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01-01-2010

Le grand public ne connaît pratiquement rien de la vitamine D, une substance pourtant indispensable pour la santé.

Entretien avec le professeur Reinhold Vieth

Vitamine D

La vitamine D attire de plus en plus l'attention des médias, avec des gros titres détaillant à la fois ses effets miraculeux dans la prévention et le traitement de tout un éventail de maladies chroniques, ou soulevant des questions quant à sa toxicité possible. Ces médias ont lancé un débat général entre scientifiques et responsables des politiques sanitaires à propos des limites supérieures de sécurité de la supplémentation en vitamine D, débat toujours d'actualité.


Selon le « Conseil de la vitamine D » basé en Californie (réuni par un groupe de professionnels de santé afin d'informer le public sur les effets bénéfiques pour la santé de la vitamine D) : « Les recherches actuelles ont impliqué une déficience en vitamine D comme un facteur majeur dans la pathologie d'au moins 17 variétés de cancers, ainsi que dans des maladies cardiaques, l'accident vasculaire cérébral, l'hypertension, des maladies auto-immunes, le diabète, la dépression, la douleur chronique, l'ostéoarthrite, l'ostéoporose, la faiblesse musculaire, la fonte musculaire, des défauts congénitaux, la maladie parodontale et d'autres encore ! »


Les liens entre de faibles niveaux de vitamine D et la maladie auto-immune, la sclérose en plaque, sont bien établis. Cependant, une récente étude conduite en Tasmanie (par le professeur Bruce Taylor, Menzies' Institute, Hobart) a trouvé les premières indications que la vitamine D pourrait en fait soulager les symptômes de la maladie ainsi que peut-être prévenir les rechutes. De plus, pour citer quelques résultats qui apparaissent : des recherches indiquent que la vitamine D pourrait être un outil supplémentaire dans la lutte contre le cancer ; des études sont actuellement en cours sur des liens possibles entre une déficience en vitamine D et l'autisme ; davantage d'actualité pour la saison, une étude publiée aux États-Unis en début d'année par The Archives of Internal Medicine a montré que les personnes ayant de faibles niveaux de vitamine D étaient plus sensibles aux infections respiratoires.
Le professeur Reinhold Vieth, PhD, est l'un des plus grands spécialistes mondiaux de la vitamine D. Le professeur Vieth est très publié et très coté. Nutra News a pris contact avec lui pour discuter des développements actuels.

 Pr Reinhold Vieth

Le professeur Reinhold Vieth, PhD, travaille comme chercheur dans le domaine de la vitamine D depuis 1974. Il est membre de l'Académie canadienne de biochimie clinique et est professeur à l'université de Toronto, dans le département des sciences de la nutrition et dans le département du laboratoire de médecine et de pathobiologie. À l'hôpital Mount Sinai, il est directeur du laboratoire des os et minéraux, qui est le laboratoire régional de référence pour les tests de biochimie liés à la vitamine D, à la nutrition et à l'ostéoporose. Le Pr Vieth est internationalement reconnu comme un expert en toxicologie et nutrition clinique de la vitamine D. 

Il se considère lui-même comme très chanceux de travailler avec autant d'excellents collègues en recherche clinique liée à la vitamine D. Ses études scientifiques actuelles sont soutenues par différentes agences incluant Osteoporosis Canada, The Dairy Farmers of Canada, The National Cancer Institute of Canada, The Multiple Sclerosis Society et par la Direct MS Charity.


Vous êtes l'un des premiers experts au monde de la vitamine D. Qu'est-ce qui vous a conduit à cette spécialisation ?

Pr Reinhold Vieth : Comme tout un chacun, un certain nombre de choses m'ont entraîné vers elle. Je suis dans la recherche depuis mes études de troisième cycle. Je suis un chercheur de base, un chimiste clinique. Mon PhD est en physiologie et endocrinologie. Avec les années, je suis passé de la recherche animale à la nutrition clinique. C'est au milieu des années 1990, au cours de mes travaux de recherche, que j'ai réalisé que personne n'avait réellement « pris en main » la vitamine D.
La vitamine D est en fait la première vitamine qui a été identifiée. Au cours de la fin du xviiie siècle et au début du xixe, l'utilisation d'études de privation a permis aux chercheurs d'isoler et d'identifier un certain nombre de vitamines. À l'origine, un composant liposoluble provenant de l'huile de poisson (qui était dégradé par les rayons ultraviolets) était utilisé pour guérir le rachitisme chez les rats et était connu comme « l'antirachique A ». Initialement, il se rapportait à la fois aux vitamines A et D jusqu'à ce que d'autres recherches isolent l'activité antirachitique de la vitamine D.
Dès les années 1920, nous savions que l'huile de foie de morue (qui contient plus de vitamine A et de vitamine D par unité de poids que n'importe quel autre aliment courant) prévenait le rachitisme et était importante pour la croissance osseuse et le développement de l'enfant, mais en dehors de cela, l'attitude générale face à la vitamine D était presque passive - comme un conte de fée scientifique qui se promulguait lui-même. C'est l'une des substances les plus vitales pour la santé globale, mais le grand public ne sait pratiquement rien sur elle. Par exemple, le Royaume-Uni et la France ont quelques merveilleux chercheurs qui travaillent dans ce domaine mais, pour je ne sais quelles raisons, leurs découvertes n'atteignent jamais le grand public. C'est comme s'il y avait une déconnexion entre la science et la vie quotidienne.

Mais outre l'absence d'information sur les bénéfices pour la santé de la vitamine D, les idées fausses sont nombreuses sur la vitamine elle-même. Pourquoi est-elle appelée une hormone plutôt qu'une vitamine ?

Pr Reinhold Vieth : Il est totalement inapproprié de l'appeler une hormone. C'est comme si l'on appelait le cholestérol une hormone. Comme le cholestérol, la vitamine D une fois absorbée par l'organisme est convertie en une hormone, mais étant une « substance essentielle au fonctionnement cellulaire normal, à la croissance et au développement », la vitamine D remplit sans aucun doute les caractéristiques d'une véritable vitamine.

Pour le profane, les informations disponibles sur la vitamine D semblent indiquer son implication dans pratiquement chaque processus de l'organisme de l'homme. Et son manque dans un large éventail de conditions et maladies ? Serait-il possible qu'elle soit à multiples facettes ?

Pr Reinhold Vieth : Ce scepticisme est en fait très courant et compréhensible. Cependant, la réponse facile est : « Oui, elle est autant à multiples facettes qu'elle le paraît. » La vitamine D est absolument essentielle comme communicateur cellulaire dans différentes fonctions systémiques. Dans des termes plus simples, cela aide à imaginer que la molécule de vitamine D [25(OH)D] est absorbée par notre peau à partir du soleil comme une feuille de papier vierge, et cette feuille de papier vierge est « écrite » et utilisée pour convoyer des messages à travers le corps. Par exemple, dans les reins, la 25(OH)D est convertie en une hormone qui dit au corps d'absorber du calcium. Chez l'homme, la 25(OH)D est utilisée par la prostate pour donner l'ordre aux cellules de la prostate de ne pas proliférer.
vitamine DPriver le corps de vitamine D, c'est comme si une grande entreprise prenait la décision de réduire le papier. L'un des résultats peut être une défaillance de la communication entre départements. La vitamine D inactive est changée en une molécule qui délivre des messages entre les cellules dans l'organisme. De faibles niveaux de vitamine D, comme un faible approvisionnement en papier, ne garantissent pas que des problèmes vont survenir, mais augmentent la probabilité d'erreurs en raison d'une communication insuffisante.
Un tel problème est l'ostéoporose et la faible densité osseuse. La vitamine D, combinée au calcium, a démontré à 100 % qu'elle réduit significativement le taux de fractures osseuses chez des personnes âgées de plus de 65 ans placées en institutions. La raison pour laquelle cela a été facilement démontré est que les événements (chutes, fractures) sont très faciles à suivre et que les adultes institutionnalisés (comme par exemple, les individus vivant dans des maisons de retraite) sont supervisés par des infirmières qui vérifient qu'ils prennent bien leurs pilules. Il y a peu de données sur ses effets chez les sujets plus jeunes parce que ces événements sont plus rares et nous laissent incapables de prouver adéquatement que la prise de vitamine D pour la santé des os devrait être augmentée pour les jeunes adultes également.
Il y a cependant une réelle masse de preuves sur la vitamine D et ses effets bénéfiques généraux sur la santé qui s'accumule et devrait être mise sous les yeux du grand public.

Pour quelles raisons ces preuves ne le sont-elles pas ?

Pr Reinhold Vieth : Il y a un véritable barrage avec les responsables sanitaires. Ils demandent un niveau de preuves qu'il est quasiment impossible de fournir. C'est pour eux une question de risque personnel : a) il est simple et sans danger pour eux de dire « Ne faites pas » (comme : « Ne fumez pas, c'est mauvais pour vous ») mais beaucoup plus dur de dire « Faites » et b) ils ne veulent pas apparaître comme ayant commis une erreur dans le passé (ce qu'une révision radicale de la politique concernant la vitamine D indiquerait certainement). Il y a le risque que nous ne connaissons pas : les futurs inconvénients, s'il y en a, d'augmenter notre consommation de vitamine D. Lorsque rien n'est certain, il est plus simple pour eux de ne rien faire. Des efforts apparents ont été faits par les organismes gouvernementaux pour revoir la politique - conférences et ateliers ont été organisés à une échelle mondiale - mais, une à une, ces commissions ont confortablement conclu que le statut quo devrait demeurer.
En décembre 2008, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Agence internationale de recherche sur le cancer (IARC) ont organisé une commission de 25 « experts » pour discuter de la vitamine D et du cancer (bien que l'on puisse démontrer que seul l'un d'entre eux était un véritable expert de la vitamine D).
Les conclusions de cette commission ont été publiées dans un document de 460 pages qui, par son volume impressionnant, avait toute l'apparence d'être rigoureux, mais finalement était en fait très partial. La conclusion de ce document était qu'aucune preuve ne suggérait que des doses de 400 à 800 UI diminuaient le risque de cancer. Cela en dépit d'une étude (qui a été soumise à la commission mais clairement ignorée) conduite en 2007 par Joan Lappe, une scientifique de l'université de Creighton, qui a trouvé que des femmes prenant une dose de 1 100 UI de vitamine D et du calcium avaient expérimenté une réduction de 60 % de l'incidence de cancer.
Il y a vraiment de quoi être scandalisé !

La carence en vitamine D a été baptisée « la condition médicale la plus courante dans le monde ». Si nous connaissons ce problème, pourquoi ne restons-nous pas au soleil pour être en meilleure santé ?

Pr Reinhold Vieth : Ironiquement, la mise en garde affolante de se mettre à l'abri du soleil est en fait en train de nuire aux gens ! L'instruction de se couvrir ne tient pas compte de la couleur de peau, de la résistance individuelle aux UV, de l'index solaire et des variations saisonnières. En 15 à 20 minutes de soleil d'été, le corps peut absorber 10 000 UI de vitamine D. Dans la plupart des cas, 15 à 20 minutes ne provoqueront pas une modification de la couleur de la peau.

La couleur de la peau, la distance de l'équateur, la saison, l'âge, la taille et le poids sont tous des variables entrant dans le calcul des besoins individuels de vitamine D. Face à autant de variables changeantes, de quelles façons les limites de sécurité statistiques définies par différents départements gouvernementaux de santé ont-elles pu en fait être atteintes ?

Pr Reinhold Vieth : D'après une prospective statistique, les conclusions officielles concernant les niveaux « sûrs » de vitamine D me semblent avoir été obtenues par des devinettes ! Des facteurs incertains extrêmement malléables ont été lancés dans les calculs, qui ont fait revenir de façon fort opportune les conseils publics sur les consommations tolérables de vitamine D dans des limites qu'elles ont toujours eues, en dépit de nouvelles preuves indiquant que des doses plus élevées semblaient être sans danger.
En 1961, le livre des apports quotidiens recommandés suggérait une consommation à risques pour les bébés à 2 000 UI. Il est logique que des consommations sûres pour des adultes soient 10 fois celles des bébés, mais les années passant, ces 2 000 UI définies pour les bébés se sont graduellement appliquées aux adultes. Et aujourd'hui même, ce niveau tolérable de 2 000 UI a été révisé à la baisse dans certains pays ; par exemple, le guide des niveaux sûrs en Grande-Bretagne est de 1 000 UI par jour et il est de 200 UI en France. Comme nous en avons discuté, toute tentative pour obtenir une révision a rencontré l'hésitation des responsables des politiques de santé à changer quoi que ce soit et la dépendance vis-à-vis de démonstrations basées sur des preuves à un niveau si élevé qu'il ne risque pas d'être jamais atteint.
En utilisant des nanomoles par litre (nmol/l), le Royaume Uni regarde le niveau sérique de 25(OH)D de 25 nmol/l (10 ng/ml) comme adapté, mais cela dépend de ce que vous essayez d'atteindre. Pour éviter le rachitisme, 25 nmol/l c'est probablement très bien s'il y a une bonne consommation de calcium. Cependant, pour prévenir la maladie, les niveaux acceptables les plus bas devraient commencer quelque part entre 50 et 100 nmol/l, selon pour qui vous le demandez.

Le combat pour augmenter les niveaux officiels de consommation adéquate (AL) n'est pas nouveau. En 2002, le professeur Vieth a publié un commentaire dans le Canadian Medical Journal [CMAJ, June 11, 2002, 166(12)], dans lequel il examine les origines possibles de, d'après lui, la vue officielle erronée de la consommation de vitamine D pour des adultes :
« À cause de ce qui était probablement une idée fausse de ces récentes années - que de plus jeunes adultes ont besoin de moins de vitamine D que des personnes âgées pour provoquer une concentration de 25(OH)D -, le Food and Nutrition Board (FNB) a, en 1997, augmenté l'AL uniquement pour les personnes âgées. Mais, même pour ce groupe d'âge, le FNB n'a fait qu'une partie du chemin, augmentant l'AL seulement à 15 microgrammes (600 UI) quotidiens, ce qui est en dessous des 20 microgrammes (800 UI) indispensables dans les études cliniques pour prévenir les fractures ostéoporotiques. Historiquement, 10 microgrammes (400 UI) de vitamine D ont été choisis pour la prophylaxie parce que c'est approximativement la quantité de vitamine D contenue dans une cuillère à thé d'huile de foie de morue. Toutes les études pertinentes de ces dernières années ont montré que les dernières AL pour adultes pour la vitamine D ont été définies beaucoup trop basses. Ainsi, par exemple, une étude d'intervention sur des adolescents finlandais et deux études à sections croisées montrent que 10 mcg (400 UI) par jour ne préviennent pas les insuffisances de la période hivernale. Pourquoi devrions-nous nous attendre à ce que cette dose, initialement utilisée pour prévenir le rachitisme chez les enfants, soit appropriée pour des adultes ? »

Le professeur Vieth conclut son commentaire :

« Finalement, un apport quotidien recommandé basé sur des preuves objectives remplacera les actuelles AL estimées pour la vitamine D. L'un d'entre nous (des chercheurs sur la vitamine D) a récemment montré que pour assurer une concentration sérique de 25(OH)D d'au moins 40 nmol/l, un Canadien adulte a besoin de 25 mcg (1 000 UI) de vitamine D par jour. Lorsque l'apport quotidien de vitamine D sera finalement établi, il devrait l'être à ce niveau - ou plus élevé. »

Il se considère lui-même comme très chanceux de travailler avec autant d'excellents collègues en recherche clinique liée à la vitamine D. Ses études scientifiques actuelles sont soutenues par différentes agences incluant Osteoporosis Canada, The Dairy Farmers of Canada, The National Cancer Institute of Canada, The Multiple Sclerosis Society et par la Direct MS Charity.

  vitamine D

Pouvons-nous prendre nous-mêmes en charge ce problème par une supplémentation ? Est-il possible de nous faire du mal avec une supplémentation en vitamine D ?

vitamine DPr Reinhold Vieth : Toute chose en excès est dangereuse, même l'oxygène. La vitamine D agit réellement, ce qui veut dire qu'un excès peut être dangereux. La vitamine D est utilisée comme poison pour des rats - 1 mg peut tuer un rat, mais 1 mg représente 40 000 UI de vitamine D. Le plus que l'organisme humain absorbe à partir de la lumière ultraviolette est 10 000 UI.
Dehors, il y a des distributeurs bonimenteurs qui essaieront de vous vendre des doses quotidiennes de 50 000 UI. Mais comme dose quotidienne, c'est déraisonnablement élevé et peut conduire à des problèmes de toxicité. Ce sont des choses de cette nature qui discréditent l'efficacité de la vitamine D.

La vitamine D a un effet puissant sur le système immunitaire. Peut-elle nous aider à affronter le virus H1N1 ?

Pr Reinhold Vieth : La plupart des décès par le H1N1 ont été attribués à des « risques de santé sous-jacents ». Par rapport à cela, je poserai la question : « Une déficience en vitamine D ne serait-elle pas un “problème de santé sous-jacent” ? » La vitamine D ne doit pas être considérée comme un remplacement du vaccin contre la grippe ; cependant, il est très possible qu'elle puisse aider les défenses générales de l'organisme contre les rhumes et les grippes.

Le Conseil de la vitamine D a dit, concernant la supplémentation en vitamine D :
« Si vous vous exposez peu ou pas du tout au soleil, vous avez besoin de prendre au moins 5 000 UI par jour. La quantité dont vous avez besoin dépend de la latitude de votre résidence, de la pigmentation de la peau et du poids corporel. D'une façon générale, plus vous vivez loin de l'équateur, plus sombre est votre peau et/ou plus vous pesez, plus vous devrez en prendre pour maintenir des niveaux sanguins sains. »

Par exemple, le Dr Cannell (président du Conseil) vit à une latitude de 32 degrés, pèse 100 kg et a des cheveux clairs. À la fin de l'automne et en hiver, il prend 5 000 UI par jour. Au début de l'automne et au printemps, il prend 2 000 UI par jour. En été, il prend régulièrement des bains de soleil pendant quelques minutes presque tous les jours et ne prend donc pas de vitamine D ces jours-là en été. La seule façon de savoir combien de vitamine D vous devez prendre est de faire régulièrement des analyses de sang - connues sous le terme « 25(OH)D test » - et de regarder ce dont vous avez besoin pour conserver les niveaux autour de 50 ng/ml.

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