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01-11-2009

Entretien avec Thierry Souccar, auteur de « Prévenir et guérir la grippe »

Thierry Souccar Editions, 2009

 

Thierry SouccarPourquoi ce livre sur la grippe au milieu d'une tempête médiatique riche en informations et désinformations, dont certaines sont même plus qu'inquiétantes ?
Thierry Souccar : C'est un peu cela. Au printemps, on nous annonçait quand même une catastrophe avec le virus H1N1. En fait, j'avais commencé à écrire une série d'articles parce que cela m'intéressait à titre personnel et puis parce qu'on me posait des questions : « Qu'est-ce que tu comptes faire ? Qu'est-ce que tu prendrais ? » Alors j'ai commencé à mettre un peu les choses noir sur blanc. Et après, je me suis passionné pour le sujet. J'avais prévu d'écrire une série de deux ou trois articles et puis j'ai vite débordé du cadre que je m'étais assigné.
D'abord, j'ai voulu mieux connaître les virus de la grippe, leur origine, leur contagiosité, leurs mutations. Je me suis plongé dans les publications scientifiques sur la grippe et j'ai eu des entretiens avec des virologues. Ensuite, je me suis intéressé aux vaccinations. Cela devenait une enquête très importante. Et dans le courant de l'été, je me suis dit que j'avais assez de matière pour écrire un petit bouquin. Et j'ai commencé à écrire et je me suis laissé entraîner… au lieu de 120 pages j'en ai écrit 200.

Prévenir et guérir la grippeAlors, quelles conclusions tirez-vous de cette enquête ? Pouvons-nous faire confiance à ce que l'on nous dit, aux vaccins, aux médicaments ?
Thierry Souccar : Déjà, on ne peut pas faire confiance aux experts parce que si l'on reprend ce qui a été dit sur ces maladies depuis 20 ans, on se rend compte qu'ils se sont tous trompés. C'est déjà assez inquiétant. La deuxième chose, c'est que la plupart de ces experts travaillent pour des laboratoires pharmaceutiques. Alors, y a-t-il un lien avec cet alarmisme ?

Lorsque l'on entend le nombre de vaccins commandés, on imagine un gros chiffre d'affaires.
Thierry Souccar : Des gens auraient-ils intérêt à noircir le tableau ? La question est posée.
La deuxième chose. Les vaccins, j'ai passé beaucoup de temps sur ce sujet : j'ai appelé les gens de Cochrane (spécialistes de l'évaluation statistique en épidémiologie) et je me suis procuré toutes les études récentes et je les ai analysées. Il y avait une chose que je ne comprenais pas : d'un côté, les gens de Cochrane me disaient que les vaccins ne marchent pas. D'un autre côté, les études montraient que les vaccins de la grippe saisonnière font baisser d'environ 40 % la mortalité en hiver. Ce sont des chiffres qui sont repris par le ministère de la Santé et par des laboratoires pharmaceutiques.
Et j'ai compris que lorsque l'on fait tourner les ordinateurs, cela donne ces résultats, mais toutes les études sont biaisées. Le programme qui lit les études ne se trompe pas, mais ce qu'on a donné au programme, c'est-à-dire les études, est faux. Elles sont biaisées parce qu'elles portent sur des cohortes de gens - ce sont souvent des études américaines - plutôt en bonne santé et avec un niveau de vie élevé. Aux États-Unis, il n'y a pas forcément d'incitation à la vaccination, ni de remboursement… Les gens qui se font vacciner, c'est un peu comme pour les compléments alimentaires : ce sont ceux qui sont en meilleure santé et qui ont le niveau de vie le plus élevé qui les utilisent. Les populations fragilisées, en tout cas aux États-Unis, ne vont pas se faire vacciner contre la grippe. Donc, on voit que le vaccin est surtout un marqueur de l'état de santé. Et de cela, ils se sont aperçus plus récemment. D'abord en constatant que dans les populations non vaccinées, en hiver, chez les plus de 60 ans, la mortalité augmente de 5 %. C'est un pic de mortalité qui n'est pas forcément dû seulement à la grippe mais au fait qu'il y a d'autres virus qui circulent, des virus de type grippal sans être des virus grippaux, des virus de type rhinovirus… Le médecin ne cherche pas à faire la différence entre ces virus. Il voit une infection à caractère grippal et il peut dire que c'est une grippe. Donc, il y a un pic de surmortalité de 5 % en moyenne. Il est par conséquent impossible qu'un vaccin fasse baisser, dans cette tranche d'âge, la mortalité de 40 %. Il y avait donc déjà un premier problème.
Ils ont alors fait une étude en Californie, il y a deux ans. Elle a montré que le vaccin faisait à peu près baisser de 40 % la mortalité en hiver et qu'il la faisait baisser un peu plus en été, avant même qu'il ne soit administré. Cela démontre bien que le vaccin n'est que le marqueur de l'état de santé. Comment voulez-vous qu'un vaccin qui n'a pas encore été administré influe sur la mortalité des gens !
Depuis que ces études ont été publiées, les scientifiques qui travaillent vraiment à fond, notamment ceux de Cochrane, disent : « Tout cela, c'est bidon et ce sur quoi nous avons travaillé en faisant tourner nos méta-analyses, nous le mettons à la poubelle. » Toutes ces études sont biaisées et il faut arrêter de dire que le vaccin fait baisser la mortalité.
Depuis, quelques études ont essayé de tenir compte de ces biais et, en fait, on voit que les bénéfices pour les plus de 60 ans vont en réalité de 0 à 1 %, et beaucoup d'études ne trouvent aucun bénéfice. En France, 5 à 6 millions de personnes sont vaccinées.

vaccination


Cela peut donc vouloir dire qu'il y a beaucoup d'argent dépensé pour rien !
Thierry Souccar : Cela veut dire que c'est une gabegie sans nom. Et quand on parle avec des virologues indépendants, ils disent que de toute façon, ces vaccins, c'est de la foutaise. En France, le vaccin contre la grippe saisonnière est un vaccin trivalent - trois souches sont ciblées - dont la composition a été déterminée un an avant. Donc, avec ces trois souches aléatoires, on espère venir à bout de maladies qui sont provoquées par environ 300 agents pathogènes. Tous ces virus qui traînent, qui ne sont pas des virus de la grippe, les coronavirus, etc. les virologues disent : « C'est n'importe quoi. » Sachant qu'ensuite, lorsque l'on se fait vacciner, non seulement il faut que la souche soit la bonne, c'est-à-dire que celle qui a été prévue soit aussi celle que l'on rencontre, mais aussi que l'on fasse des anticorps. Et, là, les statistiques montrent par exemple que, à partir de 60 ans, le taux d'anticorps qui se forment à la suite d'une vaccination est en chute libre.

Mais, on peut faciliter leur formation ?
Thierry Souccar : Oui, on peut les aider. Mais ce n'est pas évident. Par exemple, à 70 ans, seulement 30 % de la population fabrique des anticorps. Jeff Blumberg, de l'université Tufts, a démontré que lorsque l'on prend de la vitamine E, on augmente le taux de formation des anticorps. C'est un des points que j'évoque dans ce livre parce qu'il est important de savoir, pour les gens qui se font vacciner, qu'il y a une stimulation de la production des anticorps induite par la vaccination avec la prise de vitamine E.

Vous parlez aussi du rôle important de la vitamine D.
Thierry Souccar : Je parle beaucoup de la vitamine D parce que c'est vraiment le sujet très important qui est sorti ces dernières années. Je suis en réseau avec d'abord l'équipe des deux frères Garland depuis des années, avec celle de Harvard, avec Edward Giovannuci, avec Walter Willett et maintenant avec John Cannell. Ils ont tous cosigné, il y a deux ans, un grand papier sur l'importance de la vitamine D en prévention de la grippe. Ils reprenaient une hypothèse qui avait été mise en avant il y a déjà quelques années, mais disons qu'ils donnent de nouveaux arguments solides pour expliquer le fait qu'en été, on est peu touché par la grippe, non pas parce qu'il y a moins de virus, mais parce que le système immunitaire est stimulé par la vitamine D grâce à l'exposition au soleil.

Mais pas aux doses recommandées par la réglementation…
Thierry Souccar : Non, pas aux doses recommandées qui sont absolument ridicules ! En France, on recommande 5 microgrammes par jour, cela correspond à 200 UI, alors que ces chercheurs recommandent en hiver 5 000 UI. Cela ne fait quand même que 25 fois plus. Ils sont quinze à recommander cela ! Tous les scientifiques qui ont travaillé sur la vitamine D et publié des études ces dernières années recommandent 5 000 UI par jour de vitamine D. Et là, la dose recommandée de vitamine D, c'est de nouveau un gros problème de santé publique. Cela fait des années que je bataille…

Mais comment expliquer de telles différences d'appréciation entre les scientifiques européens et américains ?
Thierry Souccar : Je ne sais pas. La dose journalière recommandée, déjà pas élevée, a été divisée par deux en France en 2001 : elle est passée de 400 UI à 200 UI. Si vous regardez dans le livre de l'AFSSA, vous ne trouvez aucune justification. On ne sait pas pourquoi. Je l'ai relu dix fois et je ne sais toujours pas pourquoi. Pour le professeur Walter Willett, qui dirige à Harvard une des plus importantes unités de recherche en nutrition, c'est une insulte à la science.
Quand des hommes de ce niveau crachent sur les ANC… Rheinhold Vieth m'a dit : « Les aliments enrichis en vitamine D en France, quelques microgrammes dans les laitages, cela fait bien rire… C'est une honte. »

La conclusion que nous pouvons tirer de tout cela, c'est que nous devons nous protéger nous-mêmes et renforcer nos défenses ?
Thierry Souccar : Oui, je pense que c'est cela. Dans tous les cas, moi, je ne vais pas me faire vacciner. D'abord parce que je suis persuadé que cela ne sert pas à grand-chose. Chez Cochrane, ils ont aussi regardé dans une étude récente s'il y avait moins d'absentéisme chez les personnes vaccinées. En fait, non, il n'y en a pas moins. Cela veut dire que même avant 65 ans, il n'y a quasiment pas de bénéfice. On ne parle pas de mortalité pour des gens de 40 ou 50 ans. Ils regardent l'absentéisme et il n'est pas différent avec ou sans vaccin pour la grippe saisonnière.
Je ne vais pas me faire vacciner contre la grippe saisonnière. Mais je comprendrais, comme je l'écris dans mon livre, que des gens de santé un peu fragile se disent : « De toute façon, c'est payé par la collectivité, cela ne coûte rien » ou encore que des gens en contact avec des personnes de santé fragile se fassent vacciner en disant : « Si jamais cela marche, j'en bénéficierais. »
Concernant la grippe H1N1 et les chances que cela soit plus efficace, nous n'avons pas de certitude. Nous avons une souche virale ; ceux qui se feront vacciner vont faire des anticorps. Est-ce que ces anticorps seront suffisants pour les protéger de la maladie, cela, c'est l'inconnue.
Et il y a aussi une chose que le ministère de la Santé a bien évité de raconter. C'est qu'il est fort probable qu'une grande partie de la population française ait déjà été vaccinée sans le savoir en ayant été exposée durant l'été au virus. C'est le modèle sur lequel ont travaillé Garland et les autres. Ils remettent en cause le modèle de contagion habituel de la grippe, dans lequel une personne malade infecte une personne bien portante. Cela marche très peu comme cela. Quand on prend une collectivité, cela marche un peu, mais très peu. Seulement 20 % des gens en contact direct avec une personne grippée le deviennent. Et pour le rhume, c'est 70 %. Pour la varicelle, c'est 71 %.
immunitéPour la grippe, à partir de là, ils ont imaginé qu'il y aurait un réservoir de virus chez les personnes bien portantes qui ne sont pas malades et qu'elles vont transmettre. Alors peut-être que la personne qui recevra ce virus restera bien portante elle aussi, en tout cas, elle sera immunisée car son organisme va faire des anticorps.
Plusieurs millions de Français ont déjà été en contact avec le virus H1N1, sans le savoir. Ils sont immunisés et on va leur injecter le vaccin. Et on ne connaît pas les éventuelles conséquences de ce cas de figure. Réinjecter du H1N1 chez des gens déjà immunisés, on ne sait pas ce que cela peut faire. Et de cela, personne ne veut parler.

Le ministère de la Santé ne va peut-être pas répondre sur ce sujet, alors qu'autant d'argent a été investi dans les vaccins ?
Thierry Souccar : Alors là, je suis en train de tanner le ministère de la Santé. Nous avons quand même une mémoire à court terme. En écrivant le livre, je me suis aperçu que j'avais oublié qu'il y avait eu le H5N1 en 2005. Il n'y a donc pas si longtemps. Et je me suis demandé ce qu'était devenue cette histoire.
Il me semblait me souvenir qu'en France, cela avait provoqué les mêmes réactions à l'époque. Il y avait eu des bouquins, des déclarations du ministère… il n'y avait pas tout à fait autant de bruit. Mais j'ai retrouvé une déclaration de Xavier Bertrand, ministre de la Santé, qui disait avoir déjà commandé plusieurs millions de doses de vaccins.

Et personne n'en a plus parlé…
Thierry Souccar : Non, personne n'en a plus parlé. Je me suis demandé si ces doses avaient ou non été commandées. Donc, j'écris à une attachée de presse du ministère de la Santé que je connais et lui demande des informations sur le H5N1 pour essayer de savoir où nous en sommes sur ce sujet et si les vaccins ont été commandés. Elle me répond que le vaccin n'a pas été fabriqué parce que l'OMS n'a pas donné de souches de virus. Alors j'appelle l'OMS. Et là, ils me répondent qu'en 2005, ils ont donné cinq souches à tous les labos qui en voulaient, dont les laboratoires français. Je suis alors revenu vers l'attachée de presse du ministère et lui ai dit que l'OMS a donné cinq souches, dont je lui ai donné les noms. Finalement, elle m'a répondu que oui, Novartis a fabriqué des vaccins et les a livrés. Donc nous les avons payés.
Donc là, elle m'a dit ne pas pouvoir m'en dire plus et de prendre contact avec une nouvelle organisation gouvernementale, l'« établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires »…

Mais, les souches évoluent, on n'aura pas la même si cette grippe réapparaît.
grippe soucheThierry Souccar : Oui, les souches évoluent et je veux savoir combien de vaccins ont été commandés, livrés, combien on a payé, si ces vaccins sont toujours réfrigérés ou pas, valent encore quelque chose…
Et je suis le seul à poser toutes ces questions. Là, j'attends une réponse. Mais je ne sais pas si j'en aurai une.
C'est surtout pour ma curiosité personnelle. C'est quand même bien de savoir ce que l'on fait avec notre argent. En fait, je pense que ces vaccins ont été payés et qu'ils ne serviront à rien. Enfin, nous verrons si j'obtiens une réponse.

Dans votre livre, on retrouve aussi toutes les stratégies pour renforcer le système immunitaire.
Thierry Souccar : Je pense que je ne suis pas exhaustif parce que je n'ai pas parlé notamment des huiles essentielles. Mais je n'avais pas le temps. Je pense avoir mis le doigt sur ce qui me paraissait essentiel. J'ai même appris des choses. Notamment, l'importance de l'index glycémique. Il y a des données intéressantes et convergentes sur l'inflammation qui elle-même pourrait faciliter l'infection et puis, sur la mobilisation de la vitamine C. J'ignorais qu'avoir beaucoup de glucose dans le sang perturbait la captation et le transport de la vitamine C. J'ai effectivement trouvé plusieurs études sur ce sujet. Donc c'est un tout, à la fois alimentaire et complémentaire. Prendre de la vitamine C avec ou sans aliments à index glycémique élevé ne donne pas les mêmes effets.

Vous vous êtes posé la question aussi du rôle des cytokines inflammatoires ?
Thierry Souccar : Oui. En réponse à une infection comme celle de la grippe, le système immunitaire produit des cytokines, des médiateurs. Certaines de ces cytokines sont inflammatoires.

Parce qu'il ne semble pas heureux de stimuler n'importe comment le système immunitaire.
Thierry Souccar : C'est tout à fait vrai. Certains chercheurs pensent que les personnes qui meurent d'une grippe sont plus souvent victimes de la réaction inflammatoire excessive de leur système immunitaire que du virus lui-même. Dans la grippe pandémique, un excès de cytokines pourrait déclencher un choc inflammatoire tel qu'il entraîne des complications pouvant aller jusqu'à la mort.
Et je me suis effectivement attaché à recommander des aliments ou des principes actifs qui n'agissent pas sur les cytokines. Sauf à une ou deux reprises, mais dans ce cas, j'ai précisé qu'ils pouvaient avoir un effet sur le système inflammatoire. C'est le cas, notamment, des probiotiques ou de la DHEA.
En revanche, pour la vitamine D, là on est très à l'aise, car non seulement, elle augmente l'immunité mais elle fait baisser les cytokines et notamment le TNF-alpha.

Mais peu de gens parlent de ce problème des cytokines.
Thierry Souccar : C'est en fait assez mal connu et on a peu de certitudes sur ce point. Mais c'est vrai qu'une telle réaction du système immunitaire pourrait être néfaste chez certains.

Il ne faut donc pas prendre n'importe quoi, n'importe comment ?
Thierry Souccar : À chaque fois, j'ai regardé précisément ce point. Pour les probiotiques, c'est clair, alors que pour le resvératrol, par exemple, il n'y a pas de problème.

 

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