ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse (surtout au premier trimestre) et de l'allaitement. Il est contre-indiqué en cas de pathologies hépatiques, d'ulcères gastro-duodénaux, d'intolérance au glucose, de diabète, d'allergie, d'insuffisance rénale et d'hypotension. Les paramètres suivants doivent être contrôlés régulièrement : glycémie, uricémie, transaminases, phosphatases alcalines.

Enfin, deux autres nutriments ont des effets hypocholestérolémiants modérés :

* Panthétine : 300 à 600 mg/j.
* Gugulipides (Commiphora Mukul) : 5OO mg, à chaque repas.

Jean Marc Robin

Ferritine

"J'ai un taux de musculaires"ferritine élevé. Connaissez-vous un moyen de faire baisser ce taux. Par ailleurs, je souffre de fatigue quasi chronique et de douleurs

La ferritine est une protéine dont le rôle est de servir de réserve de fer dans les cellules et surtout au niveau de trois organes, le foie, la rate, et la moelle osseuse où le fer peut se déposer et être mobilisé selon les besoins. Le fer de la ferritine est en équilibre dynamique avec le taux du fer du sérum. Un niveau de ferritine élevée (supérieure à 150 ug/l) peut être le témoin d'une surcharge en fer ou d'un syndrome inflammatoire qui pourra être révélé par le dosage des protéines inflammatoires (protéine C réactive et orosomucoïde). La surcharge en fer peut être liée, soit à une consommation excessive de fer, soit à une hémochromatose héréditaire idiopathique, soit à une hémosidérose due aux transfusions... Les apports nutritionnels conseillés en fer sont de 10 mg/j pour l'homme et la femme ménopausée, et de 18 mg/j pour la femme en âge de procréer. Une surcharge alimentaire en fer est la plupart du temps liée à une consommation d'aliments riches en fer et/ou de suppléments multivatamines-multiminéraux contenant du fer.

Le fer étant un pro-oxydant, il est donc dangereux de se supplémenter en fer si l'on a pas de carence en fer (ferritine inférieure à 30 ug/l), d'autant que, au contraire du fer chélaté par les acides aminés (bisglycinate de fer), les sels de fer (sufate, lactate, gluconate, fumarate de fer…) vont oxyder les vitamines du complément alimentaire, et les rendre toxiques pour l'organisme. L'association la plus dangereuse est l'association fer-vitamine C ; on la surnomme " bombe oxydative ", elle est absolument à proscrire. Préférez toujours des compléments alimentaires ne contenant pas de fer. Si vous êtes carencé en fer, n'acceptez de prendre que du fer chélaté, car il est quatre fois mieux absorbé qu'un sel de fer et il ne présente pas les effets secondaires d'un sel de fer. L'hémochromatose héréditaire idiopathique est une maladie congénitale se transmettant sur un mode autosomique récessif. Elle se manifeste surtout chez les hommes entre 40 et 50 ans. Elle apparaît plus tardivement chez la femme parce qu'elle est protégée contre l'accumulation de fer par ses règles et ses grossesses.

L'âge est un facteur important car le sujet atteint, accumule du fer toute sa vie, et ce n'est qu'à partir d'un certain moment que les manifestations pathologiques apparaissent : le symptôme le plus constant est la fatigue chronique, les premiers signes cliniques sont habituellement liés avec le développement d'un diabète. Une pigmentation cutanée, une hépatomégalie (gros foie), une splénomégalie (grosse rate), voire des signes d'insuffisances cardiaques peuvent s'observer. Le risque de cancérisation est élevé. Il est donc essentiel d'avoir un taux normal de fer. Si l'on a une surcharge en fer, on ne prendra jamais plus de 500 mg, 2 fois par jour de vitamine C, et l'on évitera les aliments riches en fer : les abats, la viande, les fruits de mer (huîtres, moules), les pois, les lentilles, les haricots blancs, les fèves, le cresson, tous les fruits séchés, les noisettes, les flocons d'avoine, le germe de blé, la levure séchée, le chocolat, la mélasse et le caramel. Les flavonoïdes sont de puissants antioxydants et inhibiteurs de l'absorption du fer alimentaire.

Pour lutter contre l'excès de fer, il est donc conseillé de boire du thé au cours du repas, et de consommer des suppléments à base de flavonoïdes, notamment de l'extrait de thé vert (500 à 1000 mg à chaque repas) et de la quercétine (500 à 1000 mg à chaque repas). Pour réguler le métabolisme du fer, il est conseillé de prendre de la lactoferrine (250mg, 1 à 2 fois par jour au moment des repas), une glycoprotéine présente naturellement dans le lait maternel, qui possède une très forte affinité pour le fer, Enfin, n'oubliez pas de consommer du silicium (20 gouttes/j) et un supplément de mulitvitamines-multiminéraux, sans fer. Attention, si vous avez une surcharge en fer, éviter de boire de l'Hépar contenant 10 mg de fer par litre, préférez la Contrex ou une autre eau minéralisée (citée précédemment).

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