Accueil  >  Phytonutriments  >  La médecine Ayurvédique -...
01-09-2003

La médecine Ayurvédique


La médecine ayurvédique ou Ayurvéda, originaire de l'Inde, est sans doute le plus ancien système de médecine du monde. C'est avant tout une science de la vie. En sanskrit, ayurvédique signifie la “science de la vie et de la longévité”. Elle essaie de donner un sens à la vie en l'harmonisant avec la nature. C'est aussi la seule médecine traditionnelle fondée sur des principes scientifiques. Elle utilise des remèdes à base de plantes depuis des milliers d'années et possède des banques de données sur leurs mécanismes d'action, leurs effets toxiques à court ou long terme, les interactions médicamenteuses ou alimentaires.

Le Dr Anwar Mirza explique: “L'Ayurvéda est une science et une philosophie très ancienne et les premiers livres ayurvédiques datent de près de 5000 ans. Toutes les médecines traditionnelles défendent l'idée selon laquelle les maladies ont pour cause principale la rupture des équilibres et la perte d'harmonie entre notre corps et notre esprit. Il en est de même de la médecine ayurvédique. Tout est une question d'équilibre. Ses principales thérapies s'appuient sur l'observation des grands rythmes de l'univers et l'être humain en est tout simplement le centre.”

L'Ayurvéda est souvent appelée système de médecine énergétique parce qu'elle respecte et comprend la qualité fondamentale de la vie qui est l'énergie intelligente ou prana. Le fondement de ce système repose sur la théorie du tridosha ou équilibre des trois doshas, les trois formes de l'énergie vitale. A sa naissance, chaque individu est constitué de trois doshas, des énergies basiques, présentes dans des proportions uniques. Comme une empreinte digitale, ce mélange caractéristique, appelé prakruti, distingue toute la vie chacun d'entre nous quant à ses dispositions physiques, mentales et émotionnelles. Il reflète la nature essentielle vraie. Bien que défini à vie, ce mélange peut varier au jour le jour de manière importante selon la façon dont on réagit avec l'environnement (notamment par rapport au stress, aux choix diététiques, à la pratique de l'exercice physique ou aux changements de saison).

Cette théorie de l'Ayurvéda s'appuie sur le fait que nous sommes constitués des mêmes éléments que le reste de l'univers. Trois éléments principaux: l'eau, le feu et l'air et deux éléments complémentaires: la terre et l'esprit. Chaque dosha est une dynamique qui réunit deux de ces cinq éléments. Un état de santé satisfaisant dépend de l'équilibre harmonieux des trois doshas entre eux. Le but de l'Ayurvéda est de soutenir les éléments de cet équilibre naturel afin de maintenir la santé et le bonheur. Il est ainsi possible de favoriser un état de santé dynamique en soutenant l'humeur dominante du corps à l'aide de plantes qui lui correspondent.

Vata, le premier dosha, est l'énergie vitale associée aux mouvements physiques et physiologiques. Il est formé d'air et d'espace. Il représente la force vitale et le principe premier de la vie. L'air naît dans les intestins et est ensuite distribué dans le reste du corps. Le colon est la place principale de Vata.

Le deuxième dosha est Pitta (la transformation) qui est composé de feu et d'eau. Il représente le système circulatoire et donne au corps la chaleur nécessaire à sa préservation: équilibre thermique, digestion, régulation de l'appétit, la clarté et la vivacité de l'esprit. L'estomac et l'intestin grêle sont les principaux sièges de ce dosha.
Le troisième dosha est Kapha (la cohésion), constitué d'eau et de terre. Il contrôle la surface des muqueuses et participe à l'élaboration des nouveaux tissus. La poitrine, les poumons et la gorge sont les sièges privilégiés de Kapha. L'estomac où il humecte les aliments est son siège secondaire.

L'Ayurvéda n'est pas une méthode unique. Elle est la compréhension de la nature et, avant tout, de la nôtre. Lorsque nous comprenons notre propre nature, nous sommes à même de comprendre les plantes, les herbes, les climats et les thérapies conformément à leur nature et à leur action sur notre métabolisme.

Troubles du système gastro-intestinal supérieur

En médecine ayurvédique, la digestion est le fondement d'une bonne santé. Les doshas produisent un feu métabolique appelé agni qui transforme les aliments absorbés, des sensations et des pensées en une forme que le corps peut utiliser. Si votre feu digestif ne fonctionne pas correctement, vous produisez des toxines, appelées ama. Celles-ci vont obstruer les canaux physiques comme les intestins ou les artères mais aussi non physiques comme l'énergie du corps.
Une étude a comparé l'efficacité de poudre de fruit d'Emblica officinalis avec une formulation anti-acide conventionnelle. L'étude a duré quatre semaines et a porté sur 38 patients souffrant de dyspepsie avec ou sans ulcère de l'estomac. La dyspepsie est un terme général qui recouvre tout un ensemble de troubles digestifs. Les patients ont été divisés en deux groupes, l'un recevant 3g de poudre de fruit trois fois par jour, l'autre une dose d'antiacide de 30 ml jusqu'à six fois par jour. L'amélioration des symptômes cliniques a été quasiment similaire dans les deux groupes. Un examen par endoscopie a montré que les ulcères gastriques des sujets prenant l'anti-acide étaient tous en voie de guérison tandis que tous sauf un avaient totalement guéri dans le groupe prenant l'Emblica officinalis (Chawla YK. Indian J Med Res 76 (suppl) December 1982: 95-98).

Une étude en double aveugle, réalisée en Thaïlande, a comparé les effets de 500mg de curcumine administrés quatre fois par jour à ceux d'un placebo. Au total, 116 personnes ont été enrôlées dans l'étude. Après 7 jours de traitement, 87% des personnes du groupe Curcumine ont constaté une disparition partielle ou totale des symptômes de dyspepsie contre 53% dans le groupe placebo (Thamlikitkul V. et al. J Med Assoc Thai. 1989;72:613-620).

Le Triphala est l'un des remèdes à base de plantes les plus populaires de la médecine ayurvédique. Des fruits de Terminalia chebula, de Terminalia belerica et d'Emblica officinalis entrent à parts égales dans sa composition. Cette formule (tout comme chacun des trois ingrédients pris individuellement) a une grande importance dans l'Ayurvéda et est comparée à un “bon gestionnaire de la maison”, facilitant la digestion, l'absorption des nutriments et le métabolisme de l'organisme. Le Triphala est employé seul ou en association avec d'autres plantes pour gérer toute une série de troubles digestifs incluant même des situations psychosomatiques affectant le système gastro-intestinal. C'est un exemple type de plantes adaptogènes qui agissent à la fois sur le système digestif et le métabolisme général.

Le Triphala a un effet laxatif mais ne crée pas de dépendance pas plus qu'il ne perturbe la flore intestinale.
Il régénère le colon et régule la digestion. Il aide à normaliser le métabolisme général et contribue à éliminer les toxines. Source de vitamine C naturelle, c'est également un excellent antioxydant avec des effets toniques.

Le curcuma, en latin Curcuma longa, est le rhizome d'une plante herbacée de la famille du gingembre. Le curcuma est utilisé, en Inde, pour traiter toute une variété d'indispositions incluant des problèmes gastro-intestinaux, des troubles inflammatoires, des maux de tête, des infections ou des rhumes. L'intérêt de la médecine moderne a été éveillé lorsque des chercheurs indiens, en 1971, ont découvert les preuves montrant que le curcuma semblait posséder des propriétés anti-inflammatoires. La plupart de ces activités anti-inflammatoires observées semblaient dues à la présence d'un composant: la curcumine. Plus tard, on a constaté que c'était également un puissant antioxydant.

Dépression et anxiété

Dans l'approche ayurvédique de la santé, le bien-être mental et émotionnel est tout aussi important que le bon fonctionnement du système digestif. En fait, le traitement de la pensée et des émotions par des centres appropriés du cerveau est fréquemment assimilé à “une digestion aux niveaux mental et émotionnel”. L'Ayurvéda associe de nombreux troubles physiques à une détérioration temporelle ou chronique du confort physiologique et émotionnel.
Des racines de Withania somnifera associées à des graines de Mucuna pruriens ont été évaluées dans le traitement de maladies dépressives chez vingt-cinq patients. Ils ont reçu matin et soir 6mg d'extrait de chacune des deux plantes pendant deux mois. La sévérité de la dépression et de l'anxiété a été évaluée au début de l'étude ainsi qu'après un mois et deux mois de traitement. Une amélioration significative des symptômes de la dépression et de l'anxiété a été constatée au bout de deux mois de traitement. Cette amélioration incluait une élévation de l'humeur ainsi qu'une sensation de bien-être rapportée par les patients. A la fin du traitement, 48% des patients étaient “guéris”, l'état de 36% était amélioré, aucune amélioration a été constatée chez 8% des sujets et 8% ont fait une rechute (Sing RH et al. JRAS. 1989; Vol. IX, N).1 : 1-6).
Un essai ouvert a été mené sur 35patients adultes souffrant de névrose d'angoisse. Pendant quatre semaines, les sujets ont reçu deux fois par jour 15ml d'un sirop contenant 12mg d'extrait de Bacopa monnieri. Les patients ont été évalués par différents paramètres cliniques et notamment les niveaux d'anxiété et de fatigue ainsi que le temps de mémoire immédiate. Le traitement a amélioré les facultés de concentration et le temps de mémoire immédiate. Il en a été de même pour la fatigue mentale, mesurée sur le lieu de travail par la production totale et les erreurs commises par unité de temps. Les niveaux moyens d'anxiété ont été diminués. Le traitement a également eu pour résultat un abaissement significatif de la pression systolique (Singh RH, Singh L., J Res Ayur Siddha. 1980 ; 1 :133-148).

Withania somnifera, plus connue sous le nom d'Ashwagandha, est parfois appelée le “ginseng indien” à cause de ses usages similaires. On pense que, comme le ginseng, l'Ashwagandha est une herbe tonifiante généralement capable de fortifier le corps. Elle a ainsi été utilisée dans l'espoir de prolonger la vie, d'améliorer la santé dans son ensemble, de stimuler les fonctions mentales, d'accroître la fertilité et la libido, d'augmenter l'énergie physique et de prévenir des infections.

Mucuna pruriens est appelé également pois de Mascate et, en Inde, Kapikacchu ou Atmagupta. Il est traditionnellement employé dans le traitement de différentes maladies et est couramment prescrit comme agent hypotenseur ou hypoglycémiant. Il y a plus de 4 500 ans, les médecins indiens utilisaient les graines de Mucuna pour traiter la maladie de Parkinson qu'ils appelaient Kampavata.

Le Bacopa monnieri ou Brahmi est connu en Inde pour son efficacité dans le traitement des maladies mentales et de l'épilepsie.
Les principes actifs extraits des feuilles du Bacopa sont des saponines stéroïdiennes incluant des bacosides. Ces derniers sont capables d'augmenter la transmission de l'impulsion nerveuse, améliorant ainsi la mémoire et les performances cognitives dans leur ensemble.

Les maladies cardio-vasculaires

L'agrégation plaquettaire est considérée comme un élément important dans le début du développement de l'athérosclérose. Une expérience in vitro a montré que le MAK réduit l'agrégation plaquettaire dans du plasma riche en plaquettes provenant de sujets en bonne santé.
Un autre facteur de risque important est l'oxydation des protéines basse densité (LDL). Un essai in vitro a montré que le MAK augmente la résistance des LDL à l'oxydation. Une autre étude a comparé les effets des vitamines C et E, du probucol et du MAK sur la sensibilité à l'oxydation des LDL. Les résultats ont montré que le MAK était un antioxydant beaucoup plus puissant que les vitamines C et E ou le probucol et qu'il inhibait l'initiation de la propagation de l'oxydation.

Dix patients avec des niveaux élevés de lipides, suivant un traitement hypolipidémiant, ont reçu du MAK pendant 18 semaines. Toutes les six semaines les lipoprotéines plasmatiques ainsi que l'oxydation des LDL étaient évaluées. Au bout de douze semaines de traitement, une augmentation était observée dans la phase de retard et le délai de propagation de la phase d'oxydation des LDL. Les résultats ont montré que le MAK inhibait l'oxydation des LDL chez des patients ayant des niveaux élevés de lipides (Sundaram V et al. Am J Med Scien, 1997; 314 (5): 303-10).

En 1992, une étude indienne a montré chez dix volontaires prenant de la curcumine que les niveaux bénéfiques de HDL augmentaient de 29% en seulement sept jours tandis que le cholestérol total diminuait de 11,6% et que la peroxydation lipidique était réduite de 33% (Indian Journal of Physiologie, 1992).

Au début des années 1960, des chercheurs indiens ont découvert un texte ancien médical en Sanskrit qui décrivait clairement les symptômes et les traitements de niveaux élevés de cholestérol. Une des principales recommandations était le Guggul. Des tests sur animaux ont ensuite montré que la gomme de Guggul diminue les niveaux de cholestérol et protège également contre le développement du durcissement des artères.

Un certain nombre d'études sur l'homme ont ensuite examiné l'efficacité du Guggul. Quelques données indiquent qu'il peut améliorer les niveaux de cholestérol. Ainsi, dans une étude en double aveugle contrôlée contre placebo, 61 sujets ont été suivis pendant 24 semaines. Après 12 semaines d'une alimentation saine, la moitié des participants a reçu un placebo, l'autre une dose quotidienne de 100 mg de guggulstérones (extrait de Guggul). Après 24 semaines de traitement, les niveaux de cholestérol total avaient diminué de 11,7%, ceux de cholestérol-LDL (le mauvais cholestérol) de 12%, les triglycérides de 12%, le rapport Cholestérol total/HDL de 11,1% (Singh RB et al. Cardiovasc Drugs Ther. 1994;8:659-664). Une autre étude comparant, dans le cadre d'une étude en double aveugle portant sur 228 sujets l'activité du à celle du clofibrate, un médicament couramment utilisé dans le traitement de niveaux élevés de cholestérol, a constaté que les deux substances avaient une efficacité comparable (Nityanand S et al. J Assoc Physicians India 1989; 37: 323-328).

Le Guggul ou Commiphora Mukul, extrait de l'arbre à myrrhe Mukul joue un rôle majeur dans la médecine indienne traditionnelle. Il est utilisé, combiné à d'autres plantes, pour traiter notamment l'arthrite, des maladies de peau, des douleurs du système nerveux, l'obésité, des problèmes digestifs, des infections de la bouche ou des problèmes menstruels.

Le Maharishi Amrit Kalash (MAK) est un mélange de plantes originaires des forêts de l'Inde. Il est riche en vitaminesC et E, en bêta-carotène, en polyphénols, en bioflavonoïdes et en riboflavine.
Des chercheurs ont montré que le MAK est un puissant antioxydant qui stimule le système immunitaire, protège le système cardiovasculaire, aide l'organisme à combattre le cancer, le protège des effets secondaires de la chimiothérapie et d'autres toxines.

Troubles inflammatoires chroniques

Une étude préliminaire chez des sujets souffrant de polyarthrite rhumatoïde a montré que la curcumine réduisait l'inflammation et certains symptômes comme la douleur et la raideur (Deodhar SD et al. Ind J Med Res 1980; 71: 632-4)

Une étude a comparé l'effet de la curcumine à celui du phénylbutazone dans une étude de deux semaines, en double aveugle, qui a porté sur 18patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde. Les patients ont reçu, en trois doses quotidiennes, 300mg de phénylbutazone ou 1200mg de curcumine. Les deux traitements ont montré une action antirhumatismale comparable et ont significativement amélioré l'ankylose matinale, la durée de marche et celle d'apparition de la fatigue ainsi que l'enflure (Deodhar SD et al. Ind J Med res April 1980; 71: 634-638).Un extrait standardisé de Boswellia a été testé pendant quatre semaines dans le cadre d'une étude croisée, en double aveugle, portant sur 30patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde. Les sujets ont reçu par voie orale 200mg d'extrait de Boswellia trois fois par jour ou un placebo. Après quatre semaines de traitement, les scores moyens de l'arthrite étaient nettement diminués. Lorsque le placebo a été substitué au Boswellia, après quatre semaines de ce régime, les scores arthritiques sont remontés aux valeurs moyennes initiales. (Annual Report, Regional Research laboratory, Jammu. India 1987-1988: 1-2).

Dans une étude croisée en double aveugle d'une durée de trois mois, une combinaison d'Ashwagandha, de Curcumine, de Boswellia et d'un complexe de zinc a été évaluée dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde. Vingt patients ont reçu de façon aléatoire deux capsules de 650 mg de principes actifs toutes les huit heures ou un placebo. Chaque traitement a été administré pendant une période de trois mois puis, après un arrêt de deux semaines, ils ont été intervertis. Les trois mois de traitement avec les substances actives ont eu pour résultat une diminution significative de la sévérité des douleurs, de l'engourdissement matinal et des scores moyens de handicap physique ainsi qu'une augmentation de la force (Kulkarni RR et al. Ind J Pharmacol. 1992 ; 24 :98-101).
Des médicaments comme des anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent causer une interruption dans la synthèse des glycosaminoglycanes, accélérant ainsi les dommages articulaires dans des cas d'arthrites. Une récente étude in vivo a comparé les effets d'un extrait de Boswellia et de kétoprofène sur le métabolisme des glycosaminoglycanes. Par rapport aux témoins, l'extrait de Boswellia diminuait la dégradation des glycosaminoglycanes tandis que le kétoprofène produisait une réduction du contenu total en glycosaminoglycanes des tissus (Reddy G et al. Biochem Pharm. 1989; 38: 3527-3534).

La Boswellia serrata est une plante indienne résineuse traditionnellement utilisée pour ses vertus à contrôler les douleurs articulaires aiguës et chroniques. Selon la médecine ayurvédique, la Boswellia bloquerait la synthèse des leucotriènes, des molécules responsables de l'inflammation qui accentuent les lésions causées par les radicaux libres.

Désordres métaboliques

Le Gymnena sylvestris pousse uniquement dans les forêts tropicales du Nord et de l'Ouest de l'Inde. Utilisé, en Inde, pour ses vertus thérapeutiques depuis des milliers d'années, il n'est connu dans le monde occidental que depuis le 19ème siècle.

Il contient un groupe de molécules très proches, toutes réunies communément sous le nom d'acide gymnénique et responsable de sa propriété étonnante de supprimer la perception des saveurs sucrées et amères sans perturber celle des saveurs acides ou salées. L'acide gymnénique entre en compétition avec le sucre au niveau des récepteurs de goût dans la bouche. Il inhibe partiellement l'absorption du sucre dans l'intestin grêle et modifie la sécrétion d'insuline.

Le diabète

Un extrait de feuilles de Gymnena sylvestris a été utilisé pour contrôler la glycémie de 27 patients présentant un diabète de type I (insulino-dépendant). Une dose quotidienne de 400mg a été administrée pendant 30 mois en même temps que les injections d'insuline. 37 sujets témoins ont simplement reçu leur traitement par insuline. Le traitement combiné a eu pour résultat, par rapport à l'insuline seule, une réduction significative de la glycémie, une diminution presque de moitié des doses initiales d'insuline, une baisse des niveaux d'hémoglobine, de protéines plasmatiques glyquées ainsi que ceux des lipides sériques (Shanmugasundaram ERB et al., JEthnopharm 1990; 30: 281-294).

Vingt-deux diabétiques de typeII ont reçu quotidiennement 400 mg d'un extrait de Gymnena sylvestris pendant 18 à 20 mois en complément de leur médicament oral hypoglycémiant. Les niveaux moyens de la glycémie ainsi que ceux d'HbA1c ont diminué en même temps que la libération d'insuline par le pancréas augmentait. Les doses de médicaments ont pu être diminuées. Cinq des patients ont même pu arrêter totalement leur traitement médicamenteux (Baskaran K et al. Ethnopharmacol 1990; 30: 295-305).
Une étude clinique pilote a testé les effets du MAK sur la glycémie de trois groupes de patients: Un groupe de 15personnes n'ayant jamais pris de médicament anti-diabétique, un régime et l'activité physique ne permettaient pas de contrôler leur diabète. Un groupe de 30patients dont la maladie était contrôlée par un anti-diabétique oral. Un groupe de 15patients dont la dose maximale d'antidiabétiques oraux ne contrôlait pas le diabète.

Après une première prise de sang, tous les patients ont pris du MAK. Une prise de sang a ensuite été effectuée toutes les deux semaines accompagnée d'une évaluation de l'amélioration ou de la détérioration d'un certain nombre de symptômes. Les glycémies à jeun et postprandiales ainsi que l'hémoglobineA1C ont diminué de façon significative par rapport aux valeurs initiales dans les trois groupes de patients. Le MAK semble plus efficace chez les patients dont le diabète date de moins de cinq ans. La supplémentation en MAK a également eu pour effets une réduction significative du cholestérol total et des triglycérides sériques, une amélioration marquée de la polyurie, de la fatigue et de la constipation (Amulya R et al. Alternative Therapies in Clinical Practices, Vol.3 n°5, pp26-31, 1996).

L'extrait aqueux de Momordica Chanrantia (melon amer) a été évalué, dans le cadre d'une étude ouverte de sept semaines, sur 7 patients avec un diabète de l'adulte déclaré. L'extrait aqueux a été obtenu par une décoction de 100g de fruits et administré une fois par jour. Avant le traitement, la glycémie des sujets était de 422, 236, 380, 280, 450 et 250 mg%. Après sept semaines de traitement, la glycémie était descendue à 97, 99, 118, 120 (4 semaines) 150 (4semaines), 100 et 115mg%. Au début de l'étude, les tests urinaires de sucre de tous les patients étaient positifs. Ils sont devenus négatifs après quatre semaines de traitement. (Srivastava Y et al. Phytotherapy Res 1993; 7(4): 285-289).

L'obésité

La médecine ayurvédique considère l'excès de poids comme le résultat de causes multiples. L'approche thérapeutique allie des modifications du style de vie et de la nutrition à des traitements pharmacologiques. La perte de poids, dans la médecine ayurvédique, n'est pas considérée en terme d'esthétisme mais comme faisant partie du bien-être général. Le traitement inclut généralement une régulation du fonctionnement du système gastro-intestinal pour optimiser la digestion et l'absorption des nutriments. Une amélioration de la délivrance des nutriments équilibre la faim et augmente la masse maigre du corps.

Une formule traditionnelle contenant du Guggul et du Triphala a été testée contre un placebo dans une étude de perte de poids d'une durée de trois mois. Un placebo ou une des trois variantes d'une formule ayurvédique de perte de poids a été donné de façon aléatoire trois fois par jour avant les repas à 70patients ne suivant pas de régime. Dans l'ensemble, les patients prenant le placebo ont perdu 5,3livres contre 18, 17,4 et 17,6livres en trois mois de traitement avec différentes proportions de Guggul et de triphala. En plus de leur perte de poids, les patients ont vu leur cholestérol sanguin baisser de 10mg/dl (placebo) et de 20, 19 et 15mg/dl dans les trois groupes prenant les traitements actifs (Paranjpe P et al. Ethnopharmacol 1990; 29(1):1-11).

Télécharger le pdf contenant cet article Format PDF
Commander les nutriments évoqués dans cet article
Ginseng 30%

Complément de ginseng, plante leader incontestée de la médecine chinoise

www.supersmart.com
Natural Curcuma

Un extrait supérieur de Curcuma standardisé en curcuminoïdes

www.supersmart.com
Super Boswellia

Un complément de Boswellia serrata de dernière génération (AprèsFlex™) qui contribue au confort articulaire

www.supersmart.com
Gymnema Sylvestre

Un extrait de feuilles de Gymnema pour abaisser naturellement la glycémie

www.supersmart.com
Triphala

Le légendaire détoxicant ayurvédique

www.supersmart.com
Mucuna Pruriens

Un extrait exceptionnel de Mucuna pruriens, qui contribue à maintenir le système nerveux

www.supersmart.com
Bacopa Monnieri

Le parfait extrait de Bacopa monnieri (20 % de bacosides)

www.supersmart.com
Double Amla

L’une des meilleures plantes régénérantes de la médecine ayurvédique

www.supersmart.com
A découvrir aussi
21-08-2019
Une substance antivieillissement produite après la digestion...
La lutte contre le vieillissement se poursuit. Des chercheurs travaillant pour une start-up ont découvert les effets bénéfiques de l’urolithin A 1 , une substance...
Lire plus
20-02-2019
​​L'acide alpha-lipoïque : le roi soleil des...
Vous vous intéressez suffisamment à la nutrition pour savoir que les antioxydants sont indispensables pour notre santé. Vous savez par exemple que les fruits et...
Lire plus
29-08-2007
MENOPAUSE : LES SOLUTIONS NATURELLES EXISTENT !
MENOPAUSE : LES SOLUTIONS NATURELLES EXISTENT ! (1er juillet 2000) Les Phyto-Oestrogènes Vers l'âge de 45 à 50 ans, le corps féminin commence à produire de...
Lire plus
Format PDF
Suivez-nous
Sélectionnez la langue de votre choix
frendeesitnlpt

Gratuit

Merci de votre visite, avant de partir

inscrivez-vous au
Club SuperSmart
Et bénéficiez
d'avantages exclusifs:
  • Gratuit : la publication hebdomadaire scientifique "Nutranews"
  • Des promotions exclusives aux membres du club
> Continuer